Tiens un CPF archétype que je connais : fouteur de merde, chômeur et fier de l'être (le travail c'est salissant et fatiguant, il est fier de rester propre et en forme alors que d'autres sont assez cons pour travailler pour lui), méprisant les Français, imbu de lui-même, prêt à tout et bon à rien, a un vocable intéressant pour désigner les noirs : «les singes».
C'est sûrement un surnom affectueux entre descendants de colonisés, dans la France métissée, ouverte et tolérante qui est la nôtre.
Pour information : il y a quelques erreurs dans la pièce jointe à votre message. Le rapport complet de l'accident de l'A340-600 du 15 novemnbre 2007 est disponible sur le site du BEA. Très intéressant à lire d'ailleurs ...
Si j'ai bien compris le rapport du BEA, la réthorique chamelière (dûe à certains de nos amis américains ?) n'a pas lieu d'être ici.
1. Il n'y avait pas de pilotes arabes dans le poste de pilotage. Simplement un technicien représentant le client, qui n'a pas touché aux commandes, et n'était pas censé le faire.
2. Le responsable de l'accident est le technicien d'Airbus qui était chargé de l'essai et se trouvait dans le poste de pilotage.
3. Il n'a pas respecté la procédure prévue pour les essais : quatre moteurs ont été testés simultanément, au lieu de l'être deux par deux ; et les cales de roues, destinées à servir de sécurité en cas d'insuffisance des freins, n'ont pas été posées.
4. Ces infractions à la procédure sont courantes dans ce genre d'essais.
5. Quand l'avion a commencé à rouler, ce qui n'aurait pas dû se produire, le technicien d'essais au sol a commis deux erreurs : braquer le train avant, ce qui réduisait l'efficacité du freinage ; et ne pas réduire la poussée des moteurs.
6. Le seul pilote présent dans le poste de pilotage, un technicien d'Airbus assis sur un siège de service, a bien pris l'initiative de réduire les gaz, mais trop tard.
7. Donc la faute de l'accident incombe entièrement aux Français, et aux techniciens d'Airbus en l'occurrence. Tout juste peut-on supposer une pression commerciale des représentants du client qui aurait pu inciter le responsable de l'essai à déroger aux procédures ; mais ce n'est évidemment pas une excuse.
8. Donc, toujours si l'on en croit le rapport du BEA -- mais il m'a l'air assez clair -- s'il y a eu dissimulation, c'est plutôt pour protéger la fierté française que la fierté arabe.
En tous cas, c'est une belle démonstration dans le genre "comment niquer quelques centaines de millions d'euros de camelote en dix secondes, sans se fatiguer".
Tiens un CPF archétype que je connais : fouteur de merde, chômeur et fier de l'être (le travail c'est salissant et fatiguant, il est fier de rester propre et en forme alors que d'autres sont assez cons pour travailler pour lui), méprisant les Français, imbu de lui-même, prêt à tout et bon à rien, a un vocable intéressant pour désigner les noirs : «les singes».
RépondreSupprimerC'est sûrement un surnom affectueux entre descendants de colonisés, dans la France métissée, ouverte et tolérante qui est la nôtre.
Pour information : il y a quelques erreurs dans la pièce jointe à votre message.
RépondreSupprimerLe rapport complet de l'accident de l'A340-600 du 15 novemnbre 2007 est disponible sur le site du BEA.
Très intéressant à lire d'ailleurs ...
Si j'ai bien compris le rapport du BEA, la réthorique chamelière (dûe à certains de nos amis américains ?) n'a pas lieu d'être ici.
RépondreSupprimer1. Il n'y avait pas de pilotes arabes dans le poste de pilotage. Simplement un technicien représentant le client, qui n'a pas touché aux commandes, et n'était pas censé le faire.
2. Le responsable de l'accident est le technicien d'Airbus qui était chargé de l'essai et se trouvait dans le poste de pilotage.
3. Il n'a pas respecté la procédure prévue pour les essais : quatre moteurs ont été testés simultanément, au lieu de l'être deux par deux ; et les cales de roues, destinées à servir de sécurité en cas d'insuffisance des freins, n'ont pas été posées.
4. Ces infractions à la procédure sont courantes dans ce genre d'essais.
5. Quand l'avion a commencé à rouler, ce qui n'aurait pas dû se produire, le technicien d'essais au sol a commis deux erreurs : braquer le train avant, ce qui réduisait l'efficacité du freinage ; et ne pas réduire la poussée des moteurs.
6. Le seul pilote présent dans le poste de pilotage, un technicien d'Airbus assis sur un siège de service, a bien pris l'initiative de réduire les gaz, mais trop tard.
7. Donc la faute de l'accident incombe entièrement aux Français, et aux techniciens d'Airbus en l'occurrence. Tout juste peut-on supposer une pression commerciale des représentants du client qui aurait pu inciter le responsable de l'essai à déroger aux procédures ; mais ce n'est évidemment pas une excuse.
8. Donc, toujours si l'on en croit le rapport du BEA -- mais il m'a l'air assez clair -- s'il y a eu dissimulation, c'est plutôt pour protéger la fierté française que la fierté arabe.
En tous cas, c'est une belle démonstration dans le genre "comment niquer quelques centaines de millions d'euros de camelote en dix secondes, sans se fatiguer".
Le rapport du BEA (en pdf) :
RépondreSupprimerhttp://www.bea.aero/docspa/2007/f-cj071115/pdf/f-cj071115.pdf