Par goût de la provocation, Eric Zemmour exagère.
Il y avait beaucoup de sympathisants de l'extrême-droite dans la Résistance, surtout la première, l'aventureuse, par nationalisme, et beaucoup de gauchistes dans la collaboration, par pacifisme (ils préféraient la paix nazie à la guerre).
Emile Chartier, dit Alain, pacifiste intégral, l'exemple même de l'intellectuel qui est un parfait imbécile dès qu'il se mêle de donner son avis sur tout (1), a écrit en juillet 1940 dans son journal intime «Pour ma part j’espère que l’Allemagne vaincra ; car il ne faut pas que le général de Gaulle l’emporte chez nous. ». On comprend qu'il se soit montré très discret après-guerre.
Simon Epstein a récemment publié un livre au sous-titre éloquent «les antisémites dans la Résistance, les antiracistes dans la Collaboration».
Bref, Zemmour exagère mais il n'a pas tort de briser l'image établie par la propagande gauchiste. Car l'équation simpliste «droite = Collaboration, gauche = Résistance» est un pur produit de la propagande communiste, qui a fini par passer pour une vérité aux yeux des imbéciles, fort nombreux, à force d'être répétée. Le clivage Collaboration / Résistance ne recoupait pas le clivage Droite / Gauche, c'est tout.
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(1) : ce philosophe n'arrive pas à comprendre que la guerre est parfois nécessaire et peut exalter les plus nobles vertus humaines.
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Il est bon de rappeler de temps en temps que dans l'expression "national-socialiste" il y a le mot "socialiste". Tellement voyant que plus personne n'y fait attention. Plutôt que "nazi" c'est "sozi" qu'il faudrait les appeler.
RépondreSupprimerW. Röpke, professeur libéral, fut licencié par les nazis alors qu'il n'était même pas juif.
RépondreSupprimerPersonnage emblématique du nouveau régime fraçais d'alors : le ministre du travail de Pétain (René Belin) venait de la CGT.
Ce serait intéressant de savoir combien de fonctionnaires de gauche ont refusé de prêter serment sur la personne du maréchal Pétain. Ils ne devaient pas être nombreux, probablement par goût du service rendu à l'Etat comme le proclament beaucoup de nos amis gauchiste qui se nourrissent à la mangeoire collectiviste.
Dans Les deux républiques de P. Nemo, il y a un chapitre passionnant sur ce sujet.
Comme l'a si joliment rappelé un jour Léo Ferré : "la gauche est la salle d'attente du fascisme".
Les commentateurs, non, mais Franck, pour une fois, a l'air conscient qu'il est dangereux de généraliser à partir d'exemples, et a le mérite d'en faire reproche à Zemmour dès le titre.
RépondreSupprimerLa bien-pensance fait peser sur l'expression publique en France une chape de conformisme qui devrait révolter tout intellectuel. Au lieu de quoi il est des intellectuels, ou soit disant tels, pour courir faire les flics de la parole, si ce n'est de le pensée.
RépondreSupprimerC'est pourquoi la parole d'E. Zemmour est une brise bienfaisante, malgré ses excès (qui ne doivent pas être si nombreux, puisque les flics médiatiques ont du mal à trouver une prise).
Sa phrase «80 à 90 % des trafiquants de drogue et des délinquants sont noirs et arabes» est non seulement vraie mais pertinente.
En effet, si la délinquance avait seulement des composantes économiques et sociales, on ne comprendrait la sous représentation des immigrés d'origine asiatique. La délinquance a, à l'évidence, une composante ethnico-culturelle.
On peut alors arguer que la composante ethnico-culturelle est du coté des hôtes, c'est le légendaire racisme franchouillard. Mais on peut douter du racisme d'une population qui met régulièrement en tête de ses personnalités préférées Yannick Noah et Rama Yade (et ce n'est qu'un exemple du racisme putride des Français). L'ethno-masochisme anti-blancs est mal parti sur ce terrain.
Non, il faut se rendre à l'évidence : la sur-délinquance a une composante ethnico-culturelle du coté des immigrés. Cette composante n'a d'ailleurs rien de mystérieux, il suffit de lire les ouvrages de Malika Sorel sur la question disponible , dans toutes les bonnes librairies (et en vente libre).
Minimiser cette composante est, à mes yeux, une erreur de jugement. On peut en discuter.
Mais, comme nous l'avons vu et entendu ces derniers jours, la nier ou refuser d'en discuter est carrément une lâcheté intellectuelle et une faute morale.
La réalité est ce qu'elle est. La fuir est indigne et méprisable.
Mais vous savez en quel mépris je tiens les matons de Panurge médiatiques, les Mermet, les Clarke, les Begag, les Guillon et autres connards brevetés. Vous ne serez donc pas surpris.