Quand je vois dans la rue un individu en tongs, j'ai envie de sortir mon calibre 12 et de tirer dans le tas. Les tortures que j'imagine alors peuvent en remontrer aux célèbres supplices chinois. Si, en plus, l'individu en question est une jolie fille, c'est l'abomination de la désolation.
En effet, les tongs sont un ustensile de plage, disgracieux et vulgaire, dont le «chlick-click» témoigne d'un mauvais goût et d'un laisser-aller condamnables, dont le prétendu coté «cool» n'est que la preuve d'un avachissement intellectuel et moral. Il ne peuvent provenir que d'un cerveau et d'un mode de vie débraillés et laids.
Mais on peut toutefois les tolérer, par mansuétude, sur une plage, admettant que les vacances sont une période de relâchement propice aux errements.
En revanche, arborer ces horribles machins dans la rue appelle les sanctions les plus sévères.
En effet, le port des tongs révèle :
> une abolition du discernement (seul un socialiste peut être assez con pour confondre une rue avec une plage, surtout quand il est maire de grande ville).
> un mépris de ses concitoyens. Quand on est avec les autres, on fait l'effort d'être présentable. Cela s'appelle l'éducation. Le porteur de tongs se comporte en public comme si il était dans son privé. Il nous ignore. Il nous dit «Je vous emmerde».
>un mépris de soi-même. Il faut se faire une bien piètre idée de soi pour porter cet attirail qui ravale l'homme au rang du mollusque sans que la honte vous monte au front. Les tongs s'oppose à tout ce qui se tient droit. Il faut vraiment manquer de dignité pour s'adonner aux tongs urbaines.
> un écoeurant manque de personnalité. Nul doute que si la mode était de manger de la merde, ceux qui portent des tongs feraient la queue à la sortie de mes lieux d'aisance pour que je les nourrisse.
Pourquoi, me direz vous, le port de tongs est-il encore plus condamnable chez une jolie fille ? La beauté porte en elle une étincelle de divin, elle invite à prendre de la hauteur, elle donne le goût de la pureté. Les tongs sont le contraire de tout cela.
Mettre des tongs à une jolie fille est aussi navrant qu'apprendre soudain que Jeanne d'Arc faisait le tapin à Domrémy. Vous imaginez la Vénus de Botticelli en tongs ?
Nous vivons décidément une époque bien laide.
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