Les fautes de français, c'est maintenant
L'exemple de l'illettrisme vient de haut.
Si les présidents de la république (car Nicolas Sarkozy n'était pas meilleur que François Hollande) ne respectent pas la langue française, comment peut-on exiger qu'elle soit respectée dans le monde et dans les salles de classes ?
Plus grave, il semble que l'entourage présidentiel, la plupart du temps composé d'insupportables cuistres diplômés (avec quelle hauteur ces gens là considèrent le bas peuple, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas eux), soit atteint du même mal.
Comme dit Crombaz, on a l'impression qu'ils ont fait «français deuxième langue».
Comprenez moi bien : je n'exige pas de nos politiciens qu'ils soient de fins lettrés, des linguistes distingués et des grammairiens chevronnés, mais il y a un service minimum, en deçà duquel, en se ridiculisant, ils nous ridiculisent.
Il faut imaginer ce qu'est un politicien moderne : jusqu'à vingt-deux ans, il a travaillé pour recevoir son diplôme de Monsieur ou Mademoiselle Je-Sais-Tout. Il considérait la culture sous son seul aspect utilitaire, pour passer les concours.
Ensuite, après avoir reçu le papier certifiant qu'il était omniscient, il a arrêté d'apprendre et a commencé à donner péremptoirement son avis sur tout.
Etant totalement inapte à la moindre tache productive, profitant de plus de l'avantage d'ignorer totalement la honte et les scrupules, n'ayant pas le courage (ni l'aptitude) de se confronter aux dures réalités, il a choisi une carrière conforme à ses talents : fonctionnaire, puis politicien, autrement dit, parasite à plein temps aux frais du contribuable, bien à l'abri, planqué parmi les planqués.
Il n'y a donc aucune place dans sa vie pour la culture et les humanités. D'ailleurs, c'est inutile, puisqu'il sait déjà tout.
Ce portrait doit bien correspondre à 80 % de nos politiciens professionnels et plus on s'élève dans la hiérarchie, plus il est vrai. Il n'est donc pas étonnant qu'au sommet de l'Etat, se trouve un personnage lui répondant trait pour trait.
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