Les racines du mal
Cet article est suscité par les spots télévisés officiels grotesques qui traitent le djihadisme comme l'alcool en volant ou le tabac. Bien sûr, pour les débiles qui nous dirigent, il est impossible de raisonner autrement, tout autre point de vue les remettrait trop en cause.
En résumé, dans cet article, nous retrouvons deux thèmes qui me sont chers :
♘ Nous vivons dans une société nihiliste et suicidaire. On peut donc comprendre les jeunes qui se cherchent, par opposition, un idéal dans la religion. D'autant plus dans l'islam que c'est une religion simpliste, exigeante et conquérante.
♘ Je ne vois plus autour de moi que des enfants-rois. Ce sont les parents, notamment les pères, qui se font plaisir en fuyant leurs sévères devoirs de parents. Mais l'enfant-roi, c'est l'anti-éducation par excellence, une fabrique de psychopathes. Beaucoup des ex-enfants-rois devenus adultes sont dépressifs, mais il n'est pas étonnant que certains tombent dans la violence extrême.
J'entendais un père de djihadiste converti nous expliquer qu'il ne comprenait pas, que son fils avait toujours eu ce qu'il demandait. C'est justement pour cela qu'il est allé ailleurs voir s'il ne pourrait pas rencontrer de vrais hommes et pas des femmelettes larmoyantes et compréhensives comme son père, et se prouver que lui aussi est un vrai homme.
On a pu dire que l'hitlérisme était la politique des enfants sans pères. Il est tout à fait compréhensible qu'une société adolescente qui voue une haine féroce au Père génère des «nazislamistes».
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