La France se dirige vers un destin argentin. Une décadence à cliquet : chaque descente sert de référence pour la descente d'après. Jamais de mouvement vers le haut.
Pour l’éviter, une seule solution : le libéralisme.
Ai-je viré ma cuti ? Cessé-je d’être conservateur ?
Pas du tout : nous vivons aujourd’hui dans une société licencieuse, où nous pouvons faire toutes les conneries infantilisantes que nous voulons sous la tutelle d’un Etat tutélaire envahissant. Nous vivons le cauchemar de Toccqueville. La liberté, c’est le contraire. Et elle fait partie de nos traditions. Roger Scruton est fort clair sur le sujet.
C’est très simple à comprendre : la liberté n’existe que conjointe avec la responsabilité et que fortifiée par la coutume. On est libre quand on répond de ses actes dans un cadre culturel (ce qui justifie les frontières).
Est-ce que je m’éloigne des histoires d’islam et d’identité ? Non. Je vous l’ai dit : islam signifie soumission et la France a ses racines dans la liberté franque. Bien sûr, dans une société libre, la liberté ne s’applique aux étrangers que dans la mesure où ce ne sont pas des envahisseurs (là encore, c’est la différence entre liberté et licence). L’islam ne peut s’implanter dans une société libre (par exemple, si les employeurs ou les logeurs étaient libres de discriminer … Par exemple, si on demandait leur avis aux Français …). C’est pourquoi étatisme et islamisation vont de pair, ce qu’aurait intérêt à comprendre le parti marino-philippotiste.
Croire qu’il faut accroître l’intervention étatique, comme si l’Etat n’était pas déjà envahissant, pour arrêter l’islamisation est un contresens. C’est l’Etat qui organise de fait l’islamisation (voir en ce moment la répartition des immigrés clandestins par petits paquets). Socialisme et islam ont de profondes affinités.
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