L'assassinat médiatique de François Fillon
Sans se lancer dans une analyse approfondie du programme de François Fillon, ce qu’il conviendrait de faire pour mettre en parallèle ce programme avec celui du (des) candidat(s) avantagé(s) par cette affaire, on peut déjà identifier quelques lignes de force qui distingue François Fillon des autres : sa volonté de réforme, sa vision d’un monde multipolaire, son catholicisme affiché, sa volonté de renouer les liens avec Moscou et la Syrie, sortir le pays d’une situation d’endettement, l’idée de redonner à la France une place forte au sein de l’Union européenne. En clair, François Fillon est une « horreur » pour le système qui depuis des décennies est aux commandes. Quel est ce système : celui du monde financier dont le seul dieu est l’argent et dont le moteur est la consommation des masses sans cesse développée grâce à l’endettement. Système dont le rêve est celui d’un monde globalisé où les populations se distinguent par leur indistinction car toutes soumises au dictat de la dépense avec pour finalité à l’existence : consommer pour vivre et vivre pour s’endetter. Je sais, je force le trait mais il n’est pas nécessaire de trop appuyer le feutre sur le papier pour le forcer.
Sans se lancer dans une analyse approfondie du programme de François Fillon, ce qu’il conviendrait de faire pour mettre en parallèle ce programme avec celui du (des) candidat(s) avantagé(s) par cette affaire, on peut déjà identifier quelques lignes de force qui distingue François Fillon des autres : sa volonté de réforme, sa vision d’un monde multipolaire, son catholicisme affiché, sa volonté de renouer les liens avec Moscou et la Syrie, sortir le pays d’une situation d’endettement, l’idée de redonner à la France une place forte au sein de l’Union européenne. En clair, François Fillon est une « horreur » pour le système qui depuis des décennies est aux commandes. Quel est ce système : celui du monde financier dont le seul dieu est l’argent et dont le moteur est la consommation des masses sans cesse développée grâce à l’endettement. Système dont le rêve est celui d’un monde globalisé où les populations se distinguent par leur indistinction car toutes soumises au dictat de la dépense avec pour finalité à l’existence : consommer pour vivre et vivre pour s’endetter. Je sais, je force le trait mais il n’est pas nécessaire de trop appuyer le feutre sur le papier pour le forcer.
Dans cette affaire, François Fillon a eu le tort de ne pas être le candidat du système en place. Les électeurs de la primaire ont placé en tête de leur choix un candidat qui ne satisfaisait pas aux critères du système. Or, vous le savez bien, qui a l’argent possède le pouvoir. Dans un monde ou plus de 99% des richesses planétaires sont entre les mains de 1% de la population mondiale, il est hors de question que la démocratie, qui par nature est la loi de la majorité donc des moins fortunée, laisse passer des candidats qui ne sont pas autorisés et souhaités par le système. Ce que les électeurs citoyens doivent comprendre dans cette affaire, c’est que nos démocraties contemporaines sont des simulacres. Oui, on choisit les candidats puis celui qui occupe la fonction suprême mais à la condition que ces candidats soient validés et pré-filtrés par le système lequel est le système financier et le lieu de pouvoir de ces 1% de la population qui possède plus de 99% de la richesse mondiale (8 personnes au monde possèdent même en patrimoine ce que possède la moitié de la population planétaire la plus pauvre cela donne le vertige et permet de comprendre que nos démocraties sont aujourd’hui des simulacres).
La désignation inattendue de Fillon par les électeurs de la primaire a coupé l’herbe sous le pied de ceux qui attendaient la désignation d’Alain Juppé, un candidat en tout point conforme aux désirs du système. Il était donc nécessaire de virer Fillon et nous assistons aujourd’hui à son assassinat politique pour que ce dernier n’accède pas à la fonction présidentielle.
Cette mise à l’écart de Fillon est d’autant plus nécessaire qu’un autre beau et jeune candidat, sorti de presque nulle part, est en vogue et correspond en tout point au profil du candidat du système : Emmanuel Macron. Méditons sur le beau travail des journalistes qui laissent dans l’ombre cette fameuse histoire des 120 000 euros (80% de l’enveloppe budgétaire de représentation du ministère de l’économie) consommée par Macron avant son départ de Bercy pour financer des prestations sans lien avec le ministère de l’économie mais en très fort lien avec la préparation de sa candidature présidentielle. Sur ce sujet, mutisme de la presse. On objectera que si 120 000 euros c’est une somme, elle est toujours inférieure aux 639 000 euros de Mme Fillon, heu pardon, reprenons la méthode de désinformation des médias… les 830 000 euros de Mme Fillon. C’est moins important mais cela s’est produit sur une échelle de temps bien plus courte. Mais vu l’efficacité de la dépense de M. Macron, je vous laisse calculer ce que cela aurait représenté sur 24 ans d’activités politiques…cela donne des frissons.. M. Macron ne vient pas vraiment de nulle part mais de la banque Rothschild…eh oui M. Macron est un pur produit du système financier et du monde de l’argent. Regardons ses soutiens : Jacques Attali, Pierre Bergé ou le maire de Lyon qui récemment hurlait sa douleur existentielle en déclarant que vivre qu’avec 4 000 euros par mois était insupportable… Jamais un candidat se déclarant anti-système n’aura été un candidat à ce point issu du système et validé par ce système.
Enfin la chronologie des évènements parle de façon assez claire : le 25 janvier 2017, le Canard enchaîné publie son article sur l’affaire « Pénélope Fillon », le 26 janvier 2017, le Parquet national financier ouvre une enquête judiciaire et le lendemain plusieurs témoins sont auditionnés….il faut vite virer Fillon.
En conclusion, vous l’avez compris : la démocratie a « dérapé » en plaçant François Fillon candidat de la droite française. Le système a vite réagi pour sortir ce candidat gênant de la scène politique et tracer un boulevard à un autre candidat construit, façonné et adulé par le système. Si ce dernier candidat ne devait pas percer, alors ce n’est pas un problème car le nouveau candidat de la droite fera l’affaire car, quel qu’il soit, il sera forcement le candidat désigné de force par le système. Sauf erreur d’analyse de ma part, François Fillon va être sommé de renoncer à l’élection présidentielle pour être remplacé par un candidat cautionné par le système. Les millions d’électeurs qui se sont prononcés lors de la primaire sont donc désavoués et rappelés à l’ordre : vous deviez désigner celui qui était le favori des sondages ! Pour la première fois, jamais le simulacre de la démocratie ne se sera dévoilé avec autant de pertinence aux citoyens qui acceptent d’ouvrir les yeux et de raisonner en dehors de tout mouvement d’humeur. Un conseil, pour l’élection présidentielle, comme tout est joué d’avance, autant aller à la pêche et conserver en vous une place pour le souvenir de François Fillon, martyr du simulacre de démocratie.
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RD
Remarques complémentaires à l’adresse des lecteurs :
Je ne suis pas un supporter de François Fillon, ni un membre de son parti et je n’ai pas voté aux primaires de la droite.
Incontestablement, François Fillon n’est pas un homme vertueux au regard de l’argent. Mon article et mon propos n’ont pas pour objet de défendre François Fillon mais de porter un regard distancié et réfléchi sur cette affaire pour en comprendre les ressorts. L’objet de cet article n’est pas d’innocenter ou d’excuser les comportements de François Fillon mais de décrire et donner une explication de ce phénomène de lynchage médiatique. Il s’agit de prendre de la hauteur et d’échapper au tumulte.
Il est urgent pour tout citoyen de s’extirper des slogans et gros titres de la presse qui se succèdent pour s’interroger sur les vrais motifs de ce qui se passe. La naïveté serait de croire que tout de brouhaha médiatique a pour objet de défendre la morale, la droiture et la légalité. Si cela était le cas, toute cette affaire serait sorti il y a déjà bien longtemps et si cela était le cas, de nombreux autres hommes politiques devraient subir le même sort. Enfin, je ne pense pas hélas que la presse soit la gardienne farouche de la vertu républicaine et de fait je ne pense pas que sa démarche se fasse dans un tel but.
Ce qui est effarant dans cette affaire c’est le déchaînement médiatique sur François Fillon. Chaque jour nouveau est un jour de nouvelle révélation. Toute cette hystérie ne cessera que lorsque François Fillon renoncera à la campagne présidentielle car telle est le but de cet assassinat politique. Mais tout sera joué dans les prochaines 72 heures.
Après, chaque lecteur est libre de rester dans le creux de cette agitation. D’autres peuvent tenter de prendre de la distance pour analyser sereinement cette affaire et croyez moi, ce que l’on voit est effarant.
***************Les ennemis de Fillon devraient se méfier.
Le mépris des Français pour les medias est tel que leur patience est très courte vis-à-vis des hystéries médiatiques. Les ennemis de Fillon ont beaucoup de chance qu'il soit con comme un manche, sinon il aurait déjà commencé à retourner la vague médiatique contre lui en sa faveur, façon aïkido.
Mais ce que Fillon n'est pas capable faire lui-même, l'acharnement de ses ennemis pourraient le faire pour lui.
Vous savez quoi ? Chaque jour qui passe me rend Fillon plus sympathique (et me laisse à penser qu'il est inapte à être président).
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