♦️ Reconfinement ? « No futur ! » Arrivant au pouvoir après quarante années de déclin de la France, Macron pourrait bien en être le fossoyeur, à coups de privation de libertés et de confinements. Sans même qu’il soit nécessaire d’évoquer les pitoyables erreurs gouvernementales, c’est la philosophie même de la gestion de l’épidémie de Covid-19 qui est mortifère : empêcher de vivre pour éviter de mourir.
Le Covid-19 n’est pas la grande peste !
D’après l’INED, il y a eu 42 000 morts de plus en 2020 (compte-tenu du vieillissement de la population) par rapport à une année normale.
Même si beaucoup d’entre eux étaient très âgés ou souffraient de comorbidités, cela représente 6 % de morts en plus. Ce n’est pas négligeable mais ce n’est ni la grande peste, ni la grippe espagnole.
Oserais-je même dire que c’est peu au regard des naissances qui ne viendront pas ? Déjà 9 000 naissances en moins pour le seul mois de janvier 2021 par rapport à janvier 2020 !
Sans doute 100 000 naissances en moins, peut-être même davantage pour 2021.
Dans un pays en plein marasme démographique et percuté par le Grand Remplacement, ce n’est pas rien.
Quant aux enfants qui naissent – sauf lorsque les parents font le choix de l’accouchement à domicile –, ils poussent leur premier cri dans un monde médicalisé et masqué. Quelle horreur !
Les enfants et les jeunes sacrifiés
Les enfants sont les principales victimes de la dictature sanitaire.
Comment développer son esprit et son affect en découvrant dès la petite enfance le monde des adultes sous masques. Comment entendre ? Comment se mettre à parler ? Et quelques années après, à l’école, comment apprendre à lire masqué, en regardant des enseignants masqués, dès le cours préparatoire ? Comment bien tracer des lignes d’écriture avec un champ de vision réduit ?
Et plus tard au collège, au lycée ou à l’université, comment apprendre, comment développer des relations sociales à travers des écrans ? Des écrans dont on sait que l’abus est mauvais pour la santé et l’équilibre, source d’insomnie et facteur de dispersion mentale et d’obésité.
Quant aux 18-24 ans, 30 % d’entre eux sont touchés par la dépression.
40 ans de réformes pédagogiques ont débouché sur une catastrophe scolaire mesurée par tous les tests Pisa. Un an de dictature sanitaire plante un clou supplémentaire dans le cercueil de la transmission du savoir.
Certains confinistes regrettent même que les écoles ne soient pas fermées. Or, si les enfants sont capables de transmettre le virus – ce qui ne semble pas complètement établi –, rien ne peut empêcher les enfants de se contaminer entre eux et de contaminer les adultes. Car il est dans leur nature de se rapprocher les uns les autres et d’établir des contacts. Certes, on peut différer cela mais c’est reculer pour mieux sauter ! Car la vie, c’est la vie en société et la vie en société, c’est le contact.
On voit d’ailleurs que le premier confinement n’a pas empêché la deuxième vague de l’épidémie, ni même la troisième (en l’état plus timide, quoi qu’en disent les alarmistes).
Il est temps d’arrêter de sacrifier les naissances à venir pour quelques pouyèmes d’espérance de vie des plus âgés. Il est vain de renoncer à vivre pour éviter de mourir. La « santé » n’est pas un impératif absolu et vivre sans courir de risques n’a pas de sens.
Il faut mettre à la porte les dictateurs sanitaires.
Jean-Yves Le Gallou
19/03/2021
Mise au point : l’auteur de cet article ne s’inscrit pas dans une guerre des « zoomers » contre les « boomers », dans le piège d’une guerre de génération tendue par les déconstructeurs. Non, à 72 ans, il est plus proche de son terme que de son commencement mais il a le double souci de la suite et de la transmission.
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