mardi, janvier 01, 2008

France politiquement correcte : qu'est-ce qu'on se marre !

La dernière promotion dans l'ordre de la légion d'honneur n'a pas été publiée parce que la parité hommes/femmes n'y était pas respectée.

Après avoir vérifié cette information pour m'assurer que ce n'était point un canular, je ne peux que souhaiter que la jeune année 2008 continue sur cette lancée, car, alors, ça sera une des années où l'on aura le plus ri dans toute l'histoire de France.

Le progrès fait rage.

10 commentaires:

  1. La parité : encore une idée en trompe - l'oeil qui tôt ou tard va amener des conséquences très pénibles, voire ingérables car à n'en pas douter, bientôt, il faudra aussi qu'il y ait une parité au niveau de toutes les minorités visibles...
    Cela nous promet de drôles de lendemains!

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  2. Rigolez, rigolez... Ca, encore, c'est rien.

    En Angleterre, une personnalité connue a été convoquée par la police pour avoir exprimé des doutes, lors d'une interview à la radio, sur l'opportunité d'autoriser l'adoption par des couples d'homosexuels.

    Et le premier ministre vient d'annoncer qu'on ne pourrait bientôt plus se faire soigner, par le système de santé nationalisé à 100%, qu'à la condition de ne pas avoir un comportement déviant: ne pas fumer, ne pas être obèse, faire de l'exercice...

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  3. A double tranchant ?

    La petite soeur d'un des miens amis, élève des Mines de Paris à l'époque, fut collée au concours du corps des Mines pour cette même raison de parité.

    Cette année-là, les premières places étaient trustées par le sexe faible et certaines, dont elle, ont vu leurs poursuivants admis à leur place.

    Dieu, que les visages de ces types devaient être rouges à l'annonce des résultats et des admissions.

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  4. «Et le premier ministre vient d'annoncer qu'on ne pourrait bientôt plus se faire soigner, par le système de santé nationalisé à 100%, qu'à la condition de ne pas avoir un comportement déviant: ne pas fumer, ne pas être obèse, faire de l'exercice...»

    Certes, mais on peut encore invoquer comme alibi l'argument comptable.

    Nous sentons bien tous une pression très nette à la normalisation des comportements et des idées.

    Un certain débondage des moeurs à pour pendant une intolérance de plus en plus grande aux idées et aux comportements déviants, choquants pour la nouvelle norme. Etrange mouvement de balancier.

    J'ai été plusieurs fois tenté d'écrire un message sur ce sujet, mais il m'est tellement lourd et pénible que j'ai reculé.

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  5. «Cette année-là» Laquelle ?

    Dans mon école bien-aimée, concurrente traditionnelle des Mines de Paris, je n'ai pas entendu parler de telles pratiques mais, comme on n'y est pas plus intelligent qu'aux Mines, on le fait peut-être sans le dire.

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  6. au palmares des imbéciles exige t on la parité également ?

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  7. Franck, en effet, le stato-gauchisme occidental invoque de plus en plus l'argument comptable pour exercer des pouvoirs dictatoriaux sur la vie privée des gens, tout en se prévalant des droits de l'homme.

    Cette contradiction flagrante ne semble pas émouvoir grand'monde.

    Le Daily Telegraph la résume très bien dans cet extrait d'un éditorial qui s'indigne du projet de refuser des soins, dont l'Etat a le monopole, aux patients dont le "style de vie" serait jugé incorrect par l'Etat (fumeurs, obèses...).

    Cet éditorial est tout à fait pertinent par rapport à la réalité française, même si notre système de santé est différent. Il rend compte de la mentalité étatique française très au-delà du problème de la santé.

    "The inadequacy of our healthcare model has led us to a senseless (and heartless) contradictory position: the Department of Health states categorically that 'co-payment' is unacceptable because it would result in an unequal system in which better-off patients would have advantages that poorer ones do not."

    "But it now plans to refuse care to people whose unhealthy lifestyles are usually associated with poverty and deprivation."

    "The extraordinary high-handedness of these proposals is symptomatic of all that is wrong with a tax-funded monopoly health system run by central government: ordinary people are encouraged to think of healthcare as a gift of the state."

    http://tiny.cc/NZm2j

    Autrement dit, pour être clair: dans un premier temps, l'Etat britannique nationalise le système de santé à 100%, et oblige tout le monde à le financer par l'impôt.

    Dans un deuxième temps, au nom de l'égalité, il interdit, à ceux qui le souhaitent, de payer davantage pour bénéficier de soins meilleurs.

    Dans un troisième temps, il menace de ne plus soigner ceux qui ne se conformeraient pas à ses diktats moraux, au nom de l' "argument comptable".

    Donc, un coup l'argent c'est mal, c'est sale (ça c'est quand il s'agit de l'argent privé), un coup l'argent c'est bien, il faut y faire attention (ça c'est quand il s'agit de l'argent public).

    Dans les deux cas, la position de l'Etat aboutit à rendre la vie plus misérable aux citoyens, à dégrader leur santé, à leur refuser le secours de la médecine, de la science et du savoir-faire de leurs contemporains.

    Très franchement, je ne crois pas qu'on ait assisté à une violation aussi vicieuse de la liberté individuelle dans l'URSS communiste.

    Je ne dis pas qu'il était préférable de vivre en régime stalinien, bien sûr. Mais un tel raffinement dans le mensonge totalitaire, une telle perversion dans l'oppression, une telle novlangue, une telle escroquerie morale et intellectuelle, un tel fascisme light, on n'avait jamais vu ça avant notre époque.

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  8. Mon cher, vous n'avez donc pas fini de souffrir en lisant les réactions des abonnés à cet article :

    http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-994992,0.html

    De parfaits petits automates de la bien-pensance !

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  9. «Cette année-là» Laquelle ?

    Session 2005, à vue de nez... vous m'en posez une belle !

    Je m'en vais quérir l'ensemble des détails avec un peu plus de rigueur.

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  10. Comprenez moi bien : je considère que le progrès des femmes dans la société est une signe de civilisation.

    Mais il ne se décrète pas, c'est à la fois idiot et contre-productif.

    Il a fallu deux guerres mondiales et deux révolutions industrielles pour que la place des femmes change, pas des lois et des décrets.

    Je ne peux m'empêcher quelquefois de prendre nos politiciens pour des imbéciles : ils font des lois parce que c'est tout ce qu'ils savent faire, comme l'ivrogne cherche ses clés sous le lampadaire parce que c'est le seul endroit où il y a de la lumière.

    Est-ce si déraisonnable d'espérer qu'ils s'aperçoivent qu'il n'y a pas de bonne loi sur la parité ? Que la parité résulte d'évolutions hors du pouvoir des politiciens ?

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