samedi, juin 21, 2008

Dalrymple sur le Non irlandais

Europe’s Unhappy Union

Political elites continue to push unification against their constituents’ wishes.

18 June 2008

Is the European Union heading for a Yugoslavian-style denouement? It sometimes looks as if its political class, oblivious to the wishes or concerns of the EU’s various populations, is determined to bring one about. The French and the Dutch voted against the proposed European Constitution, but that did not deter the intrepid political class from pressing ahead with its plans for a superstate that no one else wants. To bypass the wishes of the people, the politicos reintroduced the constitution as a treaty, to be ratified by parliaments alone. Only the Irish had the guts—or was it the foolhardiness?—to hold a referendum on the issue. Unfortunately, the Irish people got the answer wrong. They voted no, despite their political leaders’ urging that they vote yes. No doubt the people will be given an opportunity in the future—or several opportunities, if necessary—to correct their mistake and get the answer right, after which there will be no more referenda.

The European political class was briefly taken aback. What could explain the Irish obduracy? Several explanations came forth, among them Irish xenophobia and intellectual backwardness and the malign influence of the Murdoch-owned press. The narrowest economic self-interest was also said to have played a part. Having been huge beneficiaries of European largesse over the last 30 years, the Irish—who have the second-highest per capita GDP in Europe after Luxembourg—are now being asked to pay some of it back in the form of subsidies to the new union members from Eastern Europe. Ingrates that they are, they don’t want to pay up, especially now that their own economic growth rate has slowed dramatically in the wake of the financial crisis and the economic future looks uncertain.

Another explanation for the Irish “no” vote was that Irish citizens had been frightened by the proposal of the French finance minister to equalize tax rates throughout Europe, thus destroying unfair competition (all competition is unfair, unless the French win). No prizes for guessing whether the high tax rates of France or the low rates of Ireland would become the new standard. Ireland’s golden goose would find itself well and truly slaughtered in the process.

Not to worry, the European political elites soon recovered from the shock. Ireland, they pointed out, is a small and peripheral country, and not a founder-member of the European Union. Anyway, what does it really matter if referendum after referendum, in Denmark, France, the Netherlands, and Ireland, defeats the proposals of the European political class? The proposals can always be enacted regardless, by other means. What does it matter if two-thirds of Germans regret monetary unification, as do the French and the Italians? What does it matter if prime minister Gordon Brown refused to hold a referendum on the treaty in Britain—having previously promised one—once he realized how roundly voters would reject it? As European Commission president José Manuel Barroso said after the Irish vote: the Lisbon Treaty is not dead, it is living. What the people of Europe want is completely irrelevant.

For the moment, all is peaceful and quiet. The political class, which loves the unitary European state precisely because it so completely escapes democratic or any other oversight (let alone control), and for whom it acts as a giant pension fund, holds the upper hand for now. But tensions and frustrations in Europe have a history of expressing themselves in nasty ways.

8 commentaires:

  1. autant le non Irlandais est compréhensible, autant le non Français ne l'est pas. Il est dangereux pour la france qui reste sclérosée dans desacquits sociaux et des prélçvements obligatoires monstrueux.
    En irlande, on a voté non pour ne pas perdre de la compétitivité en France on a voté non pour ne pas être forcé de le devenir....

    RépondreSupprimer
  2. Je reviens sur mon précedent post :
    L'Europe n'est pas forcément un modèle de démocratie tout simplement car elle n'a pas été conçue pour l'être. A la base, il s'agissait et il s'agit toujours de traités internationaux entre états souverrains.Ceci étant il est indéniable que si le but est d'arriver à faire les états d'unis d'europe il faudra bien un jour s'occuper de ce que pensent leurs citoyens.

    En ce qui concerne le côté économique, toutes les réformes qui ont été peu ou prou menées en France dans un sens d'un plus grand libéralisme l'ont été sous la contrainte européenne. Pensez vous réellement que France telecom, la poste, EDF, GDF etc... auraient été libéralisés ou commencés à l'être par le seul courage de nos politiques en l'absence de directives européennes dans ce sens.

    RépondreSupprimer
  3. ***Pensez vous réellement que France telecom, la poste, EDF, GDF etc... auraient été libéralisés ou commencé à l'être***

    Au lieu d'asséner la théorie, si vous nous parliez des améliorations que cela a apporté dans les tarifs, les investissements et les services ?


    Quant à votre conception de la démocratie, elle est étonnante : tant qu'il s'agit de traités internationaux, pas la peine de consulter les peuples !

    RépondreSupprimer
  4. Monsieur Depla

    il est évident qu'un traité international n' a pas besoin d'être ratifié pâr le peuple dans la mesure ou il l'est par ses élus. cela se passe comme cela dans toutes les démocraties du monde. Une convention douanière et/ou fiscale est un traité international qui ne peut et ne doit pas être avalisé par le peuple qui en votant a confié à des élus la charge de gérer pour son compte ce genre d'accord. L'europe ayant été à la base créée pour un échange économique (communauté du charbon et de l'acier) elle est restée plus ou moins figée dans ce genre censé gérer les relations économiques entre les pays membres. Progressivement on a introduit d'autres considérations qui ont nécéssité de la démocratie avec un parlement.

    En revanche il est impératif et c'est ce que je dis que si président il doit y avoir que ce dernier soit élu.

    en ce qui concerne la privatisation des services publics je bénis le ciel et l'europe depuis que je peux téléphoner autant que je veux presque partout dans le monde pour 29.90 euros/mois.

    j'attends avec impatience de pouvoir choisir chez quel assureur je veux bien assurer ma santé.

    et j'attends avec impatience de pouvoir acheter mon gaz ou mon éléctricité chez le fournisseur de mon choix. Après tout vous choisisez bien votre pétrolier en achetant votre essence ou votre fioul chez Total ou Shell Pourquoi obliger celui qui se chauffe à l'éléctrique de payer EDF ?

    Quant à la poste je n'ai jamais plus de retard de livraison ou de colis volés depuis que j'ai ouvert un compte chez UPS.

    RépondreSupprimer
  5. L'amélioration dans les services Telecom est manifeste, nous sommes à des années-lumière des vieux PTT («Telecom 2000, ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant»).

    Jusqu'à maintenant, on n'a rien trouvé de mieux pour améliorer un service que la peur de perdre des clients. C'est pourquoi les monopoles forcés sont mauvais pour le service.

    Un fournisseur privé en concurrence qui a une mauvaise réputation de service (Free par exemple) est bien obligé de faire un effort, si il veut survivre. Pas un acteur monopolistique, surtout si il est public et qu'il sait que le contribuable remettra au pot quoi qu'il arrive (cf le fret SNCF).

    Bien sûr, ce sont des généralités, on peut toujours des exceptions dans un sens ou dans l'autre.

    Je précise car c'est une spécialité des étatistes de mettre le doigt sur le 1 % de la fonction publique plus efficace que le privé pour passer sous silence les 99 % qui ne marche pas. Ou encore le pathos : «la petite infirmière (petite forcément petite)» débordée mais ô combien dévouée ou le «petit prof (petit forcément petit)» stressé mais si motivé montés en épingle pour éviter que le débat se porte sur les milliers qui n'en branlent pas une (et qu'on ne me réponde pas : «dans le privé, il y en a aussi qui n'en branle pas une». C'est vrai, mais pas avec l'argent extorqué au contribuable. Un client peut toujours aller voir ailleurs, pas un contribuable. C'est toute la différence).

    J'avoue que cette discussion m'intéresse peu : par la réflexion et par l'expérience, je suis convaincu que l'économie libre est plus efficace que l'économie étatisée, que l'Etat est à fois illégitime et négligent de ses véritables missions quand il s'immisce trop dans l'économie.

    Dans la vie, il faut s'économiser (!!!), je ne vais pas me fatiguer à discuter un sujet sur lequel je sais que je ne changerai pas d'avis (plus on devient vieux, plus on devient con, j'ai le cerveau de plus en plus calleux) et mes opposants non plus (si les multiples évidences à la fois de l'histoire, de l'étranger et de leur vie quotidienne ne les ont pas convaincus de la supériorité de l'économie libre sur l'économie étatisée, ce n'est pas moi qui vais pouvoir les faire bouger).

    Je continuerai à rêver d'un Etat qui s'occupe d'abord et avant tout de justice, de défense, de police, un peu de recherche fondamentale, de quelques grandes infrastructures et laisse l'école,la culture, l'agriculture, les assurances sociales, la médecine, et tout le reste au libre choix des individus.

    RépondreSupprimer
  6. Je suis d'accord avec vous à 100% et j'arrêterai donc de polémiquer avec des gens qui préfèrent se faire priver de libertés fondamentales plutôt que de faire des choix d'adultes et de gérer leur propre vie.

    Ceci étant la phrase du journaliste est édifiante :toute compétition est déloyale sauf si on est gagnant. les syndicalistes d'EDF et autres services publics ne disent pas autre chose : Comment il va y avoir concurence ? mais c'est déloyal on ne va plus pouvoir tondre tranquillement ces moutons de français....

    RépondreSupprimer
  7. Merci Franck pour cette belle démonstration, même si nous savons que les doctrinaires continueront de vouloir croire en leur idéologie surannée et inefficace au nom du paradis à venir et feront tout pour l'imposer même s'ils doivent user d'arguments fallacieux, voire de la force...

    RépondreSupprimer
  8. fboizard :
    "si les multiples évidences à la fois de l'histoire, de l'étranger et de leur vie quotidienne ne les ont pas convaincus de la supériorité de l'économie libre sur l'économie étatisée, ce n'est pas moi qui vais pouvoir les faire bouger"

    Anonyme :
    "j'arrêterai donc de polémiquer avec des gens qui préfèrent se faire priver de libertés fondamentales plutôt que de faire des choix d'adultes et de gérer leur propre vie."

    J'en arrive aux mêmes conclusions car il devient de plus en plus évident qu'essayer de convaincre des antilibéraux n'est que pure perte de temps et d'énergie.

    RépondreSupprimer