vendredi, septembre 12, 2008

Suis-je de mauvaise foi à propos du réchauffisme ?

Certains m'accusent de mauvaise foi car ils confondent des affirmations politiques ou commerciales avec des preuves scientifiques.

S'agissant de la politique du réchauffisme, j'ai maintes fois affirmé mon opinion : l'homme s'est toujours adapté au climat, il n'y a pas de raison que ça change. Mieux vaut guérir que prévenir : c'est moins couteux et plus sûr.

Quant à la science, il est très clair qu'elle n'est pas mûre sur le sujet. Il n'y a de faits solidement établis ni sur les mesures (1), ni sur les mécanismes (2), ni sur les prédictions (3), ni sur les conséquences (4).

De plus, la science, sur un sujet si complexe, ce n'est pas un feuilleton télé où l'on voit le détective s'exclamer «Bon sang, mais c'est bien sûr !».

L'apparition d'un Einstein du climat est toujours possible. Cependant, il est plus probable que la science climatique continuera à progresser à vitesse d'escargot.

Il n'y a donc pas le feu au lac.

(1) : certains pensent que le réchauffement récemment mesuré est du à la disparition de nombreuses stations meteo en zones rurales (on sait que les zones urbaines sont plus chaudes), notamment ex-URSS. Les mêmes divergences se retrouvent dans les histoires de fonte des glaces.

(2) : l'influence du soleil donne lieu à des batailles de chiffoniers. Quant à l'influence des nuages, pour une fois qu'il y a accord, c'est pour dire qu'on est dans le brouillard et qu'il faut y travailler.

(3) : au sein de la communauté réchauffiste, les prédictions varient du simple au quadruple, sans compter ceux qui n'adhèrent pas au réchauffisme et qui redoutent un refroidissement.

(4) : là, c'est la purée de pois totale. Il faut être armé d'un culot absolument monstrueux pour affirmer que nous sommes capables de dresser un tableau des conséquences d'un éventuel réchauffement climatique. Bien sûr, nous connaissons les effets sur la nature à l'échelle géologique de par les variations passées, mais, justement, nous ne sommes pas à l'échelle géologique. De plus, la capacité d'adaptation des hommes est complètement négligée (comme dans toutes les thèses malthusiennes).

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