dimanche, décembre 14, 2008

Le camp du Bien, les élections et la violence


Je lis cette phrase dans une dépêche :

Le député socialiste Arnaud Montebourg a estimé aujourd'hui que la France était "une cocotte-minute au bord de l'explosion".


Il est temps de mettre les choses au point : la gauche adore la violence, elle l'espère et l'appelle, elle vit de cette espérance.

La démocratie libérale moderne est une construction d'une grande sophistication. La gauche, elle, en est restée aux valeurs tribales. C'est d'ailleurs ce qui fait sa force, c'est qu'elle s'appuie sur des réflexes primitifs très profonds.

Qu'est ce que la gauche ? C'est l'élite des élus de Dieu (et non des hommes) chargée de guider le peuple des pêcheurs vers le Bien. C'est vieux comme la Bible et peut-être plus vieux encore.

C'est pourquoi la gauche a toujours été très mal à l'aise, voire franchement hostile, devant toutes les procédures prosaïques de la démocratie. Car, son idéal, ce n'est pas le notable bedonnant qui fait campagne auprès de ses concitoyens, c'est le prophète émacié sortant du désert qui menace de la colère de Dieu si le peuple ne se convertit pas.

Sa référence, sa nostalgie, son avenir rêvé, c'est 1793, 1848, 1871, 1917 : la prise de pouvoir par la force, par l'émeute, par la révolution.

Quand la gauche laisse entendre que ne serait de bon républicain que dans son camp, c'est à mourir de rire. Il n'y a pas de force politique française qui a si constamment combattu la République.

Malgré toutes les tentatives révisionnistes, il y a heureusement quelques abrutis comme Arnaud Montebourg pour nous rappeler les vraies racines de la gauche.

35 commentaires:

  1. "La gauche est la salle d'attente du fascisme". (Léo Ferré)

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  2. Je doute vraiment que les caciques de la gauche est un quelconque idéal ou envie révolutionaire.
    Pour moi ils servent tous la méme cause, l'état qui les nourrit et favorisera leurs rejetons, L'étiquette gauche ou droite n'a pas d'importance.
    Ségoléne aurait trés bien pu se retrouver a l'UMP et Nicolas au PS.

    De méme leurs soi disant sollicitude pour les pauvres et "la france d'en bas", ce n'est que la peur de la plébe qui par une révolution pourrait bien casser leur belle machine.


    Par contre des allumés comme ca :

    http://www.youtube.com/watch?v=RKOEKZSnBFo

    Oui ils attendent la révolution, mais monsieur Hamon ne risque pas de l'avoir jamais cotoyé.

    Soyons clair, 90 % de ce que raconte nos politiciens est de la salade pour se faire élire, c'est ce que les gens veulent entendre, pas ce qu'ils croient.

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  3. «90 % de ce que raconte nos politiciens est de la salade pour se faire élire, c'est ce que les gens veulent entendre, pas ce qu'ils croient.»

    Certes, mais il y a des salades plus ou moins dangereuses si les gens les prennent au mot.

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  4. Je retire ce que j'ai dit dans un précédent commentaire : ce blog contient bel et bien de l'humour ! Un humour subtil certes, mais il est là. On a clairement plus l'habitude de jouer avec les à priori raciaux ou nationaux mais politiques, c'est fort et relativement nouveau ! "Les gauchos sont des hommes primitifs" Pas très classe, mais drôle. Oui, j'ai ri, pour de vrai. Et les mecs de droite, ceux du FN, ne sont-ils pas primitifs ? Et les libéraux qui, bien que passionnés d'aéronautique et de culture classique, méprisent tout ce qui ne leur ressemblent pas dans une attitude qui a tout de la ségrégation par l'idéologie, ne sont-ils pas primitifs ? Il y a des crétins partout monsieur Boizard, et si vous pensez ce que vous avez écrit, c'est que vous en faites partie.

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  5. Les gauchos ne sont pas primitifs, ils ont des modes de pensée primitifs, c'est différent (relire mon message sur intelligence et complexité : on peut dire de manière très alambiquée des idioties).

    Vous savez, si mon blog vous déplait si fort, vous n'êtes pas obligé d'y venir et encore moins de commenter.

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  6. Pas d'accord Mr Boizard, ils sont primitifs à tous les niveaux. Quel rapport entre une bavure policière et la "désespérance sociale" (ça veut dire quoi d'ailleurs?) dont parlent les socialos ? Absolument aucun. En revanche, c'est un bon prétexte pour aller chercher la baston avec les CRS. Mais en général, ils n'en ont même pas besoin d'une raison pour ce faire.

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  7. Vous savez, une fois que l'on a compris que le socialisme est la politique de l'envie, on a à peu près tout compris du socialisme.

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  8. Je viens sur votre blog car pour me faire une opinion juste, je crois avoir besoin d'autant d'avis que possible, et vous êtes un bon représentant d'extrême-libéral ce qui, fort heureusement, est plutôt rare. Ce n'est qu'en connaissant la douleur que l'on peut apprécier pleinement son absence, ça marche aussi avec la bêtise.

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  9. «un bon représentant d'extrême-libéral»

    Vous n'avez pas idée de ce qu'est un libertarien (que je ne suis pas).

    D'ailleurs, vous ne semblez pas avoir idée de grand'chose, à part le prêt-à-penser habituel de notre bien-aimée éducation nationale.

    Vous ne seriez pas prof, par hasard ?

    J'en doute : vous ne me semblez pas avoir cette hargne qui caractérise le prof de gauche, convaincu de sa supériorité intellectuelle et morale en même temps que de l'excellence de ses convictions.

    «ce qui, fort heureusement, est plutôt rare»

    Puis-je vous faire remarquer que ces libéraux dont vous vous félicitez de la rareté ont façonné depuis trois cents ans le monde occidental dans lequel vous ne vivez pas si mal.

    Se féliciter de la rareté des libéraux, c'est regretter de ne pas vivre au Moyen-Age ou en Afrique, où la rareté des libéraux est chose avérée : un peu étrange.

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  10. Désolé de vous contredire une fois de plus mais contrairement à ce que vous semblez penser, vous êtes bien au delà du libéral de base, contre lequel je n'ai pas grand chose. Vous vouez une haine sans nom au socialisme sans jamais y réfléchir, vous n'y pensez même pas comme une alternative dans certains cas, vous méprisez les fonctionnaires... je trouve ça un peu extrême. Alors oui, il y a pire que vous, ça ne fait pas de vous quelqu'un de modéré. Je ne suis donc pas heureux du manque de libéraux, mais du manque de gens comme vous, des idéologues du libéralisme, qui jugent les gens en fonction de leurs gouts culturels et affinités politiques. Tiens, c'est pas un peu le principe de la dictature ça ? Imposer une façon de penser, n'accepter qu'une partie de la culture existante (sous-entendu : censurer l'autre partie), juger les gens selon ce qu'ils pensent...

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  11. Il ne me semble pas que M. Boizard ait fait interdire des concerts de rap ou des expositions d'art contemporain.
    Pour ma part, si un jour je devenais dictateur, j'imposerais 1 verre de Volnay par repas, sans pouvoir y couper. Et si des questions religieuses devaient offrir un échapatoire à certains, je leur ferais recopier 100 fois les robbayat d'Omar Khayyam.
    Ca rendrait les gens moins cons et ça leur forgerait le goût.
    Hélas, il y a peu de chance que je devienne dictateur, non par manque de compétence (je ne me sens pas plus con que Mussolini par exemple), mais par goût car je suis libéral. Je n'en dirais pas autant d'un socialiste. L'Histoire regorge d'exemples.

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  12. Matthieu,

    Vous jouez avec les mots, vous êtes du genre à parler de «dictature de l'ultra-libéralisme», qui est un oxymore.

    J'entends souvent ce genre d'expression, elles sont creuses, ne signifient rien.

    «La dictature du marché» n'est pas une dictature puisque vous pouvez créer votre kolkhoze si vous le souhaitez, c'est ce que font d'ailleurs les communautés monastiques.

    Les socialistes me font rire : si le socialisme c'est si bien que ça, qu'ils se rassemblent et vivent selon leurs sains principes, rien ne les en empêche.

    Tandis que l'inverse est faux : essayer de créer un marché en économie socialiste et c'est le goulag.

    Comment puis-je vouloir imposer quoi que ce soit alors que je me plains que l'Etat impose trop de choses ? A moins que vouloir être libre, vous appeliez ça vouloir «imposer la liberté».

    Le socialisme : je suis probablement plus renseigné que vous ne pensez. Je songe à Ronald Reagan : «Un marxiste, c'est quelqu'un qui a lu Marx. Un anti-marxiste, c'est quelqu'un qui a compris Marx.»

    La culture : je maintiens : le multi-culturalisme est l'ennemi de la culture, tous les goûts sont dans la nature mais tous ne se valent pas.

    Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais ceux qui voulaient à tout prix que les enfants d'ouvriers accèdent à la culture classique que vous dénigrez étaient ces socialistes que vous encensez, car eux comprenaient, contrairement à vous, que dire que tout est culturel était le meilleur moyen de maintenir les ouvriers dans leur condition d'ouvriers.

    Quand l'école n'enseigne plus rien, ce sont ceux que leur milieu, leurs parents, leur environnement favorisent qui s'en sortent. C'est quand l'école se montre exigeante avec tous, et par exigeante j'entends une part de déracinement, que l'école sélectionne par le talent, et non par le milieu social.

    JP Brighelli, qui est pourtant un gauchiste affreusement sectaire, l'a très bien compris : sous prétexte de «respecter les cultures», on enferme les enfants dans leur culture d'origine, on leur bati une prison mental. Sous prétexte de les respecter, on les méprise, on les considère incapables de comprendre Homère ou Boileau.

    Pour ma part, je préfère quelqu'un qui me dit «Tu as des lectures de merde, lis plutôt ça» à quelqu'un qui me dit «Je ne lirais pas ce que tu lis (sous-entendu, c'est vraiment trop nul pour moi). Mais si c'est ton choix, c'est très bien.»

    Les fonctionnaires : ma foi, je m'en fous. J'en connais, il m'arrive même de manger avec eux, c'est dire mon abnégation ! Ce qui me préoccupe, c'est la fonction publique en tant qu'organisation, ses méthodes, sa gestion, son inefficacité.

    L'organisation pourrit les hommes.

    Cependant, même si ce n'est pas «politiquement correct», il faut bien admettre qu'on ne devient pas fonctionnaire par hasard, et qu'il arrive aussi que les hommes pourrissent l'organisation.

    Que penser de positif d'un Garard Aschieri, l'un des naufrageurs en chef de l'éducation nationale ?

    Enfin, vous faites une erreur bien digne d'un socialiste : combattre des idées ne signifie pas combattre l'homme qui les porte. L'autre n'est pas un ennemi à exterminer parce qu'il est d'opinion différente. Il est simplement un homme qui se trompe sur ce sujet précis.

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  13. "Vous vouez une haine sans nom au socialisme sans jamais y réfléchir"

    La visite du Goulag, d'un camp nazi ou cambodgien vaut tous les discours contre le socialisme.

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  14. Il se trouve que j'ai visité Tuol Sleng.

    C'est un banal lycée, mais vous plongez les récalcitrants dans une jarre d'engrais, vous entassez les détenus à cent dans une salle de classe, vous battez très fort régulièrement et vous avez un enfer.

    «Les gardes avaient entre 10 et 15 ans, et sous l'endoctrinement de leurs aînés, devenaient rapidement beaucoup plus cruels que les adultes.[..]Sur les 16 à 20 000 prisonniers de Tuol Sleng, personne ne s'est échappé. À la libération du camp, il y avait sept survivants.»

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  15. Cela fait bien longtemps que libéral et liberté ne sont plus liés que par étymologie, si pendant 5 secondes vous arriviez à prendre de la distance par rapport à ce que vous écrivez vous vous en rendriez compte. Qu'importe vos acrobaties sémantiques, une dictature, qu'elle soit libérale ou socialiste reste une dictature. si vous en aviez le pouvoir vous imposeriez vos goûts au reste du monde, c'est de la censure par sélection positive (terme que je viens d'inventer, dérivé de la discrimination positive), cette culture moderne que vous dénigrez possède des valeurs que votre chère culture classique (que je ne renie pas) n'aura jamais, car elle est déjà écrite, elle fait partie du passé. La valeur d'une œuvre ne se compte pas à sa date de création. Pour terminer, je ne suis pas socialiste, le PS m'énerve au-delà de toute compréhension humaine, MAIS il n'y a aucun rapport entre madame Aubry et les goulags, je vous propose d'ailleurs d'aller visiter Lille, la ville dont elle est maire, vous constaterez que les commerces se portent bien, que les gens marchent librement dans la rue, qu'il y a de la nourriture pour tous, pas de soupe populaire, ni de barbelés. Arrêtez de vivre dans le passé, c'est vraiment gonflant.

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  16. Il y a des points Goodwin qui se perdent... Ou quand deux personnes intelligentes consacrent leur intelligence (voir la célèbre devise Shadok).
    Il existe des débats courtois, voire productifs, entre socialistes et libéraux.

    http://www.politique.blomig.com/2008/12/12/les-socialistes/

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  17. J'avoue et je m'excuse de m'emporter comme ça à chaque fois mais cette attitude méprisante envers tout ce qui n'est pas lui, ça me répugne. Je n'essaierais pas d'être plus courtois envers monsieur Boizard car cela se mérite, mais j'essaierais de moins m'emporter, un bon point pour vous Paul.

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  18. Il n'y a pas de goulags à Lille.

    Mais Martine Aubry avait proposé EVA (Entrée dans la vie active), une allocation pour les jeunes embauchés. Ce qui fait que l'Etat, en mettant bout à bout toutes allocations auxquelles vous avez droit, se serait occupé de vous du berceau à la tombe (sauf bien sûr pour les salariés du privé entre 30 et 50 ans, c'est-à-dire les plus productifs donc les plus utiles à la société, qui eux sont écrasés d'impots).

    Alors, OK, ce n'est pas le goulag, mais ce n'est pas non plus la liberté.

    Peut-être devrait-on rebaptiser le socialisme maternalisme.

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  19. Super, elle a proposé un truc qui ne vous plait pas, et après ? Si je devais m'en tenir à ce raisonnement je pense que je vivrais en ermite, étant donné que tout les gens que je connait ont un jour ou l'autre fait un truc qui m'a déplut. Martine Aubry a su faire resplendir Lille, la ville est superbe, dynamique, riche, propre... Elle pourrait être dans le parti qu'elle veut, pour moi elle a fait du bon boulot.

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  20. "Vous vouez une haine sans nom au socialisme sans jamais y réfléchir, vous n'y pensez même pas comme une alternative dans certains cas, vous méprisez les fonctionnaires..."

    Il fait bien plus que cela : il déteste les enfants !! Peut-on faire pire ?...

    La modestie est une grande qualité Mathieu, mais elle dépasse néanmoins ses limites quand elle en arrive à taire la vérité : je pense quand même que le fait de sièger (dans toutes les règles de la procédure je suppose...) au "Bureau" d'Alternative Libérale vous autorise à vous qualifier de libéral !! S'il vous plaît dites-le, ça m'aiderait beaucoup à faire comprendre à ce monsieur (F Boisard) que sa conception du "libéralisme" ne fait pas l'unanimité chez les libéraux ! On peut effectivement le qualifier d'"une sorte de libéral", mais "ultra-conservatrice et patriarcale", ce genre-là existant et prenant le pouvoir en France depuis des lustres, par d'autres partis ! Et qualifions ceux concernés par cette blogosphère (dont vous êtes pleinement) de "libéraux-libertaires". "Libertaires" : la voilà la différence ! Car l'attitude libertaire consiste précisément à préférer quelqu'un qui nous laisse lire ce qu'on veut même s'il désapprouve parce que la "vraie" liberté c'est celle-là ! (Où alors monsieur Larousse doit retourner à l'école pour réviser son vocabulaire !)

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  21. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  22. «il déteste les enfants»

    Qu'en savez vous ? M'avez vous déjà vu avec un enfant ?

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  23. "Super, elle a proposé un truc qui ne vous plait pas, et après ?"

    Qu'elle commence par se l'appliquer à elle-même. C'est tellement plus facile de décider pour les autres (c'est encore mieux si ça ne leur plaît pas puisqu'ils raqueront quand même) en se cachant derrière la loi et la démocratie.

    "MAIS il n'y a aucun rapport entre madame Aubry et les goulags, je vous propose d'ailleurs d'aller visiter Lille, la ville dont elle est maire, vous constaterez que les commerces se portent bien"

    Vu comme ça doit douiller côté goulag fiscal, les commerces ont intérêt à être florissants. Je serais curieux de savoir combien cela a coûté aux contribuables lillois. A Toulouse, la gauche est revenue est bizarrement les impôts locaux décollé en 2008 : + 13 % cette année alors qu'ils avaient baissé l'an dernier. C'est facile d'embellir un ville avec le pognon des autres. C'est à la portée de n'importe quel abruti de politicien.

    Personnellement, je n'impose pas mes idées à autrui (vu que je ne vote pas). En revanche je ne supporte pas qu'autrui m'impose ses idées, et encore moins de payer des impôts. Pourquoi devrais-je payer l'instruction des gosses des autres alors que je n'ai pas de gosses et que je n'en veux pas ? Pourquoi devrais payer pour des merdes qui passent au cinéma alors que je n'y vais jamais ? Vous trouvez que le socialisme c'est super. Pas de problème. Créez votre kolkhoze (c'est possible dans une société libérale ; en revanche créer une entreprise privée en système socialiste est impossible) mais sans moi et encore moins avec mon pognon. De toutes façons, le socialisme même soft, reste le socialisme, et ses principes (envie, jalousie) en sont répugnants. En attendant, je vous mets au défi de me trouver une dictature libérale.

    "Il fait bien plus que cela : il déteste les enfants !! Peut-on faire pire ?"

    Envoyer des Juifs dans des chambres à gaz par exemple.

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  24. "C'est tellement plus facile de décider pour les autres" En même temps et sans vouloir vous prendre pour des crétins, c'est un petit peu ça le travail des politiciens, décider pour les autres. Avant de faire de la rhétorique, réfléchissez un peu.
    "Vu comme ça doit douiller côté goulag fiscal, les commerces ont intérêt à être florissants. Je serais curieux de savoir combien cela a coûté aux contribuables lillois." Vous allez surement avoir encore l'impression que je vous prend pour nu imbécile, mais vous me tendez des perches tellement grosses que votre égo pourrait presque en être jaloux. On a jamais forcé les gens à aller s'installer eux ou leur commerce à Lille, et puis pour une ville dirigée par des maires socialistes depuis 1973, je la trouve bien florissante, contrairement au Havre qui est sous la tutelle de l'UMP depuis maintenant 3 mandats.

    Je pourrais continuer à vous contredire ainsi pendant longtemps mais vous n'écoutez pas, vous n'apportez aucun fait, aucune preuve, alors que je cite une grande ville pour appuyer mon argumentation, vous vous défendez avec "j'aimerais voir", vous répondez au concret par de l'abstrait car vous ne vous y connaissez pas, vous ne réfléchissez pas, vous vous contentez de votre idéologie libérale de bas-étage en la plaçant malgré tout au-dessus même de la cohérence et de l'esprit logique. Vous n'êtes que des sots et je doute que quoi que ce soit puisse vous faire changer d'avis. Je ne suis ni socialiste, ni libéral, je suis logique et c'est tout ce qui m'importe, je ne prend aucune décision en fonction d'une idéologie, je prend une décision car elle me parait justifiée dans la situation en cours et avec les moyens du moment, je ne me demande pas si c'est de gauche ou de droite, libéral ou socialiste, je prend la décision qui me semble juste et il me semble juste de juger les gens sur leurs actes, il apparait donc qu'un membre du PS que vous détestez tant a fait un meilleur travail qu'un membre de l'UMP qui semble bien plus proche de vos convictions. Bien sur ce n'est pas forcément représentatif de l'état général des choses, mais le fait qu'il existe un contre-exemple rend caduque toute affirmation de supériorité du libéralisme de votre part, quoique vous puissiez dire.

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  25. «le fait qu'il existe un contre-exemple rend caduque toute affirmation de supériorité du libéralisme de votre part, quoique vous puissiez dire.»

    Affirmation illogique

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  26. Ok, admettons que c'est illogique, expliquez moi alors pourquoi un homme politique membre de l'UMP et libéral voit la ville dont il est maire se vider de sa population, son taux de chômage qui ne baisse pas... alors que d'autres, qui sont pourtant socialistes, arrivent très bien à gérer une municipalité, à l'enrichir et la faire prospérer ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de supériorité du libéralisme, une décision n'est pas bonne dans l'absolu, elle est bonne dans la situation qui convient.

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  27. Alors là Matthieu m'en a bouché un coin.

    Qu'est-ce qu'une "dictature libérale"?

    On peut discuter, tranquillement, mais quand on est ignorant à ce point de ce qu'est le libéralisme! On ne peut guère avancer.

    Il y a bien sûr des nuances de libéraux mais une constante c'est la méfiance à l'égard du pouvoir et le désir constant de limiter ce pouvoir quel qu'il soit.

    C'est pourquoi ils sont toujours en très petite minorité et considérés comme des ennemis par les autres familles politiques.

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  28. il apparait donc qu'un membre du PS que vous détestez tant a fait un meilleur travail qu'un membre de l'UMP qui semble bien plus proche de vos convictions.

    Ce membre que vous appréciez n'a pas été dérangé le moins du monde d'être élu d'une manière assez répugnante en acceptant que son élection soit truquée par ses propres partisans. Belle morale que voilà. Et s'il avait été élu maire de Lille dans les mêmes conditions ?

    "un homme politique membre de l'UMP et libéral"

    Voilà un bel oxymore. Royal et surement plus libérale que Sarkozy et Sarkozy est bien plus socialiste que ne l'est Royal. Les radio libres (enfin pas trop quand même) c'était Mitterrand, l'ORTF c'était les gaullistes. Il y a bien longtemps que la droite a renié ses racines libérales.

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  29. "il déteste les enfants»
    Qu'en savez vous ? M'avez vous déjà vu avec un enfant ?"
    Pas besoin de voir puisque vous "dites" ce que vous faites et "conseillez sur ce qu'il faut faire avec eux" (attitude "libérale par excellence", ça va sans dire !); et tout cela est du traumatisme pour eux.

    "Je vous mets au défi de trouver une dictature libérale"

    Et bien pas besoin d'aller bien loin ! Il en existe par dizaines "sur notre propre territoire". Faute de pouvoir s'exercer à la tête d'un Etat, elle utilise certains champs d'existence et des parcelles de territoire précis. Et force est de constater qu'elle est somme toute très peu réprimée ! Je rappelle en très bref mon exemple de propriétaire qui n'attend que le moment où j'oserai ouvrir publiquement mon clapet politique pour m'adresser une jolie lettre recommandée accompagnée d'une jolie petite valise déposée au domicile de madame !... A part ça, je vis dans un pays "libre" dont les textes institutionnels sont censés être pour "tous" ! (1er article de la Déclaration des Droits de l'Homme). Il m'arrive de me demander ce que doivent alors vivre les gens en dictature !
    Et puis, j'en ai une autre aussi à raconter, qu'est pas mal ! (évidemment, elle ne porte à aucune conséquence, mais tout de même). Un jour en allant faire mes courses "pour manger" dans un "magasin de mon centre-ville), je passe sur le marché (presque impossible de faire autrement). Alors que j'avançais en regardant pourtant "bien devant moi", un commerçant non-sédentaire m'accoste. IL me montre une jupe en me disant son prix. Je lui réponds (aimablement !) que ça ne m'intéresse pas, que le jour où j'aurai besoin de lui je saurai bien le trouver, qu'il ne s'inquiète pas. D'un ton moqueur et irrespectueux il me répond alors que je ne rends pas service aux commerçants. Sur quoi je lui crache qu'avec 600 euros mensuels d'AAH il ne me reste pas forcément grand chose après m'être rendu service "déjà à moi". IL redouble alors d'insolence "Et nous, vous croyez qu'il nous reste quoi après tout ce que l'Etat nous prend !". Alors là, perdant patience je me contredis aussitôt en lui répondant qu'il a gagné : il pourra attendre longtemps ma clientèle ! Je lui ai dit ça non pour jouer les socialos, mais question de tenter de lui faire réaliser que la loi appelle ce genre d'attitude "agression verbale avec harcèlement financier" !

    Et bien n'en déplaise à certains d'entre vous : "une fois" ça a passé. La prochaine fois que je le revis à nouveau, j'irai me plaindre auprès de l'employé municipal qui attribue les places de marché (je serais même en droit de porter plainte au commissariat !). Tout ce qu'il mériterait, c'est qu'il lui double le prix de l'emplacement : peut-être alors réaliserait-il mieux qu'il utilise un espace "public" sur lequel il ne règne pas en tout-puissant ! Ou alors qu'on ferme carrément l'espace avec un panneau : "rues réservées aux acheteurs du marché" ! Certes ça ferait peut-être "libertarien" mais ça aurait au moins le mérite d'être clair pour tout le monde : on y passerait plus pour aller ailleurs !

    Alors voilà, je pense qu'une "dictature libérale" ressemblerait à cela, mais...étendue à un pays tout entier ! Cela serait pas triste....

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  30. @tetatutelle :

    il ne vous a pas agressé, c'est juste que ce vendeur était très mauvais. Il a été désagréable avec vous probablement parce que vous étiez la 12589eme personne de la journée à l'envoyer bouler avec sa marchandise.

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  31. Une dictature libérale est assez simple à imaginer en fait. Ne me prenez pas pour un crétin, je sais bien que ça ne se passerait pas au niveau du gouvernement. Une dictature libérale peut se trouver dans n'importe quel pays où certaines personnes usent de leur liberté contre celle des autres, comme un employeur qui délocalise librement son usine en Ukraine car la liberté des employés de demander un salaire décent ne lui convient pas. Quand on est aussi peu éduqué que ceux qui me traitent d'inculte, ou pire, sans même aller au bout de leur réflexion, on se cache.

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  32. "Il a été désagréable avec vous probablement parce que vous étiez la 12589eme personne de la journée à l'envoyer bouler avec sa marchandise."

    Peut-être, mais malheureusement pour lui ces personnes ont "le droit de dire non" ! Je crois que cet exemple rejoint tout à fait le problème évoqué par Mathieu : le fait d'user de sa liberté "contre celle des autres", en oubliant que le (vrai) principe libéral est à contrario : ma liberté s'arrête "là où commence celle des autres". Le vendeur est libre de vendre, certes, mais l'acheteur est tout aussi libre de ne pas acheter, en mettant encore un bémol au mot "libre" sachant que "peut-être ne demanderait-il pas mieux si le porte-monnaie ne s'y opposait pas. Je répète que je "passais" simplement sur le marché, je n'en avais donc "rien à cirer" pour reprendre l'expression qui a fait la popularité d'une ancienne socialiste.
    C'est comme je suis en train de me demander sérieusement pourquoi je me suis fait mettre sur la liste Orange (d'accord, c'est gratuit) : je reçois autant d'appel de téléprospectrices que quand je n'y étais pas ! Ces boîtes doivent avoir trouvé le moyen de déjouer ce piège. Et ça m'embête vraiment de pénaliser mes amis ou autres prospecteurs "non commerciaux" en me mettant sur liste rouge.

    Pour moi le "bon vendeur" c'est celui qui "répond à la demande" de la clientèle, qui "vient quand il siffle" (mes excuses pour l'image pas très congratulante !)

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  33. re : Matthieu dictature libérale

    « Lorsque les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté. » Confucius

    OK Matthieu tu es culte. Bien noté.
    Tu comprendras donc pourquoi je t'envoie cette citation.

    Et en cherchant dans mon stock de citations je suis tombé, juste au dessus, sur celle ci dont je te fais cadeau et qui est sans doute une illustration du sens des mots. (J'ignore où je l'ai trouvée.)

    "Mao is not a dictator..." wrote François Mitterand in the February 23 edition of L'Express, 1961. "The mastery which he exercises is conferred on him by a power over his people which is not produced by the demagogic fanaticism backed by a strong police state of Hitler in Germany nor the cynical energy of Mussolini in Italy..." Mao, said the future president of France, is "humanist...a new type of man...with a vigilant realism."
    That may have been true. But what Francois Mitterand wrote next, after spending three weeks touring China, was a sin and a lie. "The people of China have never been near famine...I repeat, in order to be clearly understood: there is no famine in China."

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  34. "comme un employeur qui délocalise librement son usine en Ukraine car la liberté des employés de demander un salaire décent ne lui convient pas."

    On en revient toujours au même problème : chacun à sa place en fonction des contrats qu'il à souscrits. Ce ne sont pas aux salariés de dicter à leurs supérieurs comment ils doivent gérer leurs entreprises. Si les salariés veulent diriger une entreprise, ils n'ont qu'à en créer une. Si l'employeur décide de délocaliser, les salariés seront indemnisés puisqu'il y a rupture du contrat. Où est la violation de la liberté des uns contre celle des autres ?
    Pas plus que ce sont les lycéens qui décident de ce qui est bon pour l'école. Le contrat qu'ils ont avec l'EN (s'ils en ont un) est d'étudier, non de faire les marioles dans la rue pour le plus grand profit de ceux qui les manipulent (syndicats et partis de gôôche).
    Pas plus que c'est toi qui dira à un réalisateur comment ils doit faire son film. S'il t'engage comme acteur, c'est pour faire l'acteur non le metteur en scène.

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  35. "Si l'employeur décide de délocaliser, les salariés seront indemnisés puisqu'il y a rupture du contrat."

    Oui, sauf que l'indemnisation ne "remplace pas" le salaire perdu, car elle n'a pas vocation à faire vivre le salarié licencié "ad vita meternam" ! (elle n'a même pas la durée d'un CDD classique). La situer au même niveau que le contrat et le salaire n'a donc pas de sens. Elle n'est qu'un simple principe de "dédomagement", et c'est bien le minimum à exiger !

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