samedi, janvier 10, 2009

Israel fait le sale boulot

Je n'ai pas encore parlé de cette actualité brulante.

Tous les gouvernements sont bien contents du ménage qu'Israel fait dans la bande de Gaza, à l'exception peut-être des gouvernements syrien et iranien.

Il faut vraiment être atteint d'une grave crise de dhimmitude pour condamner Israel dans les circonstances actuelles.

Le Hamas porte la totale responsabilité des morts dans la bande de Gaza.

Je ne pense pas que ça soit nécessaire d'expliquer plus avant : pour ceux qui veulent voir, c'est évident, et ceux qui ne veulent pas voir, rien ne les fera changer d'avis.

15 commentaires:

  1. sans omettre le Fata qui renseigne dardar le tsahal
    Non?

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  2. Effectivement, un journal français peu suspect de furie sioniste expliquait récemment qu'il arrive à des membres du Fatah de téléphoner directement aux Israeliens pour expliquer où sont cachés leurs «amis» du Hamas !

    Toutes les dénonciations d'Israel qu'on entend récemment sont d'une grande hypocrisie ou le fruit d'une méconnaissance de la région.

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  3. Nota : dans les commentaires du journal Le Monde, c'est la déferlante arabophile.

    Nous payons une politique d'immigration massive et incontrôlée : des ressortissants de notre pays ont désormais des fidélités et des attachements extérieurs.

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  4. "des ressortissants de notre pays ont désormais des fidélités et des attachements extérieurs."
    Absolument! Cela nous promet des lendemains bien difficiles... mais nos élites n'en ont cure puisqu'elles sont persuadées de détenir la "bonne" solution!
    Un tel aveuglement me sidère, je dois bien l'avouer...

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  5. Nous dérivons du sujet initial.

    Pour moi, il est clair que la politique d'immigration massive et incontrolée est un suicide culturel.

    Ma visite au Japon, qui a fait des choix radicalement inverse aux nôtres m'a renforcé dans cette idée.

    Il existe désormais de larges tranches de la population française qui ne sont pas de culture française et ne veulent pas l'être.

    On a beaucoup raillé «nos ancêtres les Gaulois» mais ce n'était pas si con.

    Evidemment, les élites échappent en parti à ce phénomène parce qu'elles vivent dans des quartiers «blancs», mais ce répit est momentané : quand, vers 2050, le tiers de la population française sera d'origine africaine, la France sera-t-elle encore la France ?

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  6. En tant que libéral vous ne pouvez pas être contre la libre circulation des personnes... par contre en stoppant la politique générale d'assistanat qui offre tant d'attrait pour les plus opportunistes on donnerait un grand coup de pied dans la fourmilière. C'est bien beau de reprocher aux étrangers de ne pas s'intégrer, leur offre t'on la possibilité de regretter leur avis et se s'amender ? La mixité ne peut marcher que si on réinstaure du respect (voeux pieux je le sais) mais a défaut on peut l'enseigner.

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  7. «En tant que libéral vous ne pouvez pas être contre la libre circulation des personnes...»

    Je ne sais pas, ça fait des années que je me pose la question : les libéraux considèrent comme illégitime et présomptueux de sortir une société "idéale" toute armée de son cerveau.

    A ce titre, ils ont tendance à respecter les institutions qui ont prouvé leur solidité à l'épreuve du temps, comme le mariage. Or parmi ces institions à la solidité prouvée, il y a la nation.

    Maintenant, quand on en vient à pratique, un vrai libéralisme permettrait au sentiment national de s'exprimer librement, puisqu'il n'y aurait pas de lois dites anti-discriminatoires ni d'assistanat.

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  8. Tout à fait d'accord avec Denis : un libéral est pour la liberté de circulation entre les pays et les territoires, à la condition expresse d'y avoir été invité (comme les vampires d'ailleurs), ce qui n'est pas le cas avec les migrants (souvent sans bagage intellectuel) qui choisissent de venir en Europe plus pour les avantages qu'elle procure que pour y accomplir un destin personnel et une intégration réussie. En n'oubliant pas l'émigration des cerveaux européens vers des cieux plus propices à leurs talents et compétences n'est pas un phénomène marginal (rappelez-vous le mur de Berlin, dont une des finalités était d'empêcher les élites intellectuelles de fuir le communisme).

    Concernant le Japon, sa situation géographique (insularité, peu de terres cultivables, tremblements de terre permanents) et démographique (double de notre population sur un territoire de près de 50 % plus petit que le notre) n'en font pas un pays attractif. J'imagine qu'aucune aide à l'immigration est encouragée malgré une natalité très faible qui fait que la population vieillit et diminue avec le temps, ce qui aura des conséqences fâcheuses à terme.

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  9. «tremblements de terre permanents»

    Vous croyez que tous les Japonais sont assis sur des vibromasseurs ?

    La grande différence entre les Japonais et nous, c'est qu'ils sont sortis des deux guerres mondiales sans avoir honte d'eux ni renier leur culture (à tort ou à raison, c'est un autre débat).

    Leur politique concernant l'immigration est très clairement le rejet (ils sont aidés par la géographie).

    Cela explique leur investissement dans les robots et leurs "exportations" de vieux (plutôt que d'importer des étrangers).

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  10. «tremblements de terre permanents»

    Vous croyez que tous les Japonais sont assis sur des vibromasseurs ?

    La grande différence entre les Japonais et nous, c'est qu'ils sont sortis des deux guerres mondiales sans avoir honte d'eux ni (trop) renier leur culture (à tort ou à raison, c'est un autre débat).

    Leur politique concernant l'immigration est très clairement le rejet (ils sont aidés par la géographie).

    Cela explique leur investissement dans les robots et leurs "exportations" de vieux (plutôt que d'importer des étrangers).

    Nous pourrions appliquer la même politique (le Maghreb pourrait devenir une maison de retraite géante pour vieux Français).

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  11. "Vous croyez que tous les Japonais sont assis sur des vibromasseurs ?"

    Bah non, mais ils sont assis sur une zone de subduction entre plaques très active qui se traduit par des séismes très fréquents (même si souvent imperceptibles) et des volcans souvent en éruption (cf. le Unzen en 1991). A moins d'être un illuminé qui rêve de voir des nuées ardentes de très (trop) près, ça ne rend pas le pays très attrayant.

    Il y a un autre fait qui n'a pas été évoqué : la stagnation économique du pays. la croissance y est très molle depuis une bonne décennie.

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  12. En tant que libéral, je suis bien entendu contre la liberté totale de circulation des personnes.
    La question n'est pas la défense d'un libéralisme pur et dur mais surtout théorique. Or les théories, poussées à l'extrême, font toujours des dégâts. C'est pourquoi il existe le principe de réalité qui, dans ce cas, me pousse en tant que libéral, à refuser l'immigration massive et la libre circulation des personnes...

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  13. "A ce titre, ils ont tendance à respecter les institutions qui ont prouvé leur solidité à l'épreuve du temps, comme le mariage. Or parmi ces institutions à la solidité prouvée, il y a la nation"

    Une petite crise de conservatisme ?

    L'État nation est une illusion néfaste. Ne crois-tu pas que l'Etat français, ses lois, sa police, seraient davantage respectés s'il ne s'identifiait pas à une nation française complètement inventée (gaulois = celtes... à part en bretagne, où sont les celtes ?). Je paraphrase le moustachu, l'État ment froidement en disant "je suis la nation française".

    Quand au mariage, je ne vois pas de quel droit l'État vient s'immiscer dans ce qui ne le regarde vraiment pas : l'amour, la famille.

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  14. On lit en effet beaucoup cet argument du libéralisme qui prescrirait la liberté de circulation totale des personnes.

    Tout d'abord, j'aimerais bien que quelqu'un m'indique quel auteur libéral a théorisé cette doctrine, et à l'aide de quels arguments. Je crains fort que, même au niveau théorique, ce cliché ne soit du niveau du "principe de précaution".

    Jetez les mots "principe de précaution" dans une conversation, et la réaction instinctive sera: ah! oui, oui, c'est vrai, il faut tenir compte du principe de précaution.

    Cependant, personne ne m'a encore présenté Monsieur Précaution, et encore moins la démonstration scientifique du "principe" qu'il est censé avoir découvert. Il s'agit là d'un expression totémique qui n'a aucun contenu tangible.

    Je crains qu'il n'en soit de même pour la "liberté de circulation des personnes" qui serait une composante obligatoire du libéralisme.

    La liberté de circulation des personnes (en bon français: l'immigration incontrôlée) est, certes, un élément constitutif de ce que les anti-libéraux appellent le libéralisme, et qui est en réalité un ensemble de modalités historiques du capitalisme contemporain, caractérisé par la mondialisation, la financiarisation et la virtualisation de l'économie, la titrisation, la sous-traitance, l'effondrement de l'éthique des affaires... et l'immigration incontrôlée.

    Sauf à considérer que nous vivons dans un monde idéalement libéral, il n'y a aucune raison de considérer que l'immigration fait partie du credo libéral.

    La deuxième origine de cette croyance est à rechercher dans l'histoire des Etats-Unis, modèle libéral même s'il est imparfait; l'immigration fait en effet partie du contrat social de ce pays.

    Mais en tirer la conclusion que le libéralisme doit s'accompagner d'une immigration massive est erroné à deux titres.

    D'abord parce que les Etats-Unis sont un pays construit sur la colonisation: 99 % des habitants des Etats-Unis sont des colons, immigrés compris.

    Pour que la France se trouve dans une situation comparable, il faudrait, par exemple, qu'elle n'ait jamais décolonisé l'Algérie, qu'elle ait massacré la plupart des Algériens, et qu'elle ait invité en Algérie les immigrants du monde entier pour construire un pays nouveau. On mesure, à la lumière de cette analogie, le gouffre qui nous sépare du modèle américain.

    Par ailleurs, le cliché "Etats-Unis, terre d'immigration" est exactement cela: un cliché. Certes, la période de l'histoire américaine où l'immigration a fonctionné de façon positive a été caractérisée par une hospitalité politique de principe envers les étrangers.

    En tant que libéraux français, quand nous observons cette histoire, nous nous émerveillons, et des résultats qu'elle a produits (le dynamisme économique, technologique et culturel, sans oublier le patriotisme), et du fossé qui sépare cette hospitalité de principe de la méfiance de principe française.

    Une telle admiration est justifiée. Mais elle est de nature à induire en erreur, si elle n'est pas tempérée par la prise de conscience que l'ouverture américaine à l'immigration fut très éloignée de l'immigration incontrôlée, gratuite, laïque et obligatoire que veulent nous imposer les gauchistes -- et certains libéraux inconscients dans leur sillage.

    L'assistanat, le droit au logement, les allocations familiales, la CMU, et plus généralement la logique victimaire et droit-de-l'hommiste sont à l'opposé de la mentalité américaine qui a produit cette circulation des personnes prétendument libre -- et la puissance actuelle des Etats-Unis.

    Les restrictions à l'immigration, les pressions assimilatrices, étaient en réalité très fortes, alors même que les émigrés européens se pressaient en masse à Long Island.

    Or, les effets positifs de ce que nous imaginons, aujourd'hui, avoir été une politique de libre immigration sont le fait de pratiques anciennes, abandonnées depuis longtemps.

    Et la politique actuelle des Etats-Unis, qui se rapproche de plus en plus, depuis 1965, de la vulgate immigrationniste européenne gaucho-libérale, produira à l'avenir, sans nul doute, des effets aussi négatifs que cette dernière.

    L'illusion, ici, réside dans le décalage historique. Par le jeu de la démographie, les phénomènes migratoires ont des effets massifs mais différés dans le temps. Notre époque anhistorique, obsédée par son nombril, incapable de concevoir le passé et l'avenir, a du mal à comprendre cela.

    Au niveau théorique, il n'y a absolument aucune raison de penser que la libre circulation des personnes est nécessaire au fonctionnement d'une société libérale.

    Tout d'abord parce que le libéralisme est avant tout un contrat social, et non, comme le prétendent les anti-libéraux ignorants, une jungle sans droit.

    Or un contrat social ne peut être conclu qu'au sein d'une société homogène, unie par des moeurs communes, par des valeurs communes, par une histoire commune et donc par les liens du sang. Le respect de la parole donnée ne peut survenir au sein d'une jungle mondialiste et multiculturelle, ayant pour seul lien une mention sur une carte d'identité, pour seul langage commun l'argent, et pour seul outil intellectuel commun une poignée de feuilles Excel.

    Enfin, il saute aux yeux que réclamer la libre circulation des personnes, sous prétexte que le libéralisme tend à favoriser la libre circulation des marchandises et des capitaux, est une absurdité.

    Un euro ou une tonne d'acier n'ont pas de relations sexuelles, ne font pas d'enfants, n'ont pas de religion, ne brûlent pas de voitures, ne violent pas de femmes et ne réclament pas le pouvoir.

    Des hommes, si.

    Un mètre cube d'acétone africaine (à supposer que cela existe) et un mètre cube d'acétone française, c'est la même chose.

    Un Français et un Africain, non.

    Réclamer aveuglément la libre circulation des personnes, pour un libéral, c'est reconnaître implicitement la pire des accusations des anti-libéraux, selon laquelle le libéralisme ravalerait les hommes au rang de marchandise.

    En d'autres termes, si les Etats-Unis ont tiré parti intelligemment de l'immigration, c'est en invitant chez eux a) tel étudiant africain devenu directeur scientifique des trajectoires astronomiques à la NASA, b) tel miséreux italien arrivé, à force de travail acharné, à créer sa pizzeria au bout de vingt ans d'efforts, et dont le fils sera sénateur.

    Certainement pas en ouvrant indistinctement ses portes à des hordes d'Africains illettrés et violents, encouragés à la paresse et à la haine de leur société d'accueil par de beaux principes dénués de tout ancrage dans la réalité, que ce soient les droits de l'homme gauchistes ou la liberté de circulation libérale.

    Je crains que la propension de certains libéraux français à prôner la libre circulation des individus ne soit plus une défense de leurs propres intérêts qu'une défense de l'intérêt collectif.

    En effet, un ingénieur de haut niveau, un élève brillant d'école de commerce, un financier d'élite (dans ce cas, je parle un peu au passé...) a toutes les raisons de réclamer la liberté de circuler et d'immigrer pour lui-même.

    Aller créer la prochaine start-up dans la Silicon Valley, s'expatrier pour une multinationale à Singapour ou à Dubaï moyennant un gros salaire, se lancer dans une carrière à la City (là aussi, l'exemple est un peu obsolète désormais...), quoi de plus exaltant pour qui en a les moyens?

    Et peu importe si le prix de cette théorisation abusive est la destruction de sa nation et de sa civilisation par des millions d'immigrés, inactifs, assistés ou travaillant dans des emplois de bas niveau, qui, au mieux, seront pour lui une abstraction jamais côtoyée, au pire, une masse d'esclaves corvéables à merci sur lesquels il pourra bâtir son rêve d'ascension sociale.

    Au prix, je le répète, de la destruction de sa société, de sa nation, de sa civilisation.

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  15. Ce qui pousse l'africain à se séparer de sa famille, de son village, des siens quoi, c'est qu'il crève la dalle. Il est rationnel.
    Pas d'État providence, pas d'immigration massive, une immigration de travail. Les français qui travaillent en Angleterre n'essaient pas de s'assimiler. On ne leur demande d'ailleurs pas.

    En gros, en voulant faire le bonheur des français, l'État français importe du malheur. Logique.

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