samedi, juillet 25, 2009

Victoria, les jeunes années d'une reine

D'un coté, je pouvais me douter qu'un film qui avait déplu au Monde allait me plaire.

Tout ce qui a déplu au Monde m'a plu : l'ellipse politique (pourquoi expliquer aux spectateurs des choses qu'ils peuvent deviner, ou savoir ?), le caractère de fer de la jeune reine, le mariage de raison autant que d'amour (écho d'un débat récurrent sur ce blog).

Peut-être un peu trop romantique, mais ça passe.

Un bon film, solide comme Victoria.

J'envie les Anglais pour leurs souveraines de tête. Le discours d'Elisabeth 1ère («Je viens non pour mon loisir et ma distraction mais résolue, au cœur de la bataille, à vivre et à mourir parmi vous, à tomber, même dans la poussière, pour mon royaume, mon peuple, mon honneur et mon sang. Je sais que j'ai le corps d'une faible femme, mais le cœur et l'estomac d'un roi, et d'un roi d'Angleterre») alors que la prétendument invincible armada menaçait les côtes anglaises, montre que les flamboyants discours de Churchill du l'été 1940 n'étaient pas sans antécédents.

3 commentaires:

  1. j'ai le sentiment que les anglais ont comme un besoin de se retrouver.

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  2. Il faut dire qu'il se sont bien perdus : tapez Enoch Powell rivers of blood dans Gougle.

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  3. je suis pour le mariage de raison histoire de conserver la France et je suis pour les amant(e)s discret(e)s

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