lundi, novembre 30, 2009

Reconquista suisse : panique et colère chez les bobos

Le sujet étant sensible, je précise d'entrée que l'emploi du mot «reconquista» dans le titre est une pure provocation.

Même si c'est un bon début, je ne crois absolument pas que le vote interdisant les minarets en Suisse aura de grosses conséquences à long terme. C'est plus le sursaut du cadavre à cause de la fermentation qu'une preuve de vie.

Mais ne boudons tout de même pas notre plaisir : cette victoire met du baume au cœur.

J'ai été très amusé par les réactions de nos amis sent-bons. Je résume :

> quand le peuple vote à gauche, il exprime une intelligence et une volonté populaires qu'il est criminel de ne pas respecter. Quand le peuple vote à droite, il exprime de vieux et bas instincts populistes qu'il est criminel de ne pas combattre (1). Comme c'est facile d'être de gauche : face, j'ai raison ; pile, tu as tort.

> de toute façon, les Suisses, on va les niquer en les faisant condamner par la cour européenne. Il est comique de voir à quel point les sent-bons français prennent ce vote suisse pour un affront personnel. Peut-être parce qu'il met le doigt sur leur soumission à l'islam et que les couchés n'aiment pas ceux qui restent debout.

Sinon, pour le reste, rien ne change : les sent-bons, les politiciens, les medias sont toujours dans le déni, style «islam, religion de paix et d'amour». Et ils font la leçon à ces connards de nazis du peuple.

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(1) : il m'est d'autant plus facile de me moquer que je n'ai jamais été un grand partisan de la démocratie directe.

7 commentaires:

  1. « je n'ai jamais été un grand partisan de la démocratie directe »

    Et vous avez eu raison : elle pourrait tout à fait profiter aux barbus, à l'avenir. C'est une arme à double tranchant, tout bonnement...

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  3. Il y à bien une élite parisienne bobo, absolument irresponsable.

    Idéologiquement, nous sommes gouverné par 30% de la population, essentiellement des fonctionnaires, et des subventionnés, ce sont eux qui orientent l'information et nous manipule à souhait.

    En tout cas ce genre de débat est trés positif, parce qu'il permet de voir le vrai visage du socialisme, on ne repetera jamais assez qu' hitler été socialiste, et que le nazisme apparatient de fait à la gauche.

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  4. Au risque de passer pour un bobo, cette histoire me met mal à l'aise.

    On commence par les minarets et ensuite quoi ??? Interdiction des resto hallal ? de prier sur un tapis ? port d'un badge jaune (ou vert) obligatoire ? délocalisation de la minorité arabe dans un ghetto ? et pour finir, pourquoi ne pas mettre en place des camps de travail pour que les arabes puissent apprendre la vraie valeur du travail à la suisse ?

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  5. Sans vouloir être méchant, je vous dirai, WD, que vous faites l'erreur des simples : tout pousser à l'extrême.

    Interdire les minarets ne veut pas dire qu'on finira par mettre les musulmans dans des fours. Il y a des étapes entre les deux et on peut très bien s'arrêter en route.

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  6. La route vers l'extrémisme est une pente glissante. Hitler a commencé sa carrière politique dans une brasserie à Munich. Son auditoire n'était qu'une bande d'ivrogne. En moins de 10 ans, il a réussi à abattre tout l'héritage culturel et philosophique germanique. C'est tout de même assez hallucinant !

    Quel impact aura ce vote sur la population suisse ? En particulier les personnes jeunes et crédules qui ont peu de culture politique et qui sont attirés par la facilité ?

    Je suis sûr que les actes de vandalisme contre les mosquées vont se multiplier dans les semaines qui viennent. Les petits arabes qui vont à l'école vont commencer à se faire brimer par leurs petits camarades helvètes dans les cours de récréation. Ça commence toujours comme ça.

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  7. Vous oubliez dans la carrière d'Hitler deux événements exceptionnels:

    > le traumatisme de la première guerre mondiale

    > la crise de 1929

    La carrière d'Hitler ne fut en rien linéaire. Je ne crois donc pas à la théorie de la pente glissante.

    Par contre, j'insiste sur un point : immigrer est toujpurs un arrachement culturel. Soit les immigrés s'arrachent de leur culture volontairement, soit on les force. Refuser cette alternative, c'est préparer non pas les lendemains qui chantent du paradis multiculturel mais la guerre civile.

    Jamais dans l'histoire plusieurs cultures n'ont cohabité sur un pied d'égalité (sauf le cas particulier des empires). Il faut toujours qu'une s'impose aux autres et puisque nous sommes ici en France, il est légitime que la culture française s'impose, et durement s'il le faut.

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