dimanche, janvier 03, 2010

Quand l'idéalisme médiatique et la démagogie rencontrent la réalité : l'exemple de Guantanamo

Barack Obama a promis de fermer la prison de Guantanamo en un an. Un an plus tard, ce n'est toujours pas fait.

Les démagogues répondront : mauvaise volonté. Tout est si simple dans le monde irréel des idéalistes irresponsables.

Pourtant, il y a eu de multiples tentatives.

Pourquoi alors y a-t-il toujours des détenus sans procès ?

Tout simplement parce que la raison qu'avait GW Bush pour ouvrir Guantanamo persiste : les USA ont capturé des individus qu'ils considèrent dangereux pour leur sécurité sans être en situation de leur faire un procès en bonne et due forme.

En un autre temps, ils auraient tout simplement subi une «corvée de bois» ou un saut dans la mer avec des bottes en béton.

Finalement, Guantanamo est peut-être un progrès.

Ce n'est pas satisfaisant intellectuellement, mais c'est la vie, il arrive qu'elle présente des situations ambiguës où l'on est forcé de choisir la moins mauvaise solution.

Evidemment, cela ne convient pas au manichéisme médiatique ou au sentimentalisme d'estrade, aux «belles âmes» qui font la leçon au monde entier du fond de leur canapé bio-commerce équitable. Dommage qu'on n'entende que ce son de cloches (et quelles cloches !).

1 commentaire:

  1. D'autant qu'il reste environ 80 prisonniers yéménites et que la perspective de les retrouver dans les rangs de l'insurrection ne facilitera pas leur extradition vers leur pays d'origine.

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