dimanche, mars 28, 2010

Affaire Zemmour : un épisode symbolique de la petite guerre d'Algérie ?

Les envahisseurs migratoires (j'entends par là les immigrés non-intégrés) cherchent, légitimement de leur point de vue, à prendre le pouvoir en France, à imposer leur mode de vie et leurs valeurs. Après tout, ils ont le vent démographique en poupe.

Mais la démographie, ça prend du temps. Comment maintenir tranquilles ces abrutis de futurs (pas si futurs) dominés, les franchouillards, et les empêcher de réagir, en attendant que la situation soit irréversible ?

C'est là qu'interviennent les traitres de l'élite dénationalisée. Le mieux pour éviter qu'un problème soit résolu, c'est de nier qu'il existe. D'où l'interdiction de statistiques ethniques et les hurlements au racisme dès qu'on évoque des problèmes dont les immigrés ne seraient pas les victimes mais les causes.

L'affaire Zemmour est exemplaire à cet égard : on a reproché, et avec quelle hargne, à Eric Zemmour d'avoir porté sur la place publique un problème que la bien-pensance estime indispensable de nier avec la dernière force.

Eric Zemmour aurait dit «90 % des trafiquants de drogue sont asiatiques», il n'y aurait pas eu d'affaire Zemmour parce que c'était faux.

Ce qui gêne les traîtres est précisément que Zemmour ait exprimé une vérité interdite.

L'expression est un enjeu de pouvoir : censurer Zemmour, c'est vouloir faire sentir qui est le maître. On ne montre pas vraiment son pouvoir quand on censure un mensonge. C'est quand on arrive à censurer une vérité, pourtant évidente, qu'on démontre sa force.

Il y a la prise de pouvoir physique, ces fameux territoires perdus de la République. Elle se double d'une prise de pouvoir symbolique : interdire tout discours critique sur les futurs maîtres (ou supposés tels).

Dans ce domaine, notre défaite est consommée : d'un coté s'étalent complaisamment des textes de rap haineux dans le silence assourdissant de la bien-pensance. De l'autre, une vérité banale provoque un tollé. Les medias ont choisi leur camp, c'est celui des envahisseurs.

Cependant, toute la vie de notre pays ne se résume pas à ce qui se passe sur les plateaux de télévision, même si cela y joue un rôle trop important à mon goût.

La bien-pensance perdra par où elle pèche, son fantasme d'homme nouveau, tout entier dans le présent, sans passé, ni futur, sans racines, sans liens, sans attaches et sans préférences.

Toutes ces choses bien humaines, qui puent et qui ont des poils, les racines, les origines, la famille, la culture, les habitudes, les fidélités, vont revenir avec d'autant plus de violence qu'on a déployé d'immenses efforts pour les tuer. La réalité se venge toujours, et à la mesure de l'affront qu'elle a subie.

(Nota : j'appelle «petite guerre d'Algérie» la future guerre raciale française que nous prépare la bien-pensance à coups d'immigration massive et incontrôlée. C'est bien entendu une litote.)

1 commentaire:

  1. Il faut lire et relire Philippe Muray. «L'envie de pénal», c'est bien trouvé pour qualifier le déchainement anti zemmourien.

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