jeudi, mars 25, 2010

Les Bisounours, bientôt victimes de banqueroute ?

Les Bisounours vivent dans une bulle d'irréalité.

Vous en connaissez les mantras, les slogans, les attendus : l'immigration est une richesse, toutes les cultures se valent (sauf la nôtre), l'homme est une femme comme les autres, l'enfant au centre, la santé n'a pas de prix, la guerre c'est mal, les homosexuels sont des couples comme les autres, la retraite est un droit inaliénable, non-discrimination, on n'est pas vieux si l'on est jeune dans sa tête, le mélange, la mixité, le métissage, etc ...

Or, quand on y regarde de près, on constate que les thèmes favoris des Bisounours ont un lien, plus ou moins direct, mais fort, avec l'Etat-mamma déficitaire.

C'est vrai à l'évidence avec l'immigration arabo-africaine qui d'après JP Gourevitch coûte de 26 à 28 milliards d'€ par an. C'est vrai du bordel scolaire. C'est vrai du foutoir dans les moeurs (combien coûtent aux pays tous ces divorces, ces familles recomposées, avec les pertes de productivité, de stabilité et de constance, qui les accompagnent ?). Et ainsi du reste de Bisounoursland.

De plus, toutes les lubies des Bisounours sont soutenues par des organismes étatiques ad hoc, de la Halde à l'INED, en passant par tous les observatoires Tartempion et autres hototorités Bidules. Et mêmes les medias les plus en pointe du politqiuement correct sont subventionnés, sans parler des «zartistes».

A partir d'un niveau que nous avons dépassé depuis longtemps, le désordre et le manque de discipline coûtent, et coûtent très cher.

Il est bon qu'un pays connaisse un peu de désordre, car c'est dans les interstices que s'insinuent la liberté et l'innovation. Cependant, quand on bascule dans l'excès, comme c'est notre cas, l'entropie dévore les énergies et abrutit le pays.

Jusqu'à maintenant, nous avons réussi à garder un mode de vie déréglé, qui nous séduisait par sa licence, en vivant à crédit depuis trente-cinq ans, essentiellement aux frais de ceux qui avaient des capitaux à nous prêter. Mais il semble que nous serons bientôt à l'heure des comptes. La France suit la même pente que la Grèce.

A ce moment-là, les voiles dont les Bisounours tentaient de couvrir la condition humaine seront déchirés.

Quand nous ne pourrons plus payer CMU, RMI et allocations familiales, pourra-t-on continuer à feindre que l'immigration est forcément une richesse ? Quand nous ne pourrons plus payer des professeurs de «remédiation», ne sera-t-on pas obligé de rétablir la discipline dans les classes, parce c'est ce qui coûte le moins ? Quand nous serons appauvris au point qu'une femme seule ne pourra plus élever un enfant, y aura-t-il autant de divorces (1) ?

Et quand la police et la justice seront obligées, faute de moyens, de revenir à l'essentiel, que restera-t-il des Halde et compagnie ?

Vivre à crédit nous a permis d'entretenir l'illusion que la vieille société, dure mais humaine, faite pour des temps durs, appartenait au passé, que désormais l'homme, la femme, la naissance, l'enfance, la maladie, la vieillesse, la mort, soi, l'autre, tout avait changé et jusqu'à la nature humaine.

Les illusions sont faites pour être dissipées. Elles le seront par la banqueroute de l'Etat. Hélas, nous abordons l'épreuve dans de mauvaises conditions : comment vont réagir ces enfants au cœur d'agneau que sont devenus beaucoup de nos concitoyens ? Sauront-ils trouver en eux des ressources qu'ils avaient l'habitude d'attendre de la collectivité ? Ou seront-ils prêts à suivre le premier charlatan venu ?

Les premiers signes venus de Grèce n'incitent guère à l'optimisme. Les Grecs croulent sous la dette, croyez vous qu'ils se retroussent les manches et s'activent ? Non, ils font grève et manifestent.

Nous allons vers les lendemains qui déchantent.

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(1) : des études américaines, tabous en France, montrent que le nombre de femmes seules avec enfants est étroitement corrélé avec le montant des aides. On s'en serait douté.

4 commentaires:

  1. Nous allons vers des lendemains qui déchantent, et des lendemains de sang aussi. Ca va être drôle.

    Sinon, je n'ai pas lu cette étude américaine, mais est-ce que le nombre d'enfant n'est pas lui aussi corrélé aux aides ? (En Europe tout du moins.) Je n'y connais rien, mais est-ce que ce n'est pas une possibilité ?

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  2. Ce qui se passe là-bas n'est qu'une gentille répétition de la grande fête qui se prépare chez nous - ce sera d'un festif inoubliable...
    A ce propos, un petit lien qui pourra peut-être éclairer quelques lanternes.

    dette grecque

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  3. Tiens, comme je ne sais plus si j'avais déjà mis ce lien, je vous le (re)mets... comme le titre l'indique, il donne froid dans le dos...

    zone euro

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  4. La réalité, c'est plus fort que le socialisme.

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