mercredi, juin 09, 2010

Naufrage de l'Euro : nous coulerons tous ensemble

La construction bureaucratique européiste fait naufrage car elle nie les nations et le nationalisme (1).

L'abandon de souveraineté qu'est l'Euro coule et on nous explique que la solution est encore plus d'abandons de souveraineté.

Nous sommes dans le dilemme classique : d'un coté, faire amende honorable, abandonner enfin la mauvaise idée et minimiser les dégats ; de l'autre coté, persévérer dans l'erreur, persister à affirmer avoir raison et rendre l'échec final d'autant plus dévastateur.

L'autisme des européistes ne laisse aucun doute : la deuxième solution sera poussée à son maximum. Seuls des émeutes et des morts feront reculer les européistes.

J'ai déjà écrit tout cela, mais ça me fait tellement peur que je radote.

(1) : pour le meilleur et pour le pire, la grande évolution politique depuis la révolution française est que les manants ont placé dans la politique les espérances de vie meilleure qu'ils plaçaient auparavant dans la religion et que, dans ce mouvement, ils sont devenus nationalistes. D'où l'aphorisme que je ressasse : la patrie, c'est la fierté qui reste au pauvre quand il n'a plus rien. A ignorer ou à combattre cette réalité, nos élites nanties et dénationalisées s'exposent à de facheuses surprises.

6 commentaires:

  1. "Seuls des émeutes et des morts feront reculer les européistes"

    Mmhhh, je crois que, là encore, ils attribueront ces morts et ces émeutes à un défaut de "construction" européenne. Ils prôneront ainsi la mise en place d'une police anti-émeutes, comme dans Soleil vert. La seule chose qui puisse faire reculer les européistes, c'est l'effondrement de l'Union européenne. Et il y aura encore des nostalgiques, comme en ex-URSS. L'européisme est une religion, voilà tout.

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  2. Je suis d'accord.

    Mais, comme en URSS, la réalité finira par s'imposer : les plus fanatiques resteront nostalgiques, mais la majorité, plus tiède, comprendra enfin.

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  3. "la patrie, c'est la fierté qui reste au pauvre quand il n'a plus rien"

    Vous voilà citant Jaures ! Période de grand trouble, très grand trouble !

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  4. Ca m'est venu spontanément. Je ne savis pas qu'un illustre personnage l'avait dit avant moi. Une réminiscence ?

    Peut-être n'est-ce pas si idiot ?

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  5. Il ne peut en aller autrement puisque ceux qui nous ont mis dans ce pétrin sont toujours en poste... comment pourraient-ils seulement accepter de tuer la poule aux œufs d'or?

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  6. Pas besoin d'émeutes pour les faire reculer ; le marché s'en chargera en faisant monter les taux. Peut-être même qu'ils s'enfuiront...

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