mercredi, janvier 12, 2011

Européistes, des ethno-traitres ? La «preuve» par l'agenda

L'UE produit à nos frais un agenda baptisé Europa qu'elle a l'intention de distribuer dans les écoles.

Le calendrier comprend les fêtes musulmanes, hindoues, sikhs, juives. Entre autres… Sans oublier la Journée de l’Europe et d’autres dates clefs de l’Union européenne.

Aucune fête chrétienne n'y figure. L'Italie et la Pologne protestent (mais pas la France).

J'aime ce genre d'incident : il a l'avantage de révéler brutalement certaines vérités (1). Et puis, si la technocratie bruxelloise continue sur cette voie, on n'a pas fini de rigoler.

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(1) : pour un européiste, l'immigré est l'Européen idéal : aucunes racines dans les vieilles nations européennes et une grande soif d'Etat-providence.

11 commentaires:

  1. Mais c'est quoi au juste, un européiste ?

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  2. Nous savons qu'un Européiste est une personne favorable au fédéralisme européen.

    La vraie question a mon avis est : Qui sont les Européistes?

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  3. Franck:

    Question: qu'ont ils déclaré suite aux plaintes formulées?

    A/ Erreur de notre part que nous allons corriger en rajoutant les fetes chretiennes. (Veulent ils nous faire croire que c'était une simple erreur que d'avoir oublié Noël?)

    B/ Erreur de notre part que nous allons corriger en éliminant toutes les fetes religieuses de ce calendrier. (Tout plutot que de mentionner les fetes chretiennes.)

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  4. @Alski :
    alors j'en suis ! mais ça laisse des questions ouvertes :
    Les confédéralistes rentrent-ils dans le cadre des européistes ?
    Vous-même, souhaitez-vous une Union de pays européens ? si oui, dans quels domaines et avec quelle forme ?

    Parce qu’il existe certainement autant de variétés chez les ‘souverainistes’ (de l’indépendantiste absolu au tenant d’une union politique ou économique à géométrie variable) que chez les européistes…

    Ça serait un peu plus constructif qu’imaginer tous les fédéralistes en individus sans racines ni attaches (ou apatrides, ou mondialisés suivant les mots/maux des époques) qui ont imaginé un plan diabolique pour vider la culture et les peuples européens de leur substance. En l’occurrence l’immigration.

    Se dire que personne ne gère rien de ce bordel de flux migratoires, que nos chers gouvernants, de peur de s’éclabousser en prenant le problème à bras le corps, préfèrent tenir de beaux discours qui sentent bon et laissent la situation empirer, qu’il n’y a pas de volonté malfaisante mais plutôt une absence de volonté, c’est si difficile ?

    le rêve initial des fédéralistes était de permettre à la France de prendre les bonnes habitudes allemandes ou hollandaises (relations sociales, libertés publiques, gouvernance économique).
    La réalité, c’est que la France a réussi à transformer l’UE en une autre elle-même (inflation législative, lourdeur technocratique…). Les étatistes - qui sont rarement des fédéralistes – n’y sont pas pour rien !

    Et si c’était ça, la mélancolie française ?

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  5. La cause est amusante . Pourquoi ne pas signaler les fêtes chrétiennes ? Il a été répondu : parce que tout le monde les connait.Vraiment?
    Pourquoi noter les Lundis alors que personne n'ignore qu'ils sont placés entre le Dimanche et le Mardi.
    Laurent Jamaire

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  6. Un européiste est un idéologue qui confond la bureaucratie bruxelloise et l'Europe. L'européisme est une idéologie qui veut bâtir une fédération européenne sur les ruines des nations européennes. Il semble d'ailleurs que la destruction des nations soit devenue un objectif plus important que la construction européenne.

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  7. Pour ce qui est de l'agenda, voir la lettre de Sami Aldeeb et la réponse qu'il a eue sur son site "Savoir ou se faire avoir", article "Réponse de lUnion européenne qui a perdu la tête ou les couilles", 6 janvier 2011.

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  8. Pytheas >>>

    Je ne sais pas si c'est votre cas mais après mes études j''ai vécu et travaillé dans divers pays Européens pendant plus de 10 ans avant de revenir en France voilà quelques ann ées.

    Mon experience m’indique qu’avec l’UE tout est devenu plus facile pour les entreprises et que rien n’a changé pour les peuples.

    Pour l’anecdote j’ai délocalisé pour ma société un service de l’entreprise d’Angleterre en Italie. Plus de 30 anglais se sont retrouvé au chomage du jour au lendemain. Je n’ai eu aucun problème administratif, uniquement de la logistique et du recrutement à gérer.

    Une fois en Italie, j’ai du par contre obtenir un permis de séjour afin de pouvoir transférer mon contrat de travail d’un pays à l’autre alors que je restais salarié du meme groupe !!! Est-ce suffisemment parlant ?

    Je peux vous dire qu'aucun peuple que j'ai cotoyé ne se sent concerné par l'europe. Chacun est très fier de son pays et de sa culture. La plus grande unité d’appartenance qui puisse exister et à laquelle un etre humain puisse se référer est la nation.

    Je repose en passant à Franck la question à laquelle il n’a jamais - je crois - répondu : Pourquoi avoir tronqué la phrase de Montaigne qui est à l’origine : « Il faut voyager pour limer et frotter sa cervelle à celle d’autrui. » ?

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  9. Nul mystère, ni intention maligne : les voyages ne sont pas le sujet de ce blog.

    J'ai beaucoup voyagé dans ma jeunesse lointaine. Probablement dans un état d'esprit et dans des conditions peu ordinaires chez les touristes. Cela n'a jamais fait de moi un «citoyen du monde», bien que je pense connaître le monde mieux que la plupart des citoyens du monde auto-proclamés. Il y a sans doute une relation de cause à effet : quelquefois, pour aimer et sa faire des illusions, il vaut mieux ne pas trop connaître.

    Voici la citation de Montaigne :

    *************

    Je voudrois que lePaluël ou Pompee, ces beaux danseurs de mon temps, apprinsent des caprioles à les voir seulement faire, sans nous bouger de nos places, comme ceux-cy veulent instruire nostre entendement, sans l'esbranler : ou qu'on nous apprinst à manier un cheval, ou une pique, ou un Luth, ou la voix, sans nous y exercer : comme ceux icy nous veulent apprendre à bien juger, et à bien parler, sans nous exercer à parler ny à juger. Or à cet apprentissage tout ce qui se presente à nos yeux, sert de livre suffisant : la malice d'un page, la sottise d'un valet, un propos de table, ce sont autant de nouvelles matieres.

    A cette cause le commerce des hommes y est merveilleusement propre, et la visite des pays estrangers : non pour en rapporter seulement, à la mode de nostre noblesse Françoise, combien de pas a Santa rotonda, ou la richesse de calessons de la Signora Livia, ou comme d'autres, combien le visage de Neron, de quelque vieille ruyne de là, est plus long ou plus large, que celuy de quelque pareille medaille. Mais pour en rapporter principalement les humeurs de ces nations et leurs façons : et pour frotter et limer nostre cervelle contre celle d'autruy, je voudrois qu'on commençast à le promener dés sa tendre enfance : et premierement, pour faire d'une pierre deux coups, par les nations voisines, où le langage est plus esloigné du nostre, et auquel si vous ne la formez de bon'heure, la langue ne se peut plier.

    Aussi bien est-ce une opinion receuë d'un chacun, que ce n'est pas raison de nourrir un enfant au giron de ses parens : Cette amour naturelle les attendrit trop, et relasche voire les plus sages : ils ne sont capables ny de chastier ses fautes, ny de le voir nourry grossierement comme il faut, et hasardeusement. Ils ne le sçauroient souffrir revenir suant et poudreux de son exercice, boire chaud, boire froid, ny le voir sur un cheval rebours, ny contre un rude tireur le floret au poing, ou la premiere harquebuse. Car il n'y a remede, qui en veut faire un homme de bien, sans doubte il ne le faut espargner en cette jeunesse.
    *************

    Comme vous voyez, l'enfant-roi monchéri-moncoeur, ce n'était pas la tasse de thé de Montaigne.

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  10. http://www.europadiary.fr/

    Un lien que je vous conseille Franck
    Laurent Jamaire

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  11. @ Alski :
    J’ai eu l’occasion de beaucoup voyager en Europe lors de mon premier job (mais vraiment beaucoup !). Cette expérience a renforcé ma conviction qu’une Union Européenne est viable.

    Contrairement à vous, j’ai pu rencontrer des individus trouvant tous les jours des points communs dans leurs langues, leurs cultures et leurs sociétés respectives. Il faut dire qu’au lieu de faire un immersion dans une société donnée, je réunissais des personnes de divers pays !

    J’ai pu constater par ailleurs qu’il y a plus de points communs entre un lillois et un bruxellois, qu’entre un lilllois et un marseillais. Et à ce jeu là, on croise assez vite des itinéraires à travers l’Histoire ( avez-vous remarqué le nombre de patronymes à consonance espagnole dans les Flandres ? et de patronymes français en Angleterre ?)
    Mon deuxième job était à Londres, grande capitale, mais pas exactement européenne (j’ai est rencontré au moins autant de personnes du Commonwealth que d’européens continentaux).

    Je ne peux que vous rejoindre sur votre constat de l’écart entre les avancées pour les entreprises et pour les individus. Il faut néanmoins relativiser ; lorsque vous êtes frontalier, pas mal de choses ont été rationalisées.
    Mais est-ce pour autant que la mauvaise réalisation d’une idée doit discréditer l’idée elle-même ?
    c’est le procès facile fait au communisme, et l’argument ne semble pas porté… Il me parait toujours plus intéressant d’aller chercher en quoi les postulats d’une idée sont justes ou non, plutôt que pointer les dysfonctionnements de sa mise en pratique (sinon, je me suicide chaque jour au boulot ;-)

    Je reste plutôt convaincu de l’intérêt d’une (con)fédération d’états européens, dans la mesure où la constitution politique précède l’intégration économique. L’UE par la petite porte, qui force insidieusement l’union politique par l’intégration économique et monétaire a clairement failli, les ‘peuples’ (comme vous dites) ayant eu la juste impression de se faire faire un enfant dans le dos.

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