jeudi, mars 17, 2011

Nucléaire et pétrole : les Allemands sont complètement cons

Thilo Sarrazin, le mal nommé, soutient que l'afflux d'immigrés fait baisser le niveau intellectuel de l'Allemagne. Pour ma part, j'accuserais plutôt le socialisme et l'assistanat. De toute façon, ces explications ne sont pas contradictoires. De plus, la démocratie sondagière favorise à outrance le règne des cons, très majoritaires ou, en tout cas, très affirmatifs.

Bref, il est clair que l'intelligence collective est en baisse.

On en voit encore un exemple avec les histoires actuelles de nucléaire, car enfin, il ne faut par être Einstein pour comprendre qu'il n'y a qu'une alternative au nucléaire pour produire de l'électricité : les hydrocarbures, charbon, fuel, gaz.

Tout le reste, c'est un amusement pour les médias. Aucune des énergie dite alternatives n'est une véritable alternative, en coût, en quantité et en qualité. Qu'est-ce qu'on n'en a foutre d'une éolienne qui ne tourne pas quand on en a le plus besoin ?

On peut certes diminuer notre consommation électrique, mais on ne peut pas la réduire à rien. Donc il restera toujours la question : nucléaire ou hydrocarbures ?

Si l'on pèse les raisons politiques, économiques et écologiques, le nucléaire l'emporte de très loin. Le nucléaire est quasi-inépuisable et nous ne dépendons de personne (les sources de matériaux fissiles sont diversifiées).

Le nucléaire pourrait-il être plus sûr ? Oui, il y a toujours moyen de faire mieux.

Il faudra tirer la leçon de ce qui s'est passé au Japon pour améliorer encore la sécurité, mais c'est un travail d'ingénieur classique. Le nucléaire n'est pas source de catastrophes dans les pays avancés, comme le Japon est en train de le démontrer (cela peut sembler étrange dans le présent contexte d'hystérie médiatique, mais réfléchissez-y à tête reposée).

Rappelons, afin de revenir à la rationalité, qu'un barrage qui s'est rompu lors du séisme a fait plus de morts que le réacteur de Fukushima jusqu'à maintenant.

La vraie question du nucléaire n'est pas en France, en Allemagne, en Suisse ou au Japon. Elle est en Inde, en Chine, en Jordanie, aux Emirats Arabes Unis, en Iran, au Qatar, en Egypte, tous ces pays qui s'équipent ou envisagent de s'équiper en centrales nucléaires et dont il n'est pas certain qu'ils auraient les moyens de faire face à un accident grave.

Laissons l'avant dernier mot à François d'Orcival :

«On est d’autant plus frappé du contraste qui existe entre ce sang-froid chez les Japonais et l’espèce de panique qui s’est emparée de certains cercles ici, pour des motifs évidemment politiques. Nous, Français, n’avons connu ni Hiroshima ni Tchernobyl, et entendre Nicolas Hulot, Daniel Cohn-Bendit ou Eva Joly perdre leurs nerfs en nous annonçant l’apocalypse nucléaire – les mêmes qui n’hésitent pas à accuser Nicolas Sarkozy « de jouer sur les peurs des Français » lorsqu’il parle d’islam ou d’immigration – est, pour tout dire, assez pathétique. L’opinion publique a besoin de renseignements vrais, d’explications claires, nullement d’agitation. Les pouvoirs publics, les autorités compétentes, les ministres chargés de ces dossiers (Éric Besson à l’Industrie, Nathalie Kosciusko-Morizet à l’Écologie) informent avec compétence et sens des responsabilités. Devant l’épreuve, l’exemple vient de Tokyo.»

Et je prends le dernier mot : quelle est la décision rationnelle pour les Français ? Construire encore plus de centrales nucléaires pour exporter de l'électricité vers l'Allemagne.

De toute façon, les vents dominants sont d'ouest : si il y a un Tchernobyl en France, les Allemands se le prendront sur la gueule et, en plus, ils nous auront grassement payés.

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