mercredi, juillet 13, 2011

Investissement militaire : le retard se paye au prix du sang et des larmes

Notre pays est saigné à blanc par les «transferts sociaux», c'est-à-dire par l'achat d'électeurs avec l'argent des moutontribuables (650 Md € / an). Alimenter ce social-clientélisme est la priorité absolue de nos dirigeants, il y sacrifie, avec un je m'en-foutisme criminel, tout le reste, y compris les missions régaliennes.

Celles-ci devraient être financées en priorité : on paye d'abord la police, la justice et l'armée. Le reste, c'est du luxe, on voit ensuite. C'est tout le contraire que l'on fait.

Parmi les missions régaliennes, le développement de technologies militaires fonctionne sur un cycle très long. Autrement dit, les négligences d'aujourd'hui et celles qu'on voit venir pour demain vont faire sentir leurs effets délétères pendant des décennies. On peut construire une nouvelle prison en deux ans, pas un nouveau porte-avions.

En entrant en guerre en 1941, les USA ont pu former très vite des centaines de milliers d'aviateurs, de marins et de soldats, ils ont pu produire, en convertissant leur industrie automobile, des milliers d'avions et de chars. Mais il y a une chose qu'ils n'ont jamais rattrapé : leur retard technologique sur les Allemands. L'équivalent du Tigre sera le Patton, l'équivalent du Me 262 sera le Shooting Star, tous sortis après la guerre. En attendant, les GI ont du se battre avec le Sherman et Mustang, dont on estime qu'ils étaient surclassés dans un rapport de 1 à 5. Et je ne parle pas des V1 et V2.

Quand on préfère sauver une allocation au prix d'un retard technologique, on le paye un jour ou l'autre, au prix du sang, des larmes et de la liberté.

Nous vivons des jours difficiles, j'ai peur que les lendemains soient pires encore.

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