samedi, septembre 29, 2012

Pourquoi le libéralisme est LA réponse à la crise


Pourquoi le libéralisme est LA solution à la crise.

D'autres bloggueurs choisiront une approche plus théorique pour répondre à cette question.

Pour ma part, je choisis une méthode empirique.

Il est facile de faire une comparaison géographique. Par exemple, on pourrait comparer la Nouvelle-Zélande et la France, ou le Canada et la France. On ne tarderait pas à constater que les pays qui se portent le mieux sont ceux qui sont les plus proches des idéaux libéraux.

On peut toujours répondre, avec une certaine mauvaise foi, que les pays ne sont pas comparables, pour des raisons de culture et de situation. Je dis "mauvaise foi" car, si j'admets que les comparaisons entre pays ne sont jamais parfaites, cela n'empêche pas d'en tirer certaines conclusions.

Mais on peut faire une comparaison historique, dans le temps, en restant en France. Pour le coup, toutes les objections méthodologiques de la comparaison entre pays sautent.

J'emprunte ce graphique à Charles Gave :





Que voyons nous ? Que l'augmentation du chomage, et inversement la croissance, est corrélée à la part de l'économie étatisée (que Gave appelle à juste raison communiste). Et nous savons par la théorie et par des études économiques que cette corrélation est un lien de causalité. Nous avons même un chiffre : la création d'un emploi public détruit 1,5-2 emplois privés.

Or, ce mécanisme est réversible (même en France - regardez les deux graphiques) : libéralisons, le chômage diminuera et la croissance reviendra. Le libéralisme est la solution à la crise.

Deux problèmes :

> nos politiciens ne sont pas seulement lâches. Cela serait en quelque sorte trop beau. Ils sont également incompétents. Ils ne connaissent pas le libéralisme, tout juste croient-ils en un vague communisme de marché dont j'ai dit ce que je pensais.

> si, par miracle, il existait des politiciens libéraux, comment parviendraient-ils au pouvoir, sachant que plus de la moitié des Français, qui reçoivent plus de la moitié de leurs revenus de la collectivité, vivent bien, pour l'instant, la servitude socialiste ?

Le naufrage est inévitable.

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