Rappelons qu'un pape n'est pas un saint, qu'un catholique est autorisé à juger que le pape est mauvais, voire, comme cela s'est déjà produit dans l'histoire, épouvantable ; dans le respect de l'obligation d'humilité.
Le pape actuel est allé faire l'apologie de l'immigrationisme à Lampedusa. C'est totalement déplacé, à la limite de l'absurde. Rappelons trois points de doctrine, plusieurs fois réaffirmés par le passé :
> l'immigration est un déracinement et, de ce fait, elle ne doit pas être encouragée.
> l'obligation d'accueil de l'immigré qui incombe au chrétien est individuelle, et non collective. Il y a toute une exégèse sur la notion de "prochain" ("Tu aimeras ton prochain comme toi-même"). Autrement dit, chaque immigré doit être accueilli personnellement par un chrétien, et non par l'intermédiaire de l'Etat. Cela fixe un seuil de tolérance de manière naturelle.
> l'humilité ne signifie aucunement l'oubli de ce qu'on est. Un chrétien doit sans cesse témoigner de la Vérité, les immigrés d'autres religions, notamment musulmane, sont dans l'erreur et on doit s'efforcer de les convertir.
Certains soutiennent que l'Eglise, dans sa dimension humaine et imparfaite, en tant qu'institution, a pour objet de mettre à l'épreuve les Saints afin qu'ils se révèlent.
Le pape François nous promet une belle moisson d'épreuves. Benoît XVI et sa grande rigueur intellectuelle me manquent beaucoup.
Et pendant ce temps, quasi-silence sur le martyre des chrétiens d'Orient.
François est décidément un prénom qui porte malheur de nos jours.
mercredi, juillet 10, 2013
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