samedi, août 10, 2013

La taxe sur les vaches, ce ne sont pas les vaches qui la payent

Nos dirigeants ont beau avoir fait les «grandes» écoles, enfin, surtout une, l'ENA promotion Voltaire, leur ignorance de l'économie est stupéfiante, même quand ils ont été «professeurs d'économie», comme Moscovici et Hollande (on croit rêver ! On se demande bien ce qu'ils ont pu enseigner à leurs élèves).

Puisque l'Etat socialiste est atteint d'un TFC (Trouble Fiscal Compulsif), rappelons quelques notions élémentaires :

1) ce n'est pas l'objet de la taxe qui paye la taxe : la taxe sur les vaches n'est pas payée par les vaches, la taxe sur les voitures n'est pas payée par les voitures, la taxe sur le CO2 n'est pas payée par le gaz carbonique ...

2) dans une chaine, celui qui subit la taxe est le maillon le plus faible.

Prenons un exemple très simplifié :

Soit une taxe sur les bâtons de réglisse (avec ce gouvernement ultra-socialiste, tout est possible).

Supposons que le producteur a un quasi-monopole et que le client peut s'adresser à plusieurs distributeurs pour faire jouer la concurrence.

Même si, nominalement, c'est le producteur qui paye la taxe, il peut profiter de son monopole pour augmenter ses prix, rendant la taxe indolore pour lui. Le client fait jouer la concurrence des distributeurs et les prix finaux ne sont pas augmentés. C'est donc le distributeur qui prend, de fait, la taxe sur sa marge.

Autrement dit, c'est le plus faible qui morfle la taxe.

Le prurit taxatoire est une machine à détruire les agents économiques les plus vulnérables. Remarquons que cela n'est nullement contradictoire avec le socialisme de 2013, qui a abandonné depuis longtemps les damnés de la terre, pour se consacrer aux insiders : fonctionnaires, bobos, nantis, privilégiés, assistés de tout poil.

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