jeudi, février 20, 2014

Societe d'abondance, société de médiocrité ?


La polémique (justifiée) sur le livre Tous à poil me fait penser une fois de plus que la production littéraire à destination des enfants est d'une grande médiocrité, quand elle n'est pas franchement perverse pour cause de militantisme.

Or, elle n'a jamais été aussi abondante, il y a un marché.

Nous avons quatre cas :

1) La proportion de bonnes œuvres augmente avec la production. Croissance exponentielle des bonnes œuvres.

2) La proportion est constante et donc le nombre de bonnes œuvres augmente proportionnellement à la production.

3) La proportion baisse raisonnablement et le nombre de bonnes œuvres reste constant.

4) La proportion baisse fortement et le nombre de bonnes œuvres diminue.

Il est clair que le remplissage se fait par le bas. 1 et 2 sont exclus.

Restent 3 et 4. Je me demande si, par un phénomène d'étouffement, nous n'en serions pas à 4.

Évidemment, vous me voyez venir avec mes gros sabots. Ne serait-ce pas généralisable à toute notre production intellectuelle ? Quand on entend les conneries qu'on entend, qu'elles viennent de l'université, de la politique ou des médias, on se dit que si nos ancêtres avaient été aussi cons, nous ne serions pas là.

Au fait, pour la littérature enfantine, j'ai réglé le problème : je m'en tiens aux classiques, éprouvés.

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