samedi, août 23, 2014

L'infâme «essentialisation»

Dans le fil de commentaires en lien, je suis accusé d''infâme «essentialisation».

Que signifie cette accusation typiquement gauchiste ?

Elle signifie que, suivant une des expressions favorites de De Gaulle, je considère que les choses sont ce qu'elles sont. Que je les regarde en face, que j'appelle un chat un chat. Que les choses et les hommes ont une essence, qu'ils ne sont  pas des notions indéfinies flottant dans des cerveaux malades et modelables à l'infini.

Pour la gauche, qui a un rapport conflictuel avec la réalité, c'est évidemment un crime impardonnable.

Considérer que, les choses étant ce qu'elles sont, une paire d'homosexuels n'est pas un couple, un pays plombée par la gabegie publique ne peut être prospère, l'islam est violent, un étranger n'est pas un autochtone, passe très mal à gauche.

Cela n'empêche pas les nuances. L'islam est aujourd'hui un danger. Je veux bien admettre (sans vraiment y croire) que, dans deux ou trois siècles, il aura changé. Mais, en attendant, c'est maintenant qu'il faut se défendre.

L'accusation d'«essentialisation» marque toujours le gauchisme de l'accusateur. Mais aussi ses limites intellectuelles et morales : l'incapacité à regarder la réalité en face.

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