Je lis Georges Ayache et il m'avait échappé à quel point le Figaro était anti-gaulliste dans cette période.
Il n'y a là rien de nouveau, c'est toujours la même histoire : une partie de la bourgeoisie a toujours été prête à abandonner la France à l'étranger pourvu qu'elle sauve son petit capital, sa petite résidence secondaire, ses petites usines, sa petite tranquillité.
Que l'étranger fût tour à tour anglais, allemand, américain, ne change rien à l'affaire, c'est toujours la même démarche.
Sarkozy et Hollande se sont chienninement couchés devant Obama et Merkel. Et quand j'entends les soupirs enamourés de certains «Ah, Juppé, il est brillant», Juppé ce salopard qui nous vendra aux Allemands et aux Américains s'il ne nous vend pas aux arabes, ou peut-être les trois à la fois, Juppé qui mérite plus de coups de pied au cul que d'accolades, je me dis que, décidément, il y aura toujours les mêmes cons toujours prêts aux mêmes conneries, que certains ont la passion de l'abandon comme d'autres ont la passion de la musique.
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