Livre intéressant sur le processus de retour au pouvoir de De Gaulle en 1958.
De Gaulle a été retors, manipulateur, vicieux, mais il avait une ambition pour la France autant que pour lui-même (normal puisque dans son esprit les deux se confondaient).
Ce qui est désespérant pour notre temps, c'est la somme d'intelligence et de caractère qu'il faut pour contourner, aujourd'hui comme hier, les hommes du système.
Les grandes envolées lyriques en chambre «la légalité républicaine en danger» alors que le pays se décomposait montrent toute la déconnection de ces notables.
Est-il écrit dans le destin de la France qu'un parlementaire français est forcément mesquin, petit, accroché à sa petite place, à sa petite soupe, à ses petites magouilles, à son petit parti, à jamais incapable de s'élever à la hauteur de ce qui est nécessaire au bien du pays ?
Quelles que soient leurs qualités individuelles en dehors de l'hémicycle, les parlementaires réunis sont six cents François Hollande : bons à rien mais prêts à tout. Démunis devant l'action comme des poules devant un couteau, ils savent en revanche très bien empêcher, paralyser, étouffer, discutailler sans fin, circonvenir, interdire, «obstacler» comme disait Churchill.
Ce pays est foutu : aucun politicien n'y réunit l'intelligence et le caractère de De Gaulle;
lundi, août 17, 2015
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