lundi, avril 18, 2016

Qui est l’ennemi ?

Qui est l’ennemi ?

Julien Freund disait qu’il y a pire que l’ennemi connu : l’ennemi caché, celui qu’on n’arrive pas à désigner comme ennemi.

François Hollande a bien du mal à désigner l’ennemi. Tellement qu’il ne le désigne pas, il désigne des abstractions, « la finance », « le terrorisme ». Comme c’est pratique, cela ne fait ainsi de peine à personne. Il confirme ainsi sa nature féminine.

Mais, qui est l’ennemi ?

D’après Jean-François Gayraud, dans L’art de la guerre financière, ce sont les financiers et ceux qui les aident. D’après Eric Zemmour, faisant la recension de ce livre, ce sont les Américains. Et il ne faut pas oublier les européistes, les islamistes, les socialistes, les progressistes, les journalistes …

Cela fait tout de même beaucoup d’ennemis, il y a un os. Quand on désigne tant d’ennemis, c’est qu’on a raté quelque chose.

Qu’ont tous ces gens en commun ?

C’est très simple : ce sont des cosmopolites, des « citoyens du monde », des sans-frontiéristes.

Donc, l’ennemi, c’est le sans-frontiériste, celui qui veut détruire les nations. Il vient sous diverses formes, mais il ne faut pas oublier son unicité.

Le plus dangereux est l’islamiste : «L’oumma, c’est l’Huma ». Si les cosmopolites gagnent, c’est l’islamiste qui règnera car, d'entre eux, il est le plus puissant spirituellement. Mais il ne faut pas oublier tous les autres, qui le favorisent, plus ou moins consciemment. Je fais mien le scénario houellebecquien.

Enfin, un point pénible : et l’Eglise ? Il ne devrait pas y avoir de problème. En bonne doctrine, l’universalisme est équilibré par une inscription dans l’histoire, qui légitime les nations. De plus, l’islam et le communisme ont été reconnus dès leur naissance pour des ennemis.

Pourtant, nous constatons avec colère que certains catholiques sont les meilleurs fourriers de l’ennemi. Certes, les hommes passent et l’Eglise reste. Mais il y a des motifs de désespérer. A lui tout seul, le pape François Zéro en est un bon.

Je persiste cependant à penser que l’occident vide d’esprit, attiré par des croyances minables (écologisme et compagnie) est une terre de conquête religieuse. Si l’islam y est conquérant, le christianisme est l’avenir, à condition que les chrétiens s’en donnent les moyens, à la fois intellectuels et psychologiques. Bref, certains chrétiens sont nos ennemis, mais pas tous, loin de là.

Nommez l’ennemi, sans vous perdre en circonvolutions, et l’espoir renaît.

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