dimanche, mai 08, 2016

Natacha claque le beignet d'Ali Juppé

Natacha Polony : Le cri des muets exaspérés

Latter Ali Juppé à coups de rangers cloutées dans la tronche est toujours un plaisir. Mais je ne me raconte pas d'histoires, c'est un plaisir vain : lui ou autre, peu importe, ils se valent tous dans la médiocrité et dans la trahison.

On sait que De Gaulle n'était pas éperdu d'admiration, c'est le moins qu'on puisse dire, pour les fameux 80 qui refusèrent de voter les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940 parce qu'ils cherchaient à sauver un régime et non la France et qu'il en vit fort peu à Londres.

Il raconte à Pompidou qu'ils auraient trouvé quelqu'un d'autre si Pétain n'y était pas allé. Blum, par exemple (Mongénéral aime bien faire de la provocation). Car, après tout, Blum, Reynaud et compagnie ne se sont retrouvés résistants, bien tièdes, que parce que Laval avait déjà piqué la place et qu'ils ont été persécutés par Vichy.

Et puis, il faut se souvenir que, pour court-circuiter De Gaulle, Laval et Herriot se sont réunis en août 1944 à Paris en accord avec les Allemands, afin de réveiller l'assemblée nationale faillie.

Après sa démission en 1946, De Gaulle reçoit ce commentaire d'Herriot : « Vous capitulez au premier obstacle ». Pompidou s'étonne. De Gaulle explique : « Comme si je n'avais pas surmonté d'obstacles depuis 1940 ... Mais pour ces gens-là, seule compte la vie parlementaire, leurs petites magouilles, alors, entre 1940 et 1945, il ne s'est rien passé. Une parenthèse. La France ? Son destin ? Connais pas ! ».

Mais cet enfoiré pathétique d'Herriot n'est pas une malheureuse exception, il est au contraire la fine fleur du système, il a une place à Paris et une rue à Lyon. Il est à ranger dans la même catégorie que Laval, le dindon de la farce.

De même, Ali Juppé, il trône en haut du tas de fumier, il sera notre Pétain de 2017. Mais si ce n'est pas lui, ils en trouveront un autre.



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