jeudi, septembre 13, 2018

« Oui, les Gaulois sont réfractaires au changement… et ils ont raison ! »

« Oui, les Gaulois sont réfractaires au changement… et ils ont raison ! »

La France en crève, de ces technocrates de merde et de leurs électeurs de merde, qui, prennent, ô bêtise, un diplôme pour un brevet d'intelligence. J'en connais plein et c'est souvent difficile à supporter. Il y a peu de choses pires qu'un crétin qui se croit une lumière.

Un diplômé vraiment intelligent, lui, avait une vision plus exacte des choses. Pompidou : « Arrêtez donc d'emmerder les Français ! ».

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Ces réformes qu'on vante tant, quand elles aboutissent, mettent presque toujours le plus grand désordre dans des organisations qui fonctionnaient bien jusqu'alors. Considérons ce qu'est devenu le renseignement téléphonique. La gendarmerie, l'administration centrale et les services déconcentrés du ministère des Finances sont gravement désorganisés. C'est ce qui guette aussi le chemin de fer.

Tout se passe comme si nos dirigeants tenaient le raisonnement suivant : les institutions européennes nous demandent des réformes, faisons-en, bonnes ou mauvaises, qu'importe. À l'inverse, les vrais problèmes : immigration, délinquance, croissance des dépenses publiques ne sont abordées que de manière cosmétique.

Tout cela, les Français le sentent confusément. Les « Gaulois » freinent des quatre fers et résistent à des changements dont ils devinent au fond d'eux-mêmes qu'ils ne servent à rien. Contrairement à ce que croit Emmanuel Macron, une réforme vraiment utile et bien expliquée emporterait leur adhésion. Mais en a-t-il dans les cartons ? En définitive, l'urgence n'est pas de réformer la France mais de réformer la rigidité intellectuelle des réformateurs. Inaptes à appréhender la complexité, nos décideurs combinent l'arrogance avec le conformisme. Louis Althusser avait montré comment toute organisation sécrétait son idéologie, pour ne plus en démordre. Le vrai mal français est là.

Il fut un temps où, aux idées trop simples, des hommes politiques chevronnés, à la fois parlementaires et maires, combinant l'expérience du terrain et la connaissance des problèmes, savaient résister. En existe-t-il encore ? En tout cas, tout est fait aujourd'hui pour les affaiblir. La réduction du nombre des députés voulue par le président est un signal clair envoyé au pays : ils ne servent à rien, l'administration s'en tirerait aussi bien si elle gouvernait directement ! Emmanuel Macron a été présenté, au moment de son élection, comme le président de « la dernière chance de réformer le France ». Et s'il était plutôt la dernière chance d'une technocratie de lui imposer ses lubies ? Pour notre plus grand malheur.
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