Emmanuel Macron est une impasse politique depuis le début : c'est le porteur de la vieille politique giscardienne qui échoue depuis quarante ans et que les Français ont refusé à 55 % en 2005 (1).
Les Gilets jaunes sont aussi une impasse politique, puisque ce mouvement proteste contre le fait que personne ne se donne la peine de les représenter.
La différence, c'est que Macron est une impasse destructrice, la continuation de ce qui nous tue, alors que les Gilets jaunes sont une impasse salvatrice, dont pourrait sortir, indirectement, quelque chose de bon pour la France.
Il me semble que le temps joue désormais pour les Gilets jaunes. A condition qu'ils ne se fassent pas récupérer par les gauchistes. Leurs revendications sont déjà récupérées (hélas) mais pas leurs votes (d'après les sondages).
J'avais dit que les violences policières étaient un poison lent qui pourrirait Macron : ça commence à se répandre dans les médias officiels.
Le prochain problème de Macron : l'isolement. Comme un dictateur sud-américain pendant un putsch, il risque un jour de se balader dans un palais de l'Elysée vide, dont les gens se sont éclipsés discrètement, de se retourner et de constater qu'il n'y a plus personne.
Déjà, être obligé de nommer ministre cet imbécile mafieux de Castaner est révélateur de la maigreur de ses troupes.
On parle de la démission de Darmanin (peut-être un chantage) et je ne serais pas surpris que Philippe jette l'éponge après les européennes. Ensuite, il ne restera plus que Schiappa premier ministre ! Pardon, « première » ministre (tant qu'à tout massacrer, continuons à massacrer le français).
Après, retour à Amiens :
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(1) : « réformes » technocratiques au nom des impératifs européistes, économie punitive sans perspective, multiculturalisme, mondialisation, « sociétalisme ». Il y avait déjà tout cela chez Giscard en 1974.
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