dimanche, mars 31, 2019

Il y a quelque chose qui cloche, j'y retourne immédiatement

A propos du nouveau gauleiter de Paris, le déjà célèbre et très répressif Didier Lallement :










Plus généralement, à propos du comportement de la police :































































Les partisans de l’ordre me sortiront les habituels « Elle n’avait qu’à pas être là » et « C’est bien fait pour sa gueule ». Après tout, s’ils arrivent encore à se regarder dans une glace, tant mieux pour eux … et, tant pis pour nous, d'avoir de tels voisins.

Serge Federbusch, candidat à la mairie de Paris, a fait une remarque intéressante, qui me turlupine aussi depuis quelques mois : « La crise des Gilets jaunes, comme toute crise, est un révélateur. Elle dévoile les faux-semblants. On voit les "humanistes" Ferry et Hamon appeler à la répression la plus dure, ne pas rechigner à appeler au meurtre ».

Ou comme l'a dit  ce vieux coco de Castelnau : « Une barricade n'a que deux cotés ».

Et Federbusch ajoute : « L’aggravation de la crise qui se profile à l’horizon sera encore plus révélatrice ».

La journaliste (Elise Blaise) lui demande de quoi cette crise est révélatrice. Réponse lapidaire : « Du patriotisme ».

L’attitude face aux Gilets jaunes permet clairement de partager ceux qui sont attachés à leur patrimoine (quels que les soient les alibis qu’ils se donnent. Les possédants sont en général très forts pour se donner le beau rôle) et ceux qui sont attachés à leur patrie.

Malgré tout ce que je peux reprocher aux Gilets jaunes (j'ai une liste assez longue), le fait qu'ils chantent la Marseillaise et se baladent avec des drapeaux tricolores désamorce mon courroux.

En revanche, je connais des gens que ça ne touche absolument pas, c'est un signe, et j'en ai pris bonne note.

Ca ne touche pas du tout, non plus, nos riantes banlieues. C'est un autre signe.

Bref, nous vivons une époque intéressante. Suite au prochain épisode.

Nota : Serge Federbusch, comme Charles Gave, comme Christian Combaz, comme quelques autres, pense qu'Emmanuel Macron n'échappera pas à un procès dans une poignée d'années.

J'aimerais partager leur optimisme, c'est agréable de croire en la justice triomphante et j'aurais une grande satisfaction à voir traduit Jupiter-Narcisse en Haute Cour. Mais je connais l'histoire, je sais que c'est très rare (quoiqu'Alstom pourrait être ses mines de Bor).



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