dimanche, juin 30, 2019

La fin du monde, d'accord, mais en prenant mon temps.

Le spectacle du monde publie un supplément dans Valeurs Actuelles très bienvenu sur l'apocalypisme climatique.

Toutes ces histoires de connasses à couettes et et d'escrocs à costard (présidents, anciens présidents, et clowns toujours, les Gore, Obama, Macron, etc.) me broutent les couilles (oui, c'est une contrepéterie à l'envers).


Dans la forme.

Toujours, toujours, toujours, dans l'histoire, le discours apocalyptique a servi à promouvoir des politiques bien dégueulasses, bien meurtrières, bien injustes.


Sur le fond.

La description du CO2 comme gaz à effet de serre suivant le mécanisme qu'on nous vend est absurde. L'atmosphère est saturée en CO2 vis-à-vis du rayonnement infrarouge depuis des millénaires.

Vous pouvez en rajouter autant que vous voulez, ça ne change rien (c'est la définition de la saturation : dans un verre d'eau saturé en sucre, vous rajouter du sucre, il ne se dissout pas, il tombe au fond). Dans le temps où la quantité de gaz carbonique a doublé dans l'atmosphère, la température globale (j'ai tort d'utiliser cette notion très fragile) a augmenté de 0,4° C. S'il y a une relation entre les deux, elle fort mince.

Certes, on nous parle de modèles numériques qui prédisent une divergence, un effet avalanche, à bas e de vapeur d'eau. Qu'est-ce que j'en pense ? Hé bien, j'en ris. Je le sais, des modèles numériques dans l'incertitude des phénomènes en jeu, j'en ai fait (certes, pas sur le climat), je sais à quel point ils sont sensibles à ce que le modélisateur veut leur faire dire.

Les seuls modèles numériques qui fonctionnent sont ceux où le phénomène modélisé est hyper-connu et très déterministe, cas typique de la résistance des matériaux et de certaines (et encore pas toutes) modélisations aérodynamiques. Nous sommes exactement à l'inverse en climatologie.

Les modèles climatiques ne sont donc qu'un moyen fort onéreux de traduire en images les convictions a-priori des modélisateurs. C'est l'inverse de la science.

Si nous voulions faire avancer la climatologie, la priorité serait à l'observation tous azimuths, car les données sont très lacunaires, et au travail sur les mécanismes, pour ainsi dire inconnus à ce jour.

Mais la priorité choisie par les gouvernants n'est pas scientifique, faire avancer la climatologie, mais politique, faire avancer les lubies réchauffistes, car elles leur donnent du pouvoir.

Sur le fond du fond.

Le réchauffisme existe parce que le communisme et le christianisme reculent. Il est à la fois un moyen de contrôle politique et une pseudo-religion qui se substituent à ceux en disparition.

L'homme est toujours inquiet de l'incertitude de l'avenir. Prévoir la fin du monde est le moyen le plus courant qu'il ait trouvé pour s'en soulager.

J'en veux particulièrement aux chrétiens, même quand ils sont papes, de tomber dans ce panneau. S'il y a des gens qui devraient se méfier de ce genre de conneries millénaristes (1), dont le réflexe de méfiance devrait être automatique, c'est bien eux. Mais bon, l'intelligence chrétienne se perd, ma bonne dame.

Et le consensus des scientifiques, science is settled et tout ce barnum destiné à faire taire les opposants ?

Le réchauffisme est un millénarisme qui se pare de la caution scientifique. C'est sa particularité, sinon, c'est un millénarisme comme les autres.

Caution de la science ou caution de certains scientifiques ? C'est toute l'ambiguïté.

Tout d'abord, factuellement, il est faux de dire qu'il y a unanimité des scientifiques. Nous en sommes très très loin.

Et même si cela était, qu'est-ce que ça prouverait ? Les théories d'Einstein ne sont pas considérées comme (presque, il y a quelques détails qui grattent) vraies parce qu'il y a consensus, mais parce qu'elles ont permis d'expliquer et de prédire des phénomènes.

Une citation :

« Qui davantage qu'un intellectuel est certain de ne pas être manipulé ? L'homme de la rue se méfiera [parce qu'il se sait vulnérable], mais l'intellectuel dira : "Je ne suis pas manipulable". La vulnérabilité des élites réside précisément dans la certitude de ne pas être manipulables. »

J'ai un collègue (il se reconnaîtra, bisous) qui prétend qu'il peut écouter France Info parce que, lui, il sait trier. Je lui réponds à chaque fois que son attitude prouve juste qu'il connaît moins bien le fonctionnement de son propre cerveau que les gens de France Info. En l'occurrence, c'est la sagesse populaire qui a raison : il en reste toujours quelque chose.

Moi-même, je me sais manipulable, mais le savoir est le début de la prudence. Je me méfie de ce que je pense. Notamment, je me demande souvent ce que je pensais sur le même sujet il y a quelques années et pourquoi j'ai, ou je n'ai pas, changé d'avis.

Au fait, la citation ci-dessus est extraite du rapport parlementaire sur les sectes.

Alors, la caution de certains scientifiques sur ce sujet politico-religieux (comme je l'ai dit, le contenu froid, authentiquement scientifique, est très faible) du réchauffisme est-elle un argument recevable ?

Absolument pas. Je ne vous ferai pas la longue liste des scientifiques qui ont cautionné les pires âneries politiques.

Les scientifiques sont très facilement manipulables : ils sont souvent très étroits d'esprit, peu pragmatiques et peu sages en matières d'affaires humaines (je parle d'expérience).

Je peux même vous donner la technique pour les manipuler : leur faire croire que ce que vous voulez leur inculquer résulte d'une analyse rationnelle de leur part. Il y faut un peu de talent mais, une fois la graine semée, la machine est lancée, ils s'auto-alimentent, s'auto-persuadent. Ils mettent toutes leurs capacités intellectuelles, parfois grandes, à intégrer dans votre foutaise les faits qui la nient, c'est la dissonance cognitive.

Si ce genre de conneries n'avait pas fait des millions de morts (et en fera encore), ça serait très comique à observer du bord de la route.

On a même une explication  sociologique pour la crédulité particulière des scientifiques vis-à-vis du réchauffisme : la nécessité de mimer le souci du bien commun à l'heure où le statut social du scientifique baisse.

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(1) : je rappelle que le millénarisme est cette hérésie qui consiste à croire qu'on fera advenir le paradis sur terre pour mille ans en faisant les bonnes action (en général, ces bonnes action consistent à exterminer tous ceux qui ont l'impertinence d'être légèrement sceptiques).

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