A la défense des chrétiens persécutés
Pas pu résister ! Ca va loin le délire ☹️— Marielle J.PdeG (@Flanerie_art) December 10, 2019
Dans une école en Italie - Une crèche avec un bateau au lieu d'une cabane et une famille de migrants à la place de Jésus, Joseph et Marie. https://t.co/O1Owa2Owxa pic.twitter.com/FNlkALeT9h
Je peux comprendre (bien entendu, je le désapprouve fortement) un certain cynisme anti-national :
La préférence anti-nationale
dans le mesure où j'imagine que, par des calculs tordus, ceux qui le pratiquent espèrent en retirer un avantage personnel.
Mais ceux qui préfèrent sincèrement leur lointain, voire leur ennemi, à leur prochain ? Ceux qui, comme écrit Rousseau, aiment les Tatares pour ne pas aimer leur voisin ? Les bonnes dames du Secours Catholique qui font tant pour les immigrés qui les persécuteraient s'ils étaient suffisamment nombreux ?
Nous sommes proches de la maladie mentale : toute personne droite dans sa tête peut aimer son lointain mais à condition d'avoir commencé par son prochain, et, de toute façon, pas en sacrifiant sa Foi.
Saint François d'Assise va voir le sultan d'Egypte pour le convertir, pas pour l'inviter à s'installer en Italie.
Je crois que le clé nous est donnée par l'Antechrist du Vatican. C'est un relativiste à tout crin (1), il nous l'a dit et répété, bref, c'est un homme à l'âme creuse.
Comme on disait de Jacques Chirac : « Il ne croit en rien ? Ah si, il croit en "l'Europe" ».
La croyance au mondialisme, à l'européisme, à l'Autre idéalisé et désincarné, est la croyance des âmes vides. Ces gens vides se remplissent de l'Autre déshumanisé.
Quelques lignes plus haut, j'ai écrit « toute personne droite dans sa tête peut aimer son lointain mais à condition d'avoir commencé par son prochain, et, de toute façon, pas en sacrifiant sa Foi ». Oui, mais si la personne n'a plus de Foi et qu'elle cherche à compenser ce manque au centre de sa vie en se noyant dans l'Autre ?
Et voilà comment on peut préférer un potentiel terroriste musulman au clochard blanc en bas de l'immeuble.
Dans cette situation de nihilisme, je préfère Ponce Pilate au pape François : lui, au moins, a l'excuse de ne pas avoir connu l'enseignement du Christ.
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(1) : je ne vous rappelle pas l'horreur qu'est un relativiste pour un chrétien, il suffit de relire Jean-18:37-38.
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