lundi, janvier 13, 2020

Habemus problemam

L'hérésie (erreur sur le dogme) et le schisme (séparation des organisations) sont souvent liés.

Mais les deux plus gros schismes, orthodoxe et anglican, étaient surtout d'origine politique et culturelle, les querelles de dogme étaient plutôt des prétextes.

Or, nous avons aujourd'hui un pape dont on a quelques raisons de penser qu'il est hérétique et qu'un schisme ne lui ferait pas peur (il l'a dit, en tout cas).

C'est une situation inédite.

Comment faire ? La solution classique, c'est un anti-pape : l'élection d'un pape concurrent. Avec une certaine originalité, nous avons un pape émérite. Ce n'est plus très très loin.

Ma position est douloureuse.

Je déteste les postions du pape François, que je juge mondaines et donc sataniques, mais il n'y a pas de sacrements en dehors de l'Eglise, point barre.

Je m'aperçois, à mes discussions, à quel point la culture religieuse s'est écroulée : les idioties que j'entends sur le mariage des prêtres sont toutes rattachées à des considérations matérielles, sociales ou psychologisantes (et souvent, ça ne vole pas haut). Et l'Esprit, où est-il ? Et le sacré ?

Alors ? Hé bien, la seule Eglise est celle dont Jorge Bergoglio est pape et merde si ça me déplaît.



"Des profondeurs de nos coeurs" : un livre qui ébranle l'Eglise



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