vendredi, avril 03, 2020

Chloroquine : le bal des ignares.

Christian Perronne : "Les tirs de barrage reçus par Didier Raoult sont aussi liés à des querelles d'égos"

L’affaire Chloroquine

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L’affaire chloroquine pose ainsi un débat de fond sur la nature de la science. Se prétendent du côté de la science tous ceux qui entendent en faire une source absolue de toute décision publique devant laquelle doit s’effacer toute préoccupation éthique. Qu’on en juge: au nom de la preuve dite scientifique on prétend faire des essais cliniques sur des patients contaminés: ce qui veut dire que l’on va faire signer à ces patients une reconnaissance qu’ils acceptent ces essais sans savoir si (le médecin non plus, l’essai se faisant en « double aveugle ») il reçoit un traitement ou pas. Un peu comme si, pour essayer un nouveau parachute, certains patients recevaient un parachute ne s’ouvrant pas.

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Les scientistes, qui sont dans la pseudo-science, sont donc amenés à être violents et méprisants car ils n’acceptent aucune contradiction. Ils rabaissent leurs contradicteurs en s’attaquant à leur personnalité, en les disqualifiant par des informations n’ont rien à voir avec le sujet. Les journalistes ont sorti de sa boite un médecin généraliste des beaux quartiers de Paris qui n’a aucune compétence sur le sujet et qui a disqualifié Raoult en prétendant qu’il serait climato-sceptique. Le serait-il que cela n’a rien à voir avec le sujet et que c’est son droit le plus absolu. C’est une méthode totalitaire qui a permis à un charlatan comme Lyssenko de détruire la science agronomique soviétique en allant jusqu’à faire mourrir son plus brillant représentant.

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Hydroxychloroquine : le bal des ignares…

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Les contestations méthodologiques du protocole de traitement mis au point à Marseille relèvent de l’escroquerie intellectuelle. Doublée de dérives éthiques monstrueuses : un des partis-pris de Méditerranée-Infection est de refuser la constitution de groupes randomisés, qui impliquerait de donner un faux médicament (placebo) à des gens qui risqueraient de mourir comme conséquence directe de n’avoir pas reçu le traitement efficace. Pour les méthodologues fous, c’est le prix à payer pour avoir des données « scientifiquement valables ». Pour les gens dont le fond d’humanité n’est pas entièrement tari, c’est une cause indéfendable dès lors que la comparaison historique est une méthode, ancienne, éprouvée et valide en infectiologie, permettant de vérifier l’efficacité du traitement sans avoir à léser ou laisser mourir qui que ce soit. Que cette évidence humaniste et éthique puisse être minimisée par les méthodologues purs et durs montre si besoin était la profonde perversion de la démarche dans laquelle ils sont engagés…

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Nous devrions tout de même être nombreux à être d’accord de nous opposer sans la moindre hésitation à une pseudoscience aussi ignominieusement dépourvue de conscience !
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