dimanche, février 12, 2023

Vaincre ou mourir

La gauche hurlait au navet truffé d'erreurs historiques. Comme la gauche est l'incarnation du mensonge, je n'ai pas été surpris que ce film ne soit ni un navet ni faux.

Il est sain, il est juste (ah, la justice, une notion bien oubliée), que le grand massacre de la paysannerie française commencé en 1793 (et achevé en 1918) par la bourgeoisie urbaine ne soit plus ignoré.

Le film n'est pas un navet, mais il manque de souffle et de talent (par exemple, un dialoguiste plus audacieux se serait permis une ou deux pointes d'humour pour jouer sur l'humeur du spectateur), c'est un film très moderne pour des conservateurs ! Le personnage principal est tellement prenant, c'est un héros à l'antique, que cela efface les défauts du film.

Je sais bien que les gauchistes sont incultes, mais c'est Gracchus Babeuf, de la Montagne (l'extrême-gauche de l'époque), qui a inventé le terme « populicide » pour qualifier et dénoncer ce que le gouvernement de la raie-publique faisait aux Vendéens. Il avait le bon goût d'appeler Robespierre « l'exterminateur ».

Je ne veux pas discuter si la politique vendéenne de la Raie-volution est un génocide. Ce débat sémantique détourne de l'essentiel : ce fut horrible et déshonorant.

Il y a fouletitude de différences superficielles mais au fond les « patriotes », comme se baptisaient les exterminateurs, sont les ancêtres de nos « bobos/bourgeois bolchéviques », toujours la bourgeoisie urbaine décadente et exterminatrice (priver les gens d'hydrocarbures et d'électricité nucléaire est plus lent en matière d'extermination que de leur couper la tête, mais plus efficace à terme).

Bref, un film à voir malgré ses défauts.

1 commentaire:

  1. La gauche se garde bien d'en appeler à l'exactitude historique quand le film traite d'une de ses marottes. Le dispensable "the woman king" en est un des exemples récents, et dont l'action se déroule dans l'ancien royaume du Dahomey, son roi-requin, certes son unité de guerrières, mais aussi son commerce d'esclaves, ses sacrifices humains que le film se garde bien d'évoquer.

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