lundi, janvier 15, 2024

Le christianisme est crédible (Jean-Marie de Blignières)

Remarque préliminaire : il existe une édition de cet ouvrage avec un point d'interrogation tout à fait superflu dans le titre.

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Bien que n'ayant que marginalement besoin d'être convaincu, il m'arrive de lire de l'apologétique pour le plaisir (l'apologétique est un champ d'études théologique ou littéraire consistant à défendre de façon cohérente, rationnelle, une position).

Attaquons.

Les Evangiles sont ce qu'ils prétendent être.

Ces 150 dernières années, a eu lieu une véritable révolution archéologique et exégétique.

Plus personne de sérieux (donc pas Michel Onfray) ne conteste que les Evangiles sont ce qu'ils prétendent être : les récits de disciples d'un prophète juif nommé Jésus, qui a vécu et a été mis en croix, au premier siècle de notre ère.

 La thèse mythiste (Jésus n'a pas existé, c'est un mythe compilé des prophéties de l'Ancien Testament) ne peut plus être soutenue que par des ignorants et par des escrocs (Michel Onfray est probablement les deux) : trop de détails du quotidien ont été vérifiés depuis un siècle et demi.

Par exemple, la piscine aux cinq portiques de Bethesda où, d'après l'Evangile selon Saint Jean, Jésus guérit un paralytique, a été découverte en 1855. Auparavant, il y avait une glose pour interpréter symboliquement ces cinq portiques, alors que l'explication la plus simple était la meilleure : il y avait bien à Jerusalem une piscine à cinq portiques.

Nota : je ne suis pas d'accord avec l'opinion majoritaire qui fait de l'Evangile selon Saint Jean le plus tardif. Cela me semble confondre la mise en forme du récit et la mise par écrit. Mais je ne suis pas un expert, c'est juste un sentiment.

Le nom de Pilate a été trouvé sur un sceau en 1969.

On peut multiplier les exemples.

L'un des plus probants est la répartition statistique des prénoms dans les Evangiles qui correspond à celle des tombes qu'on a trouvées. C'est très difficilement falsifiable : essayez d'écrire un récit des années 1960 avec la bonne répartition des Jean-Luc et des Jean-Michel sans consulter une table de l'INSEE. Imaginez un évangéliste menteur se baladant dans les cimetières « Bon, je vais écrire des conneries mais il faut que j'ai la bonne répartition des prénoms ».

Globalement, plus la vie du premier siècle de notre ère nous est connue, plus elle colle aux Evangiles.

Un autre point qui écarte la thèse mythiste : la lourde insistance, précoce, dès les lettres de Saint Paul, sur la conservation intacte du témoignage, ne pas changer un mot. On ne connait cela pour aucun mythe identifié.

Bref, les Evangélistes sont sincères, ils racontent ce qu'ils ont vu ou cru voir (ou ce que leurs témoins - Saint Luc est le scribe de Saint Paul qui lui-même répète ce qu'il a entendu, Saint Marc celui de Saint Pierre- ont vu ou cru voir) de leur compagnonnage avec un prophète nommé Jésus. 

Mais, est-ce que Jésus est ce qu'il dit être, le Fils de Dieu, envoyé se sacrifier « pour nous les hommes et pour notre salut » ?

La preuve par les prophéties accomplies

Pour Blaise Pascal (qui avait oublié d'être con, je le rappelle pour ceux qui ignoreraient qui c'est), l'accomplissement par le Christ des prophéties de l'Ancien Testament était la preuve la plus forte de la divinité de Jésus.

Pour qu'une prophétie soit probante, il faut qu'elle ne soitpas  vague et interprétable à l'envi, façon prophétie d'horoscope.

Il faut aussi qu'elle ne soit pas auto-réalisatrice. Daniel a prophétisé le Messie dans « 70 semaines d'années », ce qui donne comme date le début de notre ère. On peut donc dire que Jésus accomplit la prophétie de Daniel. Mais on peut aussi dire que les juifs (qui avaient fait le calcul) attendaient si fort le Messie qu'ils ont pris le premier venu.

Une prophétie surprenante, qui s'éclaire une fois accomplie, que personne ne peut anticiper, est plus probante.

Si un prophète dit que, dans 150 ans et un jour, Dieu donnera un mega coup de tatanne vraiment transitionné dans la chetron d'Israël, personne ne comprend « transitionné » et si, 150 ans et un jour plus tard, le couple Manu et Jean-Mimi Macron fait une tournée de chant entre Jerusalem et Tel Aviv, la prophétie se réalise et s'éclaire de manière imprévisible et il est certain que le prophète prédisant cette catastrophe était inspiré par Dieu.

Or, une telle prophétie existe : celle du serviteur souffrant d'Isaïe. Incompréhensible par les juifs du premier siècle, elle devient limpide à la lecture des Evangiles. Et si celle-ci est la plus importante, il en est d'autres.

Les miracles

Si vous ne croyez pas que Dieu existe ou si vous croyez qu'il existe mais qu'il n'intervient pas dans sa création (dieu horloger), tout ce que je pourrai dire sur les miracles de Jésus ne vous touchera pas.

Ils sont tout à fait singuliers : ce ne sont pas des miracles de magicien, ils sont intimes (« Va et ne le dis à personne ») et démontrent la mission divine de Jésus (« Ta foi t'a sauvé »).

Cette singularité vaut d'être méditée.

Vous remarquerez que ces miracles font des conversions seulement chez ceux dont le cœur est prêt. Les autres n'en sont pas touchés.

La divine surprise

L'argument le plus fort, pour Saint Thomas d'Aquin et Blaise Pascal, est que les deux Testaments sont validés à la fois (l'Ancien fait une prophétie, le Nouveau l'accomplit, les deux sont vrais) mais d'une manière totalement inattendue, une surprise si radicale qu'elle ne peut être que d'origine divine.

Les juifs ont essayé d'imaginer le futur Messie, il y a eu plusieurs tendances mais pas une n'a imaginé quelque chose qui s'approcherait de Jésus (bon, d'accord, les juifs manquaient peut-être d'imagination : pas un n'a imaginé que le Messi serait 8 fois Ballon d'Or). Notez bien que cette originalité met à bas la thèse mythiste : si des menteurs avaient bâti d'eux-mêmes un mythe, ils ne l'auraient pas écrit comme cela (ou alors, ils auraient été super méga giga forts).

Il y a un avant et un après Jésus dans la manière d'envisager la religion, la relation avec Dieu.

René Girard fait partie de la longue liste de ceux qui ont travaillé sur cette rupture (je ne l'ai pas lu, dégoûté par un collègue un peu trop insistant).

Cette originalité est si problématique que des gens ont imaginé que le mystère de la jeunesse de Jésus (aucune information entre son enfance et sa période prophétique, soit un trou d'une vingtaine d'années bien tassées) résultait d'une initiation en Inde. Mais cela ne résout pas vraiment le problème.

La divine doctrine

Des malhonnêtes suivis par des ignorants disent que Jésus n'a voulu fonder ni une doctrine ni une Eglise.

C'est absolument faux.

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi. » Comme affirmation doctrinaire, ça se pose un peu là !

Quant à l'Eglise, il y a trop de versets où Jésus organise les relations entre les apôtres et les envoie en mission pour qu'il y ait la moindre ambiguïté pour tout esprit honnête (mais la haine adolescente du Père, donc de son Eglise, fait dire beaucoup de conneries).

C'est pourquoi je confonds systématiquement catholicisme et christianisme puisque le catholicisme est le seul vrai christianisme (on peut discuter de l'orthodoxie).

Il y a un style Jésus singulier, mélange unique de simplicité et d'autorité (il est l'Autorité : « On vous a dit ... Moi je vous dis ... »).

La langue de Jésus est « tranchante comme un glaive ». Il parle net, sans bavures, sans fioritures. S'il veut faire comprendre une notion complexe, pas d'explications, une parabole.

La seule personne que je connaisse qui parle aussi net est Jeanne d'Arc. Pas étonnant que certains aient dit qu'elle parlait la langue qu'aurait parlé le Christ s'il s'était exprimé en français.

Une chose unique en Jésus, que ni Socrate, ni Bouddha, ni Confucius n'ont atteinte, c'est qu'il parle de la même manière aux humbles et aux savants. Saint Thomas d'Aquin peut remplir des bibliothèques entières mais la chaisière de sacristie comprend aussi à sa manière les paraboles.

Julien Gracq, athée mais grand styliste, a exécuté en quelques phrases quelqu'un qui prétendait à l'inexistence de Jésus (non, Michel Onfray, tu n'es pas le seul crétin du monde). Il jugeait que ne pas discerner ce style Jésus tout à fait personnel était une faute inexcusable contre l'intelligence.

La doctrine chrétienne est originale, à nulle autre pareille. Elle présente un Dieu qui enseigne l'amour.

L'affirmation « Vous m'appelez Maitre et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment je le suis » vient au moment du lavement des pieds.

C'est une doctrine riche, infiniment riche, qui combine la rationalité, le dieu des philosophes (unique, créateur, tout-puissant) et les mystères sacrés.

L'auteur cite des musulmans convertis, notamment un converti par les discours de Bossuet. Évidemment, c'est un peu plus exaltant de s'interroger sur l'amour de Dieu que de discuter pendant des heures pour savoir si c'est haram d'entrer dans les chiottes du pied gauche ou de lire les sermons de Saint Bernard sur le Cantique des Cantiques plutôt que de s'interroger sur le nombre de baffes qu'on a le droit de flanquer à sa femme (je n'invente rien, vrais sujets de polémique chez les muzz).

Je comprends la tactique puérile des anti-catholiques, ces adolescents révoltés contre le Père, de se focaliser sur quelques points (« gna gna gna les Croisades, gna gna gna l'Inquisition, gnag gna gna les pédophiles (en fait, des pédérastes pour la plupart) » ...), car si, on considère le catholicisme dans son ensemble, on peut difficilement contester que c'est un chef d'œuvre.

On comprend l'importance pour les suppôts de Satan de déchristianiser la culture. Particulièrement frappant pendant la comédie covidiste, le nombre de gens qui ignoraient que la messe n'est pas qu'une prière collective, que la communion exige la présence des fidèles, qu'elle ne peut pas se faire par la télévision.

La perfection de la doctrine chrétienne est une preuve de son origine divine. Encore faut-il la connaitre suffisamment et être ouvert à ces choses.

La résurrection du Christ, preuve ultime ?

Les Evangiles témoignent que Jésus a annoncé sa mort et sa résurrection, que les pharisiens craignaient cette résurrection ou une escroquerie de résurrection et que Jésus est bien mort et ressuscité (ce sont évidemment ces deux derniers mots qui posent problème aux incroyants).

La fraude est peu probable, rien ne cadre avec cette hypothèse.

Reste la possible hallucination collective. En nos temps où nous allons de délires collectifs en délires collectifs, impossible de la rejeter d'un revers de main. Simplement, à l'époque, les moyens de manipulation des foules étaient moins perfectionnés qu'aujourd'hui.

La preuve de la résurrection su Christ est ailleurs :

1) dans le succès de l'Eglise à travers les siècles, qui est un signe d'assistance divine (comment une institution si mal gouvernée pourrait-elle survivre 20 siècles sans l'assistance de Dieu ?).

2) dans la complétude de la doctrine. Saint Paul dit « Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vide ». Mais on peut inverser : si on croit 99 % de la doctrine, pourquoi refuser de croire ce dernier % ? Si nous avons la foi, nous croyons aussi que la Christ est ressuscité. La doctrine chrétienne est est un tout insécable (d'où la notion d'hérésie, faute qui consiste à prendre seulement une partie).

Il faut la foi pour croire en la résurrection du Christ mais on peut au moins constater qu'elle fait partie d'un tout cohérent.

L'auto-témoignage de Jésus

Le message de Jésus, c'est Jésus lui-même.

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

« Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

« Je suis né et je suis venu au monde pour ceci : rendre témoignage à la Vérité. Quiconque est la Vérité écoute ma voix. »

Déclarations extraordinaires, sans précédent chez aucun prophète. Déclarations qui ne laissent aucune place aux demi-mesures : soit Jésus est fou à lier, soit il est ce qu'il dit.

Ceux (juifs, musulmans) qui le considèrent comme un simple prophète font le choix de se mentir en inventant une solution du juste milieu qui n'existe pas.

Un être moralement supérieur

Jésus se prétend sans péché. L'est-il vraiment ?

Après des siècles à scruter les Evangiles, la réponse est : on n'a trouvé, dans les Evangiles, aucune trace de péché en Jésus.

 Son mélange d'autorité, de force, de simplicité et de douceur (et même une pointe d'humour) est unique dans les grandes figures de l'humanité. Ni Bouddha, ni Socrate, ni Confucius n'arrivent à ce niveau de perfection morale.

Dans l'angoisse terrible de la Passion, pas une once de colère.

Le témoignage est important, puisque 99 % de ce que nous savons, nous le croyons par témoignage et non par expérience directe (ainsi, je crois que la vitesse de la lumière est 300 000 km/s parce qu'on me l'a dit, je n'ai pas vérifié moi-même).

« Sans la Grâce de Dieu, je ne suis rien. »

« Sans la Grâce de Dieu, je ne suis rien. » disait Jeanne d'Arc. Pour croire au Christ, même si tous les motifs de la raison convergent, il faut le petit (ou grand, suivant les personnalités) coup de pouce divin qu'on appelle la Grâce. Dans le catholicisme, le « croyant non pratiquant », ça n'existe pas, Un « croyant non pratiquant » est soit un hypocrite, soit un imbécile, voire les deux, mais, en tout cas, un non-croyant.

En effet, la messe n'est pas une simple prière en commun qu'on pourrait faire tout seul dans son coin. Par l'eucharistie et par la communion, la messe est la répétition du divin sacrifice du Christ que seul un prêtre ordonné peut faire. La communion ne peut pas se faire à distance (certains incultes du gouvernement ne l'ont pas compris pendant le délire covidiste).

Que faire ?

Vous n'êtes pas baptisé ou vous êtes baptisé mais vous avez tout oublié (ou rien appris) du catéchisme, vous sentez un manque spirituel et le Christ vous attire? Que faire ?

Le plus simple est de vous rendre à l'église la plus proche, ou à celle qui vous attire (vous pouvez choisir l'église sur des critères esthétiques), et de rencontrer un prêtre.

Que lire ?

D'abord, que ne pas lire : le Nouveau Testament de but en blanc. Vous n'y comprendrez pas grand'chose et ferez des interprétations hasardeuses.

Commencez par le catéchisme de Saint pie X. C'est limpide.

Après, vous n'avez que l'embarras du choix.

Christian Bobin, si vous voulez faire dans le léger, limite mièvre.

Pascal et Bossuet si vous voulez faire dans le lourd.

Perceval le gallois si vous voulez faire dans l'original et le difficile.

Catholix reloaded est bien.

L'immense Chesterton, qui ne sera pas canonisé parce qu'il a dit un pouième de mal sur les juifs.

Saint François d'Assise, le saint de la modernité (trois siècles avant. J'exagère un peu).

Sainte Thérèse de Lisieux, la grande sainte de la post-modernité.

Sainte Jeanne d'Arc, ce météore au ciel de l'histoire de France.

Il y a aussi l'abbé Raffray qui fait des videos, mais je suis contre, pour une conversion à une religion qui insiste beaucoup sur l'intériorité, il écrit aussi des livres.

Mais vous n'êtes pas obligé de lire, vous pouvez aussi visiter les églises (les cathédrales en font partie !). Les pierres parlent.


10 commentaires:

  1. Bruno CARRIERjanvier 19, 2024

    Merci pour cette analyse. Je conseille aussi les excellentes vidéos sur le catéchisme de l'abbé Philippe Laguérie.

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  2. « Le catholicisme est le seul vrai christianisme » ? Le papisme, c'est le vrai christianisme ? Allez donc dire cela à un authentique protestant calviniste. Vous allez voir, vous allez être bien reçu...

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    1. Le calviniste, sauf erreur de ma part, nie la Présence Réelle et se réclame du Serf Arbitre.
      Quel dommage de se priver de des deux trésors!

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    2. Monsieur Boizard, votre dernier post rejoint ce que je distille à "mes" catéchisés. En effet, j'assure une heure de catéchisme dans le collège où est scolarisé mon ainé. J'ai des 4ème garçon cette année (les classes y sont non-mixtes au collège)
      L'importance de l'acte de Foi : c'est l'acte volontaire de l'intelligence adhérant à la Vérité révélée. Foi et Raison ne s'opposent pas, il y a un faisceau d'indices suggérant la forte probabilité de la Vérité des vérités de Foi. Il n'y en n'aura jamais de preuves absolues, formelles, scientifiques. Une telle forme de preuve réduirait à néant la liberté de notre acte de foi. On fait travailler notre intelligence sur différents aspects de la foi (pour reprendre Saint Jean de La Croix on touche là "les surfaces argentées") mais par l'acte de Foi, quand l'Intelligence dit "bon, assez médité maintenant. Tout ce qui m'a été dit, même si cela dépasse mon entendement, est solide comme le roc et donc, Amen, je CROIS" on touche "l'or de la substance" (saint Jean de La Croix again)
      Par la vertu théologale de Foi, greffée sur l'intelligence de manière ineffaçable pour les baptisés, nous rentrons directement en contact avec Dieu lors de l'acte de Foi. Et Dieu peu à peu se diffuse, nous éclaire et nous fortifie.
      Pour Saint Anselme de Cantorbery il faut croire pour comprendre (Jean-Paul II ajoutait dans Fides et Ratio qu'en fait croire pour comprendre permet de plus facilement comprendre pour mieux croire)

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  3. Merci pour cette énième fiche de lecture percutante Franck!
    Ma fois est rentrée dans l'âge adulte le jour où j'ai intégré qu'il n'y avait pas de "message", que Jésus n'était pas un personnage hors du commun avec un rapport particulier à Dieu mais (et merci de le rappeler!) que Jésus EST LE MESSAGE. Et de fait "le Verbe fait chair" prend sens.
    Varillon dans Joie de croire, Joie de vivre est un formidable pédagogue. Le Jésus de Ratzinger est passionnant et comme toujours avec cet homme très abordable. Chesterton pourra plaire aux cérébraux éloignés mais son esprit ironique et paradoxal "turbulera" beaucoup la plupart des lecteurs. Girard plaira à ceux des éloignés que les notions de mythologie et de psychologie passionnent, je le réserverais pour les cérébraux.
    Dans une époque où beaucoup de choses se décousent, un minimum de cours d'Histoire et de religion comparée) devraient être obligatoires pour tous les baptisés. Pour éviter le plus possible le problème du temps perdu posé par les élucubrations récurrentes. Donc une forme de cours d'apologétique, oui.

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    1. Je me relis et m'aperçois combien j'ai mal écrit. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Désolé à ceux qui me liront.

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  4. Les protestants sont des hérétiques.

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  5. Bonjour,
    Vous découvrir est un plaisir ; quelle est la prophétie du "mega coup de tatanne vraiment transitionné dans la chetron d'Israël" ?

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  6. > Il y a un avant et un après Jésus dans la manière d'envisager la religion, la relation avec Dieu.

    > René Girard fait partie de la longue liste de ceux qui ont travaillé sur cette rupture (je ne l'ai pas lu, dégoûté par un collègue un peu trop insistant).

    Personnellement, j'ai lu uniquement "Quand ces choses commenceront"
    C'est un livre d'entretiens, de René Girard avec Michel Treguer

    Je pense que le fait que ce soit un livre d'entretiens "aère" la pensée, le discours, de René Girard.
    Sans doute ne serais-je pas entré dans sa pensée sans une telle aération
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    Jésus rompt totalement avec les mythes qui l'ont précédé.
    Ces mythes étaient raconté du point de vue des vainqueurs, là, le Nouveau Testament est raconté du point de vue de la victime, l'agneau, injustement sacrifié.
    Un tournant dans l'histoire de l'humanité
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    Chose assez étonnante : un article (qui ne se trouve maintenant que dans une archive du Web) faisait état que René Girard a rompu avec la tradition platonicienne en ce qui concerne l'imitation.
    Bref, inspiré, a-t-il dit par la lecture des grands romanciers (!), René Girard a défini une nouvelle théorie de l'imitation, près de 2 millénaires après Platon, et quelques décennies avant la découverte des neurones miroir. Une sorte de tour de force en soi.

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  7. A propos de Chesterton, y a-t-il un ouvrage qui précise (dans le détail) pourquoi les idées du Christianisme sont à considérer toutes ensemble, alors que, prises séparément, elles mènent à des catastrophes ? merci

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