La popularité de Ségolène Royal paraît être une bulle médiatique que rien n'arrive pourtant à percer.
Un journaliste américain dont je n'ai pas retenu le nom en donne l'explication suivante :
> les Français se sont enfermés et ont été enfermés par leurs politiciens dans une bulle d'irréalité, faites de mensonges sur la mondialisation, l'Etat-providence et l'Europe. Cela finit par susciter le syndrome de l'Etat maternant, la Big Mother, où, plutôt que d'affronter les difficultés du monde, on pourrait (illusoirement) se réfugier dans un (vain) protectionnisme étatique.
Ségolène Royal n'est, par son image comme par son discours, que cette illusion maternante personnifiée. Ségolène Royal, en faisant croire que l'expérience et la compétence comptent pour rien, prolonge cette bulle maternelle qui négligerait l'extérieur, le monde.
Pour percer la bulle Ségolène, il faudrait donc percer la bulle des illusions maternelles régressives des Français, ce qu'aucun socialiste ne fera, et peut-être Sarkozy non plus.
Comme je le disais, les adversaires de Ségolène Royal possèdent une arme toute-puissante qu'ils ont, hélas, renoncé par avance à utiliser : la vérité.
C'est pourquoi je crois de plus en plus à la possible victoire de Ségolène Royal. Louis Mexandeau a écrit que, dans ce cas, on entrerait dans une période noire du socialisme français, dérivant comme dans les années 20-30, vers le social-nationalisme.
Et ça serait une période rose pour la France ?
lundi, novembre 06, 2006
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