Le titre de ce message est de René Char, en des temps dramatiques.
Voici en des termes plus prosaïques :
En France, le refus de la croissance
J'ai lu Bartabas, roman, de Jérome Garcin, et on y trouve anecdotiquement des notations politiques :
Paul Poursaud de Longchamp, raide comme un cavalier qu'il fut, estime que les politiciens sont insupportables et que la France se laisse aller.
Bartabas, pour sa part, immense artiste, s'est fait huer à Avignon pour avoir déclarer devant un parterre d' "intermittents du spectacle" tapageurs : "Un artiste vit au feu de la passion et il doit vivre de son travail. J'emmerde les gros bras de la CGT."
Il a ensuite tempéré son propos en précisant que Zingaro s'est servi à ses débuts du statut d'intermittent. Mais enfin ce qui choquait, c'était le rappel qu'un artiste doit avant tout vivre de son travail et non de la chasse aux subventions.
Les subventions publiques devraient déranger les vrais artistes : où est l'honneur de faire payer à la collectivité des oeuvres que personne ne veut payer de sa poche ?
Si une oeuvre vaut quelque chose, elle trouvera bien un mécène pour l'apprécier. Le recours a un énarque au fond d'un ministère poussiéreux est un terrible aveu de mauvais goût.
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clap clap clap !
RépondreSupprimerVive Bartabas (un artiste un vrai ) et son franc parler
La remarque sur l'enarque est bien choisie