Non seulement 10 % des Vélibs sont dégradés, mais il semble que ce vandalisme soit devenu une mode parmi les petits cons urbains : c'est à qui détruira un Vélib le plus spectaculairement et diffusera ses «exploits» sur internet (il faut bien se rendre à l'évidence : chez certains, la greffe de cerveau n'a pas pris).
C'était à prévoir : ce qui est à tout le monde n'est à personne et donc gibier pour les voyous. Mais bien entendu, les gauchistes ne reconnaitront jamais cette évidence humaine.
Il y a bien un moyen de continuer Vélib sans dégradations excessives, c'est de renforcer les contrôles et les sanctions : le collectivisme dans des pays inciviques comme la France suppose un Etat policier.
C'est pourquoi les delano-bobos préfèreront la jouer discret et augmenter les impôts des Parisiens, qui de toute façon s'en foutent : ça leur serait trop dommageable d'avouer qu'ils ont des raisonnements fondamentalement erronés.
Un dernier mot : il y a des loueurs de voitures qui vivent très bien sans subventions. Si la location de vélos était vraiment utile, il y aurait des gens pour la payer son prix et des loueurs pour la fournir.
dimanche, avril 20, 2008
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"Si la location de vélos était vraiment utile, il y aurait des gens pour la payer son prix et des loueurs pour la fournir."
RépondreSupprimerLes gens paieront le prix réel d'une location de vélo le jour où il n'auront pas d'autre alternative.
Pour que ce jour arrive, il faudrait privatiser complètement les transports en commun, eux aussi subventionnés : un trajet en métro ou en bus vaudrait alors son vrai prix.
La circulation automobile étant déjà saturée, les gens se reporteraient sur les vélos/skateboards/rollers.
Vous imaginez l'horreur : moins de bus et moins de métros aux heures les moins rentables et beaucoup plus aux heures de pointe, plus de vélos, donc moins de trafic polluant d'un côté ; de l'autre, moins d'impôts servant à remettre annuellement les comptes des régies à l'équilibre.
En bref, juste assez d'offre pour contenter la demande au juste prix, plus écologiquement, et avec moins d'impôts : l'Enfer ultralibéral.
"le collectivisme dans des pays inciviques comme la France suppose un État policier."
RépondreSupprimerL'incivilité des français ne serait-il pas avant tout le produit du collectivisme ?
Avons-nous déjà vu un état collectiviste n'étant pas devenu un État policier ?
Le plus marrant, c'est que j'ai écrit ce message en pensant que cette phrase était bancale mais je me suis montré trop paresseux pour la corriger.
RépondreSupprimerVotre objection est tout à fait fondée. Le petit bouquin La société de défiance est très instructif : l'étatisme et le corporatisme d'un coté, la défiance et l'incivisme de l'autre, s'alimentent dans un cercle vicieux. Plus on est déresponsabilisé par l'Etat, plus on est incivique. Plus on est incivique, plus on fait appel à l'Etat et plus on est déresponsabilisé.
Les seuls gagnants de ce cercle vicieux sont les hommes de l'Etat, qui accroissent leurs pouvoirs.