Effet de serre saturé
Pour ceux que la science intéresse (j'entends par cette expression exclure tous ceux qui n'y cherchent qu'une justification de leurs fantasmes), je vous ai mis en lien un article qui éclaire certains mécanismes de base de l'effet de serre (1).
L'effet de serre échappe pour le moment à la compréhension sur bien des aspects fondamentaux (ceux qui nous racontent comme Al Gore que «the science is settled» sont tout simplement des escrocs et des menteurs).
Cet article apporte une petite pierre (notamment dans le jardin des réchauffistes).
Je ne suis pas étonné que le rôle du CO2 soit minimisé : j'ai toujours été mal à l'aise pour réconcilier, d'un coté, le fait que tous, mêmes les réchauffistes les plus ardents, s'accordaient à considérer le CO2 comme un gaz à effet de serre (2) mineur par rapport à l'eau, et, de l'autre coté, la thèse comme quoi les variations de CO2 auraient un impact majeur sur le climat.
J'ai bien lu des tentatives de réconciliation, mais soit elles m'ont semblé fumeuses, soit je ne les ai pas comprises (3).
Je suis très perplexe sur notre capacité à isoler l'influence humaine sur le climat et le sujet ne présente à mes yeux que peu d'intérêt pratique, puisque l'homme s'adapte spontanément au climat.
Par contre, je suis très content de constater que, malgré les pollutions médiatiques, politiques et conformistes, il reste des scientifiques qui travaillent en toute honnêteté et non pour dire ce qui plait pour recevoir des subventions.
(1) : cette expression me gêne beaucoup car dans la plupart des cas où elle est employée, elle est impropre.
(2) : quelle que soit la définition qu'on donne de l'effet de serre
(3) : bien sûr, dans les explications que je n'ai pas comprises (si je comprenais tout, je serais climatologue !), il se peut qu'il y ait la bonne.
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Quand on est aussi borné à essayer de détruire une théorie c'est louche. Qu'est ce qui t'es arrivé ? Un écolo qui t'as frappé ? T'es payé pour ça ? Ou peut être es-tu juste cinglé... Quel que soit le cas, arrête d'utiliser les mots "réchauffiste" et "réchauffisme", c'est si dégradant de ranger les gens dans des cases comme ça... ça fait reculer le débat plus qu'autre chose, à force d'appeler toute une catégorie de personne d'une façon, tu vas (à moins que ça ne soit déjà fait) les assimiler quoi qu'il arrive en oubliant les divergences qui font d'eux des individus uniques, tout comme toi (et heureusement que t'es unique...).
RépondreSupprimerAmusant ;)) Matthieu, connaissez-vous la parabole de la paille et de la poutre?
RépondreSupprimerSi le mot "scientifique" avec un sens pour vous, vous comprendriez pourquoi il faut savoir raison garder plutôt que de se précipiter la tête en avant dans la première lubie qui passe...
Il faut être effectivement "borné" pour ne pas comprendre que pour le moment, on ne sait pas... qu'avec nos connaissances actuelles, on ne peut prétendre agir avec raison et dans l'intérêt général en faisant des choix idéologiques et non scientifiques! Laissons les scientifiques faire leur travail en paix, loin du foin médiatique et agissons de manière "écologue" comme le dit très bien M. Laurent Cabrol... ce sera certainement beaucoup plus efficace même si moins démonstratif!
Et heureusement que FB n'est pas "unique" sinon nous vivrions en dictature, l'anneau dans le nez et le cerveau dans la poche ;))
Bon, sur le réchauffisme, quand est-ce qu'on vote ? Un référendum et on n'en parle plus. La majorité aura forcément raison. Il devrait y avoir un consensus la dessus, non ? :-)
RépondreSupprimerQue tous ceux qui sont d'accord avec cette proposition se regroupent !!!
PS : commentaire dans la droite ligne des derniers post de FBoizard !
«J’ai discuté souvent avec des amis profs de SVT (agrégés) qui me soutiennent que le réchauffement est certain (ça y est, disent-ils, on est sûr maintenant) et qui passent à leurs élèves de lycée le film d’Al Gore pour les sensibiliser à ce problème de réchauffement…»
RépondreSupprimerJe ne vois que deux hypothèses possibles :
1) Les diplômes, même scientifiques, ne valent pas brevets de jugement sain. C'est plutôt une bonne nouvelle.
2) Ils ont compris quelque chose que, malgré mes efforts, je n'ai pas compris.
Je ne serais pas hypocrite et faussement modeste : je privilégie l'hypothèse 1, même si je ne rejette pas totalement la 2.
J'admet que l'expression "réchauffement climatique" semble plus claire que "changement" mais pour les néophytes il n'en est rien, il ne fait que les induire en erreur. Quelqu'un qui n'y connaît pas grand chose ne verra dans le "réchauffement" que quelques degrés en plus, la montée des eaux peut être et c'est tout. Alors que le changement climatique laisse penser bien plus que cela, certes des endroits se réchaufferont, mais avec la fonte de la glace des pôles, beaucoup d'eau claire sera déversée dans les océans, modifiant ainsi la salinité et donc la densité de l'eau et donc les courants, le problème est là, certains courants océaniques jouent un rôle très important dans le climat des zones traversées, le Gulf Stream par exemple pourrait disparaitre si une quantité d'eau douce trop importante venait à être déversée dans celui-ci, comme c'est déjà arrivé au début de la dernière ère glaciaire. Je ne m'épancherait pas en explications scientifiqus car bien que tout ceci m'interesse fortement, ce n'est pas ma formation d'origine, je vous laisse par contre le soin de lire ceci : http://www.alertes-meteo.com/vague_de_chaleur/stream.htm
RépondreSupprimerSur l'hypothèse 1) On colle de la "science" (de l'ultra science ?) pour noyer toute tentative utile de débat sensé... ce qui manque à tout ce petit monde c'est beaucoup de bon sens. Et bizarrement beaucoup d'hommes et femmes de pouvoir en sont dépourvues, détenteurs selon eux d'une légitimité de pensée et de pouvoir, acquise de haute lutte (flatteries, connivences, laxisme) bref des ultra-leaders.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer« Je ne vois que deux hypothèses possibles :
RépondreSupprimer1) Les diplômes, même scientifiques, ne valent pas brevets de jugement sain. C'est plutôt une bonne nouvelle.
2) Ils ont compris quelque chose que, malgré mes efforts, je n'ai pas compris. »
Connaissant bien les collègues en question, l’hypothèse 1 est aisément vérifiée tous les jours. En l’occurrence ils n’ont pas envisagé qu’il pouvait y avoir un doute.
Et j’ai un collègue d’histoire qui m’a expliqué que ce n’est pas parce que le communisme avait dérivé en totalitarisme qu’il fallait abandonner son principe et que la lutte des classes était le nœud du problème social...
A propos du changement climatique, je cite Lindzen, climatologue démissionnaire du GIEC :
« Le climat va changer, quoi que nous fassions, même sans l'effet de serre dû aux hommes. Il faut se préparer. Et c'est la raison pour laquelle il faut augmenter la prospérité dans le monde. La prospérité fait que, lorsque vous avez un tremblement de terre à Los Angeles, peu de gens meurent. Quand il s'en produit un à Téhéran, il y a des dizaines de milliers de victimes. Kyoto fait exactement l'inverse : il dit : « Nous devrions tous être plus pauvres. » Il nous fait perdre de vue les vraies priorités. Deux milliards de personnes n'ont pas encore l'électricité. »
P.S. : désolé pour le message supprimé, j'ai cliqué de travers.
«Et j’ai un collègue d’histoire qui m’a expliqué que ce n’est pas parce que le communisme avait dérivé en totalitarisme qu’il fallait abandonner son principe et que la lutte des classes était le nœud du problème social...»
RépondreSupprimerC'est l'aptitude même à mépriser les faits, à ne voir que ce qu'il veut bien voir, qui définit l'idéologue (pour la petite histoire, vous pourrez toujours conseiller à votre collègue la lecture de Boehm-Bawerk, de l'école autrichienne, qui en 1880 expliquait déjà pourquoi la lutte des classes était un concept erroné).
Et l'idéologue, parce qu'il ne doute pas, parce que c'est un abruti, sera toujours plus fort, plus dur, plus violent, que celui qui pense.
Les faits sont toujours complexes, difficiles à cerner, à interpréter. Par exemple, j'en suis venu à considérer le réchauffisme comme idiot, pourtant je ne ne nie pas qu'il y a des choses qui permettent d'envisager un réchauffement climatique anthropique. Simplement, quand tout est dit, quand tous les arguments pour et contre ont été passés en revue, je me suis fait l'opinion qui est la mienne actuellement, et qui changera si fait nouveau révolutionnaire.
Face à ces doutes, à ces remises en questions, l'idéologue jouit du grand confort des certitudes.
L'idéologue n'est jamais battu par des arguments ou par des faits précis, puisque justement, il a appris à les rejeter (quand on veut vraiment débattre de bonne foi, il faut commencer par accepter les objections, les intégrer en soi, les faire siennes, pour bien les comprendre. Ce n'est pas facile, cela demande une attention constante. Le blog est un excellent exercice).
L'idéologue est battu par le temps et par la complexité du monde. Face à sa vision rigide, le monde change, s'éloigne de plus en plus. Et quelquefois, l'écart est si grand, que, tout d'un coup, comme un condensateur qui claque, sa vision explose sous la pression de trop de faits qui n'entrent plus dans son idéologie.
Tous les ex-communistes décrivent le moment où ils ont abandonné leur idéologie comme un voile qui se déchire, comme une conversion religieuse. Ils y croyaient jusqu'au un jour où ils se sont aperçus qu'ils n'y croyaient plus. JF Revel faisait la remarque que les «compagnons de route», n'étant pas allés jusqu'au bout de l'engagement, ne font pas une conversion complète et restent plus longtemps nostalgiques de leurs errements passés et en tirent moins les leçons que celui qui a fait tout le chemin.
Et certains sont si convaincus, qu'ils meurent sans jamais avoir réalisé qu'ils faisaient fausse route.
C'est marrant comment à chaque fois que j'apporte une réponse scientifique cohérente à vos questions, que ce soit avec mes mots ou ceux d'un autre, vous fassiez comme si je n'étais même pas intervenu afin de vous concentrer sur votre partie favorite : expliquer pourquoi VOUS avez raison et les autres tort... L'avantage c'est que cela me conforte dans mon opinion : vous n'êtes bons qu'à rabaisser les autres et quand vous ne pouvez rien faire contre un argument, votre stupidité de haut niveau alliée à votre ego gargantuesque vous font oublier des mots, des phrases ou même des textes entiers.
RépondreSupprimerS'il y a un domaine où le négationnisme (j'emploie le terme à dessein) bat son plein, ce sont bien les crimes du communisme. Quand on voit que Nicoals Werth (qui a écrit à mon avis les meilleures et de très loin les plus intéressantes pages du Livre noir (eh oui, j'ai eu l'outrecuidance de lire ce grand livre d'histoire) a subi des pressions inacceptables de sa hiérarchie pour se désolidariser de Stéphane Courtois, on est en droit de se demander si l'inquisition a réellement disparu. L'argument des négationnistes est toujours le même : c'était pas des vrais communistes. Or il suffit de lire juste la première page du Manifeste pour comprendre le communisme mène obligatoirement à l'extermination et aux meurtres de masse. Si ce ne sont pas des vrais communistes, ils devraient dénoncer l'imposture communiste que sont la Chine et Cuba, et pourtant ils ne le font pas. Curieux non ?
RépondreSupprimerQui se souvient de l'affaire Kravtchenko ? Qui se souvient que Maurice Thorez a voté la mise à mort d'Imre Nagy en 1956 ?
Pour revenir au sujet, effectivement, le climat change, il a toujours changé et changera toujours avec ou sans l'aide de l'homme. Il y a plusieurs centaines de millions d'années, il y avait jusqu'à 20 fois plus de CO2 dans l'atmosphère. Ca n'a pas empêché la vie de se développer.
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-co2-depuis-4ga.xml