La crise actuelle vient psychologiquement d'un excès de confiance collectif.
Mais, concrètement, cela se traduit par un sur-endettement, ou, c'est l'autre face d'un même problème, par une sous-capitalisation.
Or, comme l'explique très bien Vincent Bénard, l'endettement est outrageusement favorisé par rapport au capital par les fiscalités de tous les grands pays.
Autrement dit, les Etats ont considérablement augmenté la vulnérabilité des entreprises en distordant le choix entre capital et dette.
Sans même diminuer les impôts (même si je crois que la crise actuelle va mettre fin à l'expansion continue des Etats depuis 60 ans (1)), une structure fiscale neutre derait beaucoup pour éviter que cette crise ne se reproduise.
Malheureusement, il est trop tard pour une telle réforme (elle aggraverait la crise, sauf à diminuer les impots (2)), et quand la crise sera finie, on oubliera de la faire.
(1) : contrairement à ce que racontent certains, la crise actuelle ne peut pas être une crise du libéralisme pour la raison simple mais puissante que les Etats occidentaux n'ont jamais été aussi présents dans l'économie qu'aujourd'hui ( France : 55 % du PIB, USA 44 %).
(2) : je crois pas au père Noël.
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