Depuis presque trois décennies, GM agonise, maintenu en vie par des subventions plus ou moins déguisées.
La cause de la faillite est très claire : l'UAW, le syndicat des travailleurs de l'automobile, a obtenu des avantages mortels pour leur employeur(problèmes que n'ont pas les Japonais installés aux USA).
GM est mort depuis longtemps, simplement, personne ne s'en est encore aperçu.
Le retour à la réalité sera douloureux mais mieux vaut tard que jamais. Subventionner GM, c'est faire une perfusion à un cadavre (remarquez bien que la nécrophilie est une spécialité de tous les Etats).
L'argent de l'Etat américain sera mieux employé ailleurs.
Le problème est valable avec toutes les aides étatiques : Airbus a été aidé massivement par les Etats européens. C'est sûr, cela a fait la fortune de quelques actionnaires, mais est-ce vraiment bénéfique pour le pays ? Comme disait Bastiat, il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas : Airbus se voit, c'est un gros machin, les politiciens et les journalistes adorent, mais on ne voit pas les milliers d'emplois détruits ou non créés à cause des impôts pour financer ce monstre. Qui peut m'assurer que le bilan est positif ?
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> La cause de la faillite est très claire : l'UAW, le syndicat des travailleurs de l'automobile, a obtenu des avantages mortels pour leur employeur(problèmes que n'ont pas les Japonais installés aux USA).
RépondreSupprimerC'est facile de dire ça. C'est le système de retraite américain qui veut ça.
Le problème de GM est surtout qu'ils n'ont pas senti le vent tourné et qu'ils n'ont pas produit les voitures que les américains demandaient. Ils avait largement le temps de s'y préparer, qu'ils ne assument les conséquences.
«C'est le système de retraite américain qui veut ça.»
RépondreSupprimerOui et non : chaque branche ou entreprise a ses particularités. Il se trouve que l'UAW a obtenu de tels avantages qu'ils rendent GM, Ford et Chrysler très vulnérables.
Je crois avoir lu cette phrase :
RépondreSupprimerGM est un système social qui gère des hopitaux, des crêches, des retraites etc. et qui accessoirement vend des voitures...
Pour mémoire, si je ne me trompe pas, les trois erreurs furent lors de la guerre de contourner les restrictions salariales imposées par le gouvernement fédérales par la création d'un système social privé,
L'achat de la paix sociale par des dividendes futurs - qui ne sont pas certains - dans les années 1970
Le refus de la reprise par l'état fédéral des charges de retraites proposés par le gouvernement Cliton dans les années 1990.
Ajouter à cela des ratés continus dans l'impression du marché depuis 10 ans, on comprend qu'ils soient à la ramasse.
Ma crainte est qu'un homme comme Rick Wagoner ne soit pas un nouveau Lee Iacooca. Ce dernier avait réussi à obtenir des prêts du Congrès à la fin des années 1970 pour pérenniser Chrysler, mais il avait su surtout restructurer et sentir le marché. Ce qui s'est traduit par une belle remontée de cette marque entre 1987/1995.
Depuis, pour Chrysler, le départ de patrons comme Bob Lutz n'ont pas pu être remplacé et l'entreprise a souvent fait fausse route.