lundi, décembre 22, 2008

On est abruti quand on a 15 ans (2) : je ne suis pas seul

Dans les podcasts de BFM, j'ai trouvé ce commentaire de Marc de Scitivaux que je vous retranscris :

« _ Je voudrais dire quelque chose sur les lycéens. Personne ne le dit et ça m'énerve énormément. Les lycéens n'ont qu'à fermer leur gueule. Point final.

Leur compétence dans le domaine qui les concerne est inexistante. Ils n'ont pas 18 ans, ils ne sont pas votants, ils ne payent pas d'impôts, ils reçoivent le produit de nos impôts.

C'est à nous qui sommes des électeurs de plus de 18 ans de décider par les organes démocratiques des réformes à faire.

Si ils sont dans la rue, c'est de la faute de leurs parents à qui on devrait flanquer une bonne claque sur le derrière si ils ne sont pas capables de la donner à leurs enfants.

Il faut que ce soit dit.

La notion de "syndicat lycéen" est dans le genre "fariboles et conneries" une des choses les plus merveilleuses qu'on puisse entendre. Que le gouvernement ne le dise pas aussi fortement que moi prouve simplement l'extraordinaire démagogie qui règne dans ce pays. Personne n'ose dire la vérité.

La vérité : les lycéens sont en classe, ils ferment leur gueule, ils n'ont aucune espèce de lumière que ce soit sur l'organisation de leurs études. Ils ne sont pas capables d'avoir une seule idée intelligente là-dessus, ce n'est pas leur boulot.

Qu'ils commencent en classe par apprendre à écrire et à compter, il apparait clairement que ce n'est pas le cas pour beaucoup.

_ Donc, Marc de Scitivaux, vous n'avez pas envie de participer à un réveillon revendicatif dans un lycée ?

_ J'ai envie de leur envoyer un coup de pied au derrière pour qu'ils aillent manger des petits fours avec leurs parents.»

Ca soulage de voir que l'on n'est pas seul à garder un peu de bon sens (merci également aux commentateurs).

22 commentaires:

  1. Pourquoi des petits fours?

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  2. Parce que c'est dans la tradition des grands cons testataires du genre Cohn Bendit, Brunot Julliard, Julien Dray...
    Tout ces gens là commencent dans la contestation et finissent toujours avec un petit four dans une main et une coupe de champagne dans l'autre, habillés dans de somptueux costumes et équipés de belles montres (environ 30 000 euros pour Julien Dray, grand amateur de luxe).
    Allez, un peu de pub pour mon café du commerce :
    http://cafe-du-commerce.hautetfort.com/

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  3. Parce qu'entre les petits fours surgelés de supermarché et les petits fours de traiteurs, il y a toute une gamme de petits fours, de toutes qualités et de tous prix (merci la concurrence et le marché) et il serait dommage de ne point commencer l'apéro de Noël avec des petits fours.

    Nota : amis commentateurs degôches, ne me faites pas le couplet misérabiliste sur les SdF qui n'auront pas de petits fours. Je le sais. Bob et moi badinons.

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  4. Suite de ma pub :
    Je viens de retrouver et de publier un article intitulé "Docteur es contestation" sur toutes ces personnalités bien en place et ex contestataires.
    Je l'avais écrit en 2006, il n'a pas beaucoup vieilli. Eh oui, moi aussi je recycle.

    http://cafe-du-commerce.hautetfort.com/

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  5. Elisabeth Lévy pose une excellente question dans :

    Augustin Le grand, comédien et rebelle

    Comment reconnait-on un rebelle à la télévision ?

    Réponse :

    C'est facile : tout le monde est d'accord avec lui.

    Rebelle, c'est une profession, et fort lucrative (là encore, notre ami Julien D. a fait oeuvre de précurseur, hommage lui soit rendu).

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  6. Mouvement des lycéens : mensonges, mensonges

    Le Figaro

    La philosophe et écrivain Chantal Delsol, auteur du livre «Qu'est-ce que l'homme ?», nous livre son analyse de la révolte étudiante.

    Manque de moyens : tel est le voile pudique sous lequel on camoufle, année après année, le mécontentement des lycéens et étudiants. On sait bien que, dans le domaine éducatif, le pays est pourtant surdoté. Le malaise, qui tourne au désespoir, provient d'autre chose : c'est la vérité qui manque.

    Née de parents nantis par le développement des Trente Glorieuses, la jeunesse de ce début de siècle a généralement bénéficié d'une certaine aisance financière familiale. Éduquée par la génération 68, elle n'a guère vu passer d'interdictions et on s'est abstenu de lui réclamer des efforts, lui susurrant au contraire qu'elle avait tous les droits. Ses parents, qui ont acquis un niveau d'études nettement supérieur à celui de la génération précédente, pensaient que l'élan allait se poursuivre avec leurs enfants : ton grand-père n'avait pas son bac, je suis professeur, tu feras Normale, mon fils, ou alors tu es un nul… D'où le ressentiment quand le fils se retrouve dans la masse des AES (1) ou des LEA (2) sous-dotés et sans espoir. L'appréciation d'une situation s'inscrit toujours dans un temps et dans un lieu. La situation actuelle de la jeunesse n'est pas déplorable en soi, mais au regard des attentes et du progrès espéré. Elle s'est imaginé - irréalisme naïf - que la montée vers plus de diplômes, plus d'argent, plus de confort, s'inscrivait dans un Destin inéluctable. Et on s'est bien gardé de la détromper : on a joué d'une démagogie honteuse. Mensonges.

    Nous avons au contraire tout organisé pour laisser croire à ce progrès indéfini, en accumulant les trompe-l'œil : par exemple, la multiplication des diplômes qui deviennent des assignats. Nous avons beaucoup trop de diplômés pour le nombre de postes à hautes responsabilités auxquels ils pensent pouvoir aspirer légitimement. Un pays ne peut pas être entièrement peuplé d'avocats, de médecins spécialisés et d'enseignants-chercheurs. Nous avons gonflé nos enfants d'une prétention imbécile en leur inspirant constamment le mépris du plombier. Nous leur avons soufflé qu'ils étaient tous des intellectuels (comme cela est français !), et avaient droit à un job correspondant à leurs désirs. Mensonges.

    L'acquisition du baccalauréat d'abord, des diplômes universitaires ensuite, s'est largement «démocratisée» (le mot est absurde mais c'est celui-ci qui est compris). Les universités ont créé à tour de bras des bac + 5 et abaissé considérablement le niveau d'exigence à l'entrée de ces spécialisations. La conséquence : de nombreux étudiants, nantis d'un Master 2, ont tout juste un niveau de secrétaire de direction, si l'on regarde leur maîtrise de la langue, leur niveau culturel et leur éducation générale (ce qui n'est pas rien). Le petit pourcentage (non évaluable) de jeunes brillants et doués n'a certainement pas changé avec le temps : mais la distribution des diplômes a convaincu un grand nombre qu'ils ont atteint ce niveau supérieur. On le leur a fait croire, depuis que Laurent Fabius expliquait qu'en donnant le bac à 80 % des élèves on élèverait le niveau général… Mensonges. Finalement, la grande majorité des étudiants qui expriment leur révolte dans la rue sont frustrés de ne pas obtenir des places qu'on leur a laissé espérer par pure démagogie, car ces places n'existent pas en si grand nombre, et de surcroît beaucoup d'entre eux ne sont pas capables de les occuper. Depuis leur petite enfance, on leur a menti. On leur a menti en leur disant qu'ils pouvaient dire merde à leurs parents et que ce genre de chose tout au long de la vie faisait rire tout le monde. On leur a menti en leur disant que c'était à la société de s'adapter à eux, et non le contraire, parce qu'ils étaient le centre du monde. On leur a menti en jetant de la dérision partout autour d'eux et en leur disant que rien n'avait d'importance, que rien n'était grave, et qu'il suffisait de faire l'imbécile dans la vie pour être heureux. On leur a menti en leur disant qu'ils n'avaient de devoir envers personne (parce qu'ils n'ont pas demandé à naître, et d'ailleurs nous non plus), qu'ils ne devaient rien à personne et pouvaient s'occuper exclusivement d'eux-mêmes. On leur a menti en leur disant qu'une société organisée de cette façon serait beaucoup plus gaie et heureuse parce que débarrassée des devoirs réactionnaires, et embrassons-nous Folleville.

    La masse des mensonges dont ils sont recouverts les laisse à peine respirer. On n'aperçoit au milieu de ce tas d'ordures que des regards apeurés et haineux. Et toute cette boue de mensonge, c'est nous qui l'avons mise. En tout cas, qui ne sommes pas parvenus à la nettoyer, car certains d'entre nous ont passé leur vie entière à clamer comme des Cassandre qu'une génération nourrie au mensonge finit en buvant le fiel de la haine.

    Le principe de plaisir, qui était l'armature des idéologies utopiques, est resté l'armature de l'éducation une fois disparus les grands récits. Car on peut se libérer des contenus, mais les esprits demeurent construits par une forme dans laquelle les nouveaux contenus se glissent, toujours de la même manière. La génération précédente attendait, selon le principe de plaisir, une société où chacun travaillerait selon son envie et serait payé selon ses besoins. La génération actuelle attend, selon le principe de plaisir, une société où l'État verserait des salaires (corrects) à des dizaines de millions de psychologues simplement parce que ceux-ci ont désiré s'inscrire dans ces formations, sans se demander une seconde s'il existait une demande suffisante pour répondre à leurs désirs.

    Pourquoi tant de Français ont-ils tendance à dire que cette situation provient d'un déficit d'allocations (il faudrait payer les étudiants pour étudier) et d'un capitalisme asocial (les salaires sont trop bas) ? Parce que nous voulons nous cacher à nous-mêmes les mensonges que nous connaissons trop bien. Et parce que nombre d'entre nous sont si matérialistes qu'ils regardent tous les problèmes en terme de manque d'argent. Des valeurs immatérielles comme l'effort ou le mérite paraissent stériles et surannées. Il y a des pays où l'allocation étudiant existe, mais elle est corrélée à l'effort, on ne la donne qu'à ceux qui travaillent et réussissent leurs examens, et ces conditions seraient pour nous discriminantes !

    En France, la sélection est un gros mot. Le baccalauréat est largement distribué, l'entrée à l'université automatique. Tout se passe comme si tous étaient également capables et également travailleurs, et comme si la sélection ne devait pas s'instaurer en fin de compte, et durement, au moment de la recherche d'emploi. Mensonges, mensonges. Le lycée, en dépit de nombre d'enseignants compétents et dévoués, accepte par une démagogie honteuse que des adolescents fassent la grève, ce qui les laisse croire qu'ils sont déjà, avant de l'avoir mérité par eux-mêmes, des partenaires responsables dans le jeu social : mensonges… L'université est devenue une sorte de parking où l'on vient refaire ses forces en attendant la galère de la recherche de travail. Nous regorgeons d'étudiants fantômes, qui s'inscrivent (parfois après avoir passé la sélection de Master 2) pour deux ou trois centaines d'euros, puis profitent de tous les avantages du statut étudiant et n'assistent pas aux cours ni ne viennent passer l'examen. Ou encore, nombre d'étudiants qui ont raté en juin ne viennent pas passer la session de septembre. Ils préfèrent redoubler plutôt que passer l'été à réviser. Mais on tait cela pudiquement, car les étudiants doivent tous être considérés comme des victimes épuisées, jamais comme des profiteurs. Mensonges.

    Trop longtemps cachée, la vérité n'est-elle pas souvent cruelle ? Quand elle finit par affleurer à la conscience, ceux qui ont été trompés se retournent ordinairement contre les falsificateurs. Habités par le désespoir et la haine, ils casseraient bien le leurre qu'on leur a construit. Il va nous falloir un jour prochain assumer les fruits amers d'une démagogie peu glorieuse : mentir à la jeunesse, c'est la pire des démagogies.

    (1) AES : Administration économique et sociale. (2) LEA : Langues étrangères appliquées.

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  7. "Pourquoi des petits fours?"

    Pour accompagner le caviar.

    Pour Legrand, il devait avoir les boules ce soir-là. Son documentaire, programmé dans 10 salles sur Paris, avaient fait 38 entrées la première semaine si je me souviens bien.

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  8. Wham, bam, bonjour Madame! Il envoie du bois, l'édito de Chantal Delsol, comme on dit chez le Grand Charles.

    Et ça tombe bien, parce que je l'avais raté dans le Figaro, qui n'est même pas foutu de monter ce genre d'articles sur sa page d'accueil.

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  9. Propos puant et réactionnaire venant d'un ultralibéral bien connu (Marc de Scitivaux).

    J'ai 36 ans, je suis un ancien militant lycéen et je ne regrette absolument rien ! Non je n'étais pas un abruti ni un petit con ! Et quand on est con, c'est pour la vie : ceux qui prétendaient l'être à 15 ans devraient se poser la question sur leur état actuel.


    Les jeunes gens de moins de 18 ans ont désormais une capacité associative et même le droit de présider une association 1901 (ce que sont les syndicats lycéens). J'ai activement, dans ma jeunesse, participé au mouvement qui a abouti à ce droit !

    Ces activités ont été pour moi une école de citoyenneté et je me ressource encore aujourd'hui dans ces belles années ! J'étais un bon élève et aujourd'hui j'informe les jeunes sur leurs droits !

    ET je vous emmerde !

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  10. Et j"ajouterai que l'UNI, qui crache sur les droits des jeunes de 15 ans, sait quand même les utiliser.

    Ils ont créé un mouvement "Uni-lycée", quelle hypocrisie !

    On devrait faire lire ce texte de vieux schnock à tous les lycéens pour qu'ils constatent le mépris que ce genre d'organisation leur porte !

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  11. «Propos puant et réactionnaire venant d'un ultralibéral bien connu (Marc de Scitivaux). ... vieux schnock»

    Chouette ! Que des compliments !

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  12. Mon ami, vous vous méprenez !

    Le plus beau compliment, ce n'est pas celui que vous citez.

    Non, le plus touchant, Georges Brassens vous l'a fait en chanson. Criant de vérité :
    http://www.dailymotion.com/video/xd396_brassens-quand-on-est-con

    M'en fous moi. Je n'ai rien à regretter de mes 15 ans, ni de mes résultats scolaires, ni de mes engagements, ni de mes amitiés, ni de mes idéaux !

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  13. si vous voulez une réponse sur le fond, la voici : je suis entièrement d'accord avec de Scitivaux.

    A 15 ans, on n'a aucune lumière sur rien, on ferme sa gueule et on apprend. Ce n'est pas du mépris, c'est la réalité. Le respect commence par ne pas faire croire aux gens qu'ils sont autre chose que ce qu'ils sont.

    Si vous ne me croyez pas, croyez en au moins les dictateurs de tout poil, qui ont parfaitement compris qu'on pouvait manipuler les adolescents dans tous les sens.

    Faire de la politique aux adolescents comme le font les syndicats étudiants français est une forme de démagogie manipulatrice. Ils mettent au service de visées politiques d'adultes plus ou moins sordides l'enthousiasme de la jeunesse. C'est dégueulasse.

    Si ils avaient vraiment à cœur l'avenir de ces élèves, ils les renverraient à leurs études.

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  14. «mythe de la manipulation»

    Bien sûr que c'est un mythe. Tellement un mythe que n'importe quel publicitaire raté ou apprenti dictateur de bas étage sait que il lui faut viser en priorité les adolescents pour arriver à quelque chose sans trop d'efforts.

    «cessez de cracher sur ceux qui vous dépassent !»

    Quelle modestie !

    Ainsi s'enthousiasmer comme un imbécile pour des choses que l'on ne comprend pas serait une preuve de supériorité ?

    Brisons là : à mes yeux, vous êtes un irrécupérable con et vous me rendez la pareille.

    Les lecteurs de ce blog jugeront.

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  15. «mythe de la manipulation»

    Bien sûr que c'est un mythe. Tellement un mythe que n'importe quel publicitaire raté ou apprenti dictateur de bas étage sait qu'il lui faut viser en priorité les adolescents pour arriver à quelque chose sans trop d'efforts.

    «cessez de cracher sur ceux qui vous dépassent !»

    Quelle modestie !

    Ainsi s'enthousiasmer comme un imbécile pour des choses que l'on ne comprend pas serait une preuve de supériorité ?

    Brisons là : à mes yeux, vous êtes un irrécupérable con et vous me rendez la pareille.

    Les lecteurs de ce blog jugeront.

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  16. C'est beau de supprimer mon message et d'y répondre en le tronquant ! Cela aussi le lecteur jugera !

    Modestie ??!! MDR. Il est parfaitement modeste de se présenter comme ayant été dans le passé un jeune homme de 15 ans simplement NORMAL, juste pas trop débile, s'intéressant à sa formation et à la société qui l'entoure... et peu manipulable (je crachais sur la pub!)

    Au même âge, vous prétendez avoir été un zombie. Probablement très très modeste de votre part, mais je ne suis pas aussi humble !

    Si vous avez des enfants, je les plains. Vous vous préparez quelques problèmes. N'attendez pas du respect de leur part en retour de votre mépris.

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  17. La suppression de votre message est un incident idndépendant de ma volonté, comme on dit à la télé.

    Je vais voir si je peux le récupérer.

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  18. Voici le message supprimé par erreur :

    Eh bien c'est irréductible !

    Je pense exactement le contraire ! Mon enthousiasme venait de moi (mythe de la manipulation, je me manipulais bien tout seul MDR). Les socialos, j'en avais rien à foutre et ils n'ont même pas récupéré mon scrutin MDR.

    S'impliquer dans ses études, c'est s'y intéresser aussi sur le plan citoyen et associatif. Je l'ai fait précocement, et c'est ainsi que j'ai construit mon parcours ! Je ressentais comme un mépris profond les propos comme le vôtre.


    "faire croire aux gens qu'ils sont autre chose que ce qu'ils sont."
    Eh bien justement ! Je sais parfaitement ce que j'étais, autre chose qu'une merde qui doit fermer sa gueule et je ne regrette rien, rien de rien !

    SI vous étiez con au même âge, prenez-vous en à vous même, mais cessez de cracher sur ceux qui vous dépassent ! Et respectez leur enthousiasme, que vous avez manifestement perdu au profit d'un conservatisme matérialiste aigre.

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  19. «Si vous avez des enfants, je les plains. Vous vous préparez quelques problèmes. N'attendez pas du respect de leur part en retour de votre mépris.»

    Il est tout à fait téméraire de vous engager sur ce terrain : quand on voit les ravages dans l'éducation du jeunisme soixante-huitard, on se dit que la bonne vieille éducation bien réac a beaucoup d'avantages.

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  20. Ah ! L'accusation de "jeunisme", donc démagogie et de basse flatterie pour manipuler ! Que c'est infâmant !

    Le problème est que les convictions que j'expose ici ne relèvent pas de la flatterie méprisante (ce que vous appelez "faire croire aux gens qu'ils sont autre chose que ce qu'ils sont") mais vient de mes tripes, de mes viscères et de mon coeur. C'est donc une forme de populisme et non de démagogie, et j'assume ce populisme viscéral ! Il n'y a pas un mot que je prononce auquel je ne crois pas ! Toute ma force, dans la vraie vie, est là.

    Par ailleurs, mon "jeunisme" était très particulier : je ne réclamais jamais une marque à mes parents, je finissais toutes les assiettes, respectais les heures des repas, jamais un pet de travers au bahut et je rapportais des bulletins de qualité. Bref le rêve.

    Simplement, pas touche à mes engagements et quand je décidais de manifester, d'adhérer à quelque chose je le faisais et pas question de me faire d'histoire.

    Ces idées viscérales, qui demeurent 20 ans après, me font respecter profondément un type comme Pasqua (résistant à 15 ans), dont j'ai pourtant combattu les initiatives universitaires.

    Voilà, libre à vous de creuser le sujet, je suis intarissable ! Vous croyiez parler à un braleur gauchiste, c'est rapé.

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  21. Je n'accuse pas les jeunes de manquer de sincétrité, d'enthousiasme ou de courage.

    J'affirme juste qu'il manque du savoir, de l'expérience et de l'assurance qui permettent de prendre des décisions en connaissance de cause et que, de ce fait, ils sont un gibier facile pour les manipulateurs de toutes sortes (à Sparte, déjà ...).

    Agir «avec ses tripes» n'a jamais été une preuve d'intelligence et de justesse, c'est même plutôt le contraire.

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  22. Des tripes populistes qui s'accordent avec la raison ! Vous savez très bien ce que je veux dire ; pensez aux tripes de Gambetta : c'est du même ordre d'idée. Vous êtes probablement assez cultivé pour l'avoir saisi avant que l'explicite.

    A 15 ans, beaucoup ont de la réflexion et des idées. Parfois beaucoup plus que Mme Bouchutruc, ménagère, qui éructe sur RTL qu'il faut augmenter les amendes routières et confisquer plus de permis, et à qui personne ne conteste le droit d'expression !

    Quand on me disais de me taire, à l'époque, à cause de mon âge, je ne vivais comme une infâmie. C'était aussi violent que si on me le faisait aujourd'hui, en pleine conférence ! C'est pourtant simple à comprendre, et voilà en quoi ce fil me révolte !

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