Il est frappant de constater que les innovations techniques françaises(TGV, nucléaire, Airbus, Rafale, etc ...) trouvent toutes leurs origines dans les années 60-70. Depuis, nous vivons sur cette lancée, nous perfectionnons, nous n'innovons plus.
C'est à mettre en relation avec la dette publique. Qu'est cette dette à base de frais de fonctionnement sinon la traduction comptable que les Français vivent au-dessus de leurs moyens, qu'ils se mentent, qu'ils vivent dans un confort supérieur à ce que devraient leur valoir leur dynamisme et leur capacité d'innovation ? Qu'ils récoltent sans semer ?
Dans une zone euro sans inflation et ni dévaluation compétitive, on n'a plus le choix qu'entre la banqueroute et la stagnation à la japonaise. Ou l'éclatement de la zone euro. Ou un mélange des trois.
Le procès des soixante-huitards, arrivés au pouvoir, tous partis confondus, en 1981, ne fait que commencer : nous n'en sommes encore qu'aux discours et plaidoiries, le verdict n'est pas rendu, il risque d'être terrible.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Si je peux me permettre, les Français ne vivent pas au-dessus de leurs moyens, d'ailleurs ils sont même plutôt économes puisque le taux d'épargne en France est l'un des plus élevé au monde.
RépondreSupprimerEn revanche, l'Etat, lui, fait dans les putes et le champagne depuis un moment déjà...
Non, les français ne payent pas leurs services publics à leur prix. Ils économisent donc de l'argent qu'ils peuvent dépenser ailleurs.
RépondreSupprimerJe crois que c'est Laignel qui avait dit au lendemain de l'élection de tonton que nous étions passés de l'ombre à la lumière!!!
RépondreSupprimerJ'aime bien votre réflexion car effectivement, qu'est-ce que notre pays à développer de neuf depuis bientôt trente ans. Nous vivons sur les investissements faits sous Pompidou et Giscard (voire le Général parfois) et pas grand chose n'a été fait depuis. En matière aéronautique, la gestion financière des programmes majeurs (doit-on encore parler de gestion?) confine au ridicule (Rafale, A400M, Tigre et NH90. Pour ce dernier, les armées en sont réduits à commander la dernière version du Super-Puma, l'EC 725) et témoigne de l'incompétence de ceux qui nous dirige. C'est clair, notre pays s'est arrêté en mai 81.
Quant à la prévision de budget actuellement en discussion, il n'est qu'à regarder les années passées pour voir son côté surréaliste.
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est Jack qui indiqua que le pays fut passé de l'ombre à la lumière.
M. Laignel c'est le Pol pot français avec vous avec juridiquement raison mais politiquement tors car vous êtes minoritaires.
Pour revenir au sujet du post, la lecture de Ca m'intéresse de ce mois ci - mensuel intéressant sauf quand il parle de sujet teinté de politique : son subjectivisme gaugauche ressort... - nous parle de ces vieux qui vont changer la France - comprenez les 68ards - . Le journal indique même qu'on ne peut pas uniquement résumé ce papy boom "à des colonnes comptables"... Certes, mais le problème des retraites non provisionnées - avec l'erreur historique de la retraite à 60 ans de 1981, dénoncée en son temps par un Sauvy - ne peut pas être aussi vite négligée.
Manière de dire que je crains que cette fichue génération n'ait hélas pas fini, au moins pour ses représentants médiatiques, de nous e...rder.
Cordialement
Très juste. En somme, la gauche passe son temps à défendre le socialisme en s'appuyant sur les réalisations de la droite.
RépondreSupprimerD'où la doctrine politique appelée delombralalumiérisme. Egalement désignée, en bon français, sous le nom de connerie crasse ou enculade majeure.
D'un autre côté, des gauchistes moins cons que la moyenne vous diront qu'il s'agit là de réalisations non de la droite, mais du communisme (pas faux), et en tous cas du dirigisme étatique.
Tandis que ceux qui sont arrivés au pouvoir en 1981 représentaient (et représentent toujours) le libéralisme libertaire.
Le TGV est donc le fruit de l'Etat marié au syndicalisme communiste, tandis que la Halde est le fruit de l'Etat marié au capitalisme financier dérégulé et à l'hédonisme nihiliste.
On peut se demander si le véritable changement n'est pas 1974 : la droite a commencé, sous prétexte de modernisme, à quêter l'approbation sur les «sujets de société» de la gauche libertaire , c'est-à-dire de l'esprit jouisseur et irresponsable de mai 68. Cela, combiné au choc pétrolier, était la voie du désastre.
RépondreSupprimerNous avons hérité de cette génération. Voyez où nous en sommes : un pédophile franco-allemand refuse de défendre un pédophile franco-polonais pourtant ardemment soutenu par un pédophile homosexuel franco-ministre.
Bob,
Je suis en train de lire Le communisme de marché, de Flora Montcorbier.
"Non, les français ne payent pas leurs services publics à leur prix. Ils économisent donc de l'argent qu'ils peuvent dépenser ailleurs."
RépondreSupprimerEt non, c'est exactement le contraire. Ils paient en moyenne les sévices publics deux fois plus chers que s'ils étaient fournis par le privé. Si on leur donnait leur salaire intégral, en gros deux fois ceux qu'ils gagnent réellement, ils réaliseraient la colossale opération-qui-se-fait-avec-de-la-vaseline
qu'ils subissent depuis 1945 par la pègre gaullisto-communiste. Ils pourraient alors épargner ou dépenser bien plus sans avoir à se serrer la ceinture pour bon nombre d'entre eux.
Et puis, prenons garde à ne pas ériger le libéralisme économique en dogme absolu, anhistorique et a-culturel.
RépondreSupprimerL'histoire du Japon, par exemple, montre que le dirigisme étatiste y a été décisif pour le décollage économique, puis pour le dépassement, sur plusieurs points, de ses concurrents occidentaux.
L'Angleterre, l'un des berceaux historiques du libéralisme, a commencé par imposer des réglementations draconiennes même pour un socialiste, afin de protéger son industrie naissante : interdiction aux artisans d'émigrer, barrières douanières...
Ce qu'on peut dire de façon à peu près certaine, c'est que la France de 2009 perd à être aussi peu libérale.
Et même là, il y a un bémol : les Français sont-ils culturellement aptes au libéralisme ? Car ce n'est pas tout de faire des lois (même pour brider le gouvernement). Encore faut-il que les citoyens soient aptes à faire fonctionner la société ainsi définie...
Non, nous avons tous les deux raison : certains Français payent trop et d'autres pas assez.
RépondreSupprimerOui en effet : il y a ceux qui paient et qui utilisent ces services publics et ceux qui paient sans les utiliser
RépondreSupprimer