La violence et l'Islam
C'est toujours un plaisir de lire la NRH.
Le passage sur les convertis est bien vu. Pour ce que j'en connais, ce sont généralement des paumés, souvent issus de familles décomposées, manquant de cadres et de culture (ce n'est pas entièrement leur faute : l'école s'est bien gardée de rien leur apprendre).
L'Islam leur fournit une identité à bon marché. Il n'y a rien de compliqué à comprendre et à intérioriser, il suffit de se conformer à des pratiques toutes en extériorité. Et le cadre viril et paternel qui leur manque est fourni en sus. Que demander de plus ?
Le christianisme, avant qu'il ne s'intellectualise à l'excès dans nos contrées, remplissait la même fonction, avec tout de même plus de subtilité (mais la subtilité est-elle nécessaire en ces matières ?).
Le jour où nous réagirons (ce jour arrivera, la question est quand et quelle sera l'ampleur de la réaction), nous serons obligés de sortir de notre mollesse et de réaffirmer quelques vertus spirituelles, guerrières et viriles. Les conversions à l'islam de vrais Français se tariront, tant il est vrai que l'islamisme se nourrit de nos faiblesses.
La violence et "doux commerce"
J'en profite pour vous glisser cet autre article, avec lequel je suis moins d'accord. Par contre, il devrait réjouir certains de mes amis gauchistes.
J'en suis moins éloigné qu'auparavant. J'étais libéral sans restriction. Aujourd'hui, je suis libéral avec cette nuance que je considère que le libéralisme n'est viable que dans des aires culturellement homogènes.
La suite logique serait d'être, comme Litz, «libéral dans un seul pays», libéral à l'intérieur et protectionniste (pas seulement au sens économique) à l'extérieur. Mais je n'ai pas encore trouvé une forme adéquate à cette idée.
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Et pourquoi cet éloignement soudain du libéralisme pur ? Il y a t-il eu un élément déclencheur particulier ? Serait-ce à cause du film Gran Torino de Clint Eastwood ? J'avoue que ça serait une raison suffisante. Le dénouement du film où Clint affronte ses ennemis dans la pénombre est magistral !!!
RépondreSupprimer« La suite logique serait d'être, comme Litz, «libéral dans un seul pays», libéral à l'intérieur et protectionniste (pas seulement au sens économique) à l'extérieur. Mais je n'ai pas encore trouvé une forme adéquate à cette idée. »
RépondreSupprimerLe « national-libéralisme » ? Je n'invente rien, ça existait au XIXe siècle... En Allemagne, certes...
Non, ce n'est pas encore mûr. Ca ne me va pas non plus.
RépondreSupprimerWhat are you spooks up to?
RépondreSupprimerToujours intéressant d'observer l'itinéraire de quelqu'un (vous en l'occurrence), de le rapprocher du sien propre. Ça avance, ça recule, ça tâtonne, ça se pose des questions. Les blogs permettent de mesurer tout ça. Ensuite il y a l'honnêteté des auteurs à l'admettre, à le partager.
RépondreSupprimerLe marxisme a un mot pour ça : dialectique. Sauf que là c'est au niveau individuel. Une dialectique montaignienne en quelque sorte.
« La suite logique serait d'être, comme Litz, «libéral dans un seul pays», libéral à l'intérieur et protectionniste (pas seulement au sens économique) à l'extérieur. Mais je n'ai pas encore trouvé une forme adéquate à cette idée. »
RépondreSupprimerCe qui absurde, c'est que l'on confond le "libéralisme écononomique" avec le libéralisme.
Alors que cela n'a rien à voir, si on utilisait le terme "ultra-libéralisme économique" plutot que "libéralisme économique", les choses serait déjà plus facile à comprendre.
Car en principe, appliquer le libéralisme à l'économie, aurait pour effet de moraliser les échanges.
Dans le premier article sur la violence et l'islam, l'auteur indique que Mohamed serait actuellement le prénom le plus déposé l'Etat Civil de la ville de Marseille. Cela m'interpelle d'autant plus que la conservation de prénoms des pays et cultures d'origines comme témoignage de l'échec de l'intégration est un thème récurrent dans votre blog.
RépondreSupprimerPermettez moi donc de m'interroger sur la réalité de cette affirmation (celle de l'auteur de l'article). En France, en 2006 (dernière année où j'ai pu trouver des chiffres détaillés), Mohamed n'est pas le prénom le plus donné, et n'est pas non plus dans la liste des 10 prénoms masculins les plus donnés : il est le 47ème prénom le plus donné aux nouveaux nés, avec 1860 naissances sur 860 000 (OK, on peut diviser 860 000 par deux parce qu'on ne considère ici que les prénoms masculins). Ca fait 0.2% des naissances. 2 pour milles. Ca veut dire, que lorsqu'ils seront en age d'aller a l'école, dans des classes de 30 élèves, un enfant aura une chance sur 15 d'avoir un mohamed dans sa classe. Certes, la réalité est que les populations immigrées ou d'origine immigrées ne sont pas réparties uniformément sur tout le territoire, mais pour Marseille, la meilleure information que j'ai trouvé en ligne indique que le prénom Mohamed n'est pas présent dans la liste des 10 prénoms masculins les plus donnés en 2003 (année la plus récente que j'ai trouvée), dans le département des Bouches du Rhones. Et Marseille représentant à peine moins de la moitié des habitants du département, j'ai peine a croire que le prénom le plus donné à Marseille ne figure pas dans la liste des 10 prénoms les plus donnés du département (liste qui est, par ailleurs, très proche de la liste des 10 prénoms les plus donnés au niveau national).
Cette information me parait donc pour le moins douteuse.
Je suis pour ma part très ouvert et à l'écoute des arguments de ceux qui pensent que nous subissons un double mouvement de non intégration de la population immigrée et de remplacement progressif de la culture et/ou population française. J'écoute. J'entend. Mais bien souvent, nombre d'arguments qui reposent sur le ressenti ne résistent pas à l'étude attentive des faits et des données. Et trop souvent, ceux qui reprochent l'aveuglement coupable de leurs concitoyens face aux problèmes supposés qu'ils dénoncent, n'apportent pas d'éléments très tangibles à l'appuie de leurs thèses, quand ils n'apportent pas des éléments factuellement erronés (dans le cas présent, je ne vous mets pas en cause directement sur cet histoire de prénom, mais bien l'auteur de l'article cité).
Dernier point : le prénom le plus donné en France est Enzo. Comment juger de l'intégration d'un immigré par le choix ou non d'un prénom "non français" quand les français dans leur ensemble recherchent la diversité dans l'origine des prénoms qu'ils donnent à leurs enfants ?
Tout dernier point : je ne partage votre niveau de crainte sur un certain nombre de points. Je n'ai pas la même grille de lecture. Néanmoins, je salue le fait que parmi ceux qui partagent vos craintes, vous êtes rares à ne pas vouloir systématiquement utiliser l'appareil de l'Etat et de la Loi pour reconstruire une société plus conforme à votre idéal, et à laisser à la société civile le gros de la responsabilité à la fois dans les dérives que vous dénoncez et dans la capacité à les corriger. C'est une position que bien peu partagent, à commencer par ceux qui sont les plus prompts à vous critiquer ou à s'opposer à vos idées.
(sources des chiffres cités :
http://www.meilleursprenoms.com/stats/topannee.php3
http://www.meilleursprenoms.com/stats/prenom.php3/Mohamed
http://www.tous-les-prenoms.com/departement/index.php?departement=13)
J'ai effectivement moi aussi du mal à assoir mon ressenti sur des faits. C'est d'autant plus difficile que je pense que les immigrés qui sèment le trouble sont une minorité.
RépondreSupprimerMa problématique est la suivante : les fauteurs de troubles sont-ils suffisamment nombreux pour pervertir notre société et bénéficient-ils du soutien, ou du moins de la passivité, des immigrés qui ne posent pas de problème apparent ? Les immigrés fauteurs de trouble sont-ils une avant-garde ou un phénomène annexe ?
Autrement dit, je me préoccupe d'une minorité au sein d'une minorité. L'évaluation en est d'autant plus malaisée.
Et le refus des statistiques ethniques ne facilitent pas les choses.
Mon ressenti, mon vécu exprime cette dualité : d'un coté, je connais un jeune qui est l'arabe de banlieue de caricature, fainéant, insupportablement arrogant, méprisant, chômeur professionnel, RMIste et CMUiste permanent, fouteur de merde, inculte, prêt à tout et bon à rien, et de l'autre, j'ai des collègues de travail à l'évidence d'origine arabe que je ne considère en rien différents de mes collègues d'origine bretonne (qu'est-ce qu'ils m'emmerdent avec leur bretonnitude, ceux-là !) ou italienne.
Sur les prénoms, il est possible que vous ayez raison.
Ma position actuelle est claire : les immigrés d'origine africaine et nord-africaine posent un problème d'intégration. Je n'arrive pas à en mesurer l'ampleur, mais je sais que le maintien des flux migratoires (environ 300 000 immigrés par an !) ne peut qu'aggraver ce problème au point que j'en viens à redouter soit une guerre civile à base ethnique, soit une perversion de la société française vers l'autoritarisme et l'adoption d'usages islamiques (c'est déjà en cours : si vous vous faites agresser en mini-jupe à Sarcelles, il y a des chances pour que la police vous laisse entendre que vous étiez provocante).
ST : je viens de lire le témoignage d'un Marseillais qui rapporte que dans l'école de son fils, il y a moins de cinq élèves qui mangent à la cantine le midi. Tous les autres font le ramadan.
RépondreSupprimerLes moyennes sont parfaitement trompeuses, et ne tienent pas compte de la stratégie djihadiste d'occupation du territoire par les musulmans : on crée une peau de léopard, puis on progresse à partir de ces places-fortes.
Cette stratégie est identique dans toute l'Europe actuellement.
Un chiffre, de mémoire : 70 % des musulmans en France (ou des jeunes musulmans, à vérifier) font le ramadan.
Rappelons que la tactique des places fortes a été celle des protestants français au XVIème siècle. On sait comment ça finit : une abominable guerre civile.
RépondreSupprimerLa question qui se pose est plutôt : quand ?
Quand les autochtones sont encore suffisamment forts ou après ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe souscris totalement à l'hypothèse concernant les convertis de souche.
RépondreSupprimerIdéologie facile, codes simplistes, pas trop de questions intérieures à se poser, collectivité conquérante à rejoindre, conformisme prêt à emploi, ......;
Sur le fond, le jeune allemand paumé à une autre époque, n'était dans une situation si différente.
Situation totalement différente par contre pour les jeunes français maurassiens et croix de feu (y-avait-il des jeunes croix de feux ? ). Situation un peu similaire par contre pour les jeunes paumés qui ont rejoint la division Charlemage......
Mais la situation, le rapport de force, est d'abord due à notre propre faiblesse.
J'ai un peu de mal à croire à la théorie du complot d'envahisseurs, ourdit par quelques religieux haut placés qui voient avec délectation leur plan se réaliser patiemment et méticuleusement sous leurs yeux. Tel que c'est formulé dans la NRH, cela me rappelle un peu le sketch des envahisseurs des Inconnus.
RépondreSupprimerJe vous rejoins sur le danger communautariste engendré par le grand nombre d'immigrés annuels et les difficultés sociales qui, du coup, ne font sans doute que commencer. Mais je ne vois pas trop comment on peut en conclure que c'est l'indice évident d'un complot.