La grossesse, une maladie grave
Que l'avortement soit considéré comme un droit me met assez mal à l'aise, mais, bon, je l'admets.
En revanche, qu'on cherche à étendre au maximum l'usage de ce droit, à en faire la promotion, ça me semble un signe d'immoralité manifeste, de pourrissement intellectuel, ça pue le cadavre civilisationnel.
Je me souviens d'un de mes professeurs, pas particulièrement droitier, qui m'avait confié, à ma grande surprise : «On critique les génocides du passé. Mais nous passerons peut-être aux yeux de nos descendants pour des bourreaux de rembourser 200 000 avortements par an.»
C'était il y a quinze ans. J'avais été interloqué, ça arrivait dans la conversation comme un cheveu sur la soupe. Je comprends, avec le recul, que ça devait le travailler.
Encore jeune, je n'avais pas mis en question ce droit à l'avortement. Aujourd'hui, je n'ai plus cette inconscience.
En tout cas, tout cela va très bien dans la mentalité soixante-huitarde des vieux qui nous gouvernent : «Jouir sans entraves», et quelles entraves plus lourdes que les enfants ?
mercredi, février 03, 2010
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Ces messieurs-dames de l'Education nationale sont en fait une fois de plus pris de schizophrénie, entre idéologie et raison: la raison voudrait qu'on insiste sur les moyens de protection et de promotion de la contraception, en ayant à l'esprit que l'avortement est une opération traumatisante et pas anodine psychologiquement, donc en en parlant le moins possible; l'idéologie impose au contraire d'inculquer dès le plus jeune âge aux futures non-mères que l'IVG est un droit, que les femmes sont maîtres (sic) de leur corps et que c'est un acte médical banal et à risque faible.
RépondreSupprimerUn bon indicateur de cet état d'esprit est disponible "un cran en-dessous": il est malheureusement banal en pharmacie de voir une jeune fille venir plusieurs fois dans le mois demander la délivrance d'une pilule du lendemain, malgré les conseils - voire remontrances - qu'on leur fait; les politiques ont réussi à faire croire à la population que la contraception d'urgence et l'IVG étaient des instruments magiques et banals et, sur ce point précis, ces petites connes récidivistes ont dans le regard un air de "mais-oui-c'est-ça-ta-gueule" à faire hurler le moins consciencieux des gynéco-obstétriciens
Bonjour-bonsoir (après une très longue absence).
RépondreSupprimerQuels propos fascistes vous tenez là, Messieurs. Voudriez-vous priver ces chères petites têtes blondes de leur droit le plus strict de faire mumuse ? Honte à vous.
Ne voyez-vous donc pas que nous sommes en train d’atteindre les sommets de l’évolution humaine, celle rêvée depuis longtemps par les plus grands penseurs-zé-visionnaires. C’est la lutteuu finaleuu... Ce fut une longue lutte, mais qui a presque abouti , et les citoyens-du-monde peuvent enfin se comporter en bétail, baisant-broutant-ricanant , sans s’encombrer de stupidités très has-been genre « responsabilité » ou autres fadaises de ce style.
Tenez, voici un petit compte-rendu qui va certainement vous faire plaisir. Le bouquin lui-même n’est plus une nouveauté, loin s’en faut, mais il est peut-être encore accessible quelque part . En le lisant, j’ai pensé à vous, en fait je suis venu pour le coller ici. Je craignais devoir attendre qu’un sujet adéquat se présente, mais je vois que le lien tombe assez à pic, même si l’IVG n’est qu’un élément de l’image présentée.
http://www.diploweb.com/La-societe-infantile-par-A.html
Bonne lecture
M.-T.
"un signe d'immoralité manifeste, de pourrissement intellectuel, ça pue le cadavre civilisationnel"
RépondreSupprimerBravo Frank ! Encore un effort et tu pourras écrire de l'Asensio ...
Jean Robin, arrête ton char, on t'a reconnu.
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